LA REINCARNA-TION, COTE ORIENT
En Orient, la réincarnation n’est pas considérée comme une chance, mais comme une souffrance. Que ce soit pour les hindous ou pour les bouddhistes, la vie est une épreuve, le corps, une prison. Le cycle des existences terrestres successives permet une purification progressive du mal et un détachement des appétits matériels ou sensuels. L’idée de rétribution est fondamentale. Après la mort, l’âme se réincarne dans un autre corps, dans un rang social plus ou moins élevé, en fonction des actions accomplies dans son existence précédente. C’est la fameuse loi du karma. L’âme ne peut obtenir la délivrance des renaissances (le nirvana) qu’une fois totalement purifiée par le renoncement et l’ascétisme.
LA REINCARNATION, COTE OCCIDENT
La réincarnation revue et corrigée par l’Occident n’a rien à voir avec le modèle oriental dont elle se réclame. Chez nous, loin d’être une malédiction, la réincarnation dédramatise la mort et console des frustrations de la vie. Elle est au service de la sacro-sainte réalisation de soi. Elle donne à chacun une deuxième chance de réussir et d’être heureux sur cette terre. Doctrine bien pratique qui déresponsabilise l’homme (la loi du karma est bien loin, la réincarnation sauce occidentale gomme toute idée de rétribution) et le rassure face à la mort.
Ainsi perçue, la réincarnation est plus un baume psychologique qu’une réelle orientation spirituelle. Elle n'est plus un chemin d’exigence, mais une croyance rassurante. Elle fait donc de multiples adeptes.
L’APRES-MORT POUR LE CHRISTIANISME
Pour le chrétien, pas de réincarnation. Normalement. Parce qu’il paraît que 43% de ceux qui se disent catholiques croient à la réincarnation. Pour d’autres, elle est un « complément » de leur foi en la Résurrection. « My God ! » dirait la reine d’Angleterre.
La foi chrétienne se base sur un fait historique : la résurrection de Jésus. Au centre de notre foi, il y a la certitude que le Christ, par sa résurrection, a triomphé du mal et de la mort, la certitude qu’il nous entraîne avec lui dans l’Eternité. « Si le Christ n’est pas ressuscité, alors notre prédication est vide, vide aussi notre foi. Et nous sommes les plus à plaindre de tous les hommes, dit saint Paul (1 Corinthiens 15).
Après cette vie, nous mourrons, puis nous ressusciterons, corps et âme, pour partager la vie de Dieu. La résurrection de Christ est donc un évènement qui vient transfigurer chacune de nos vies : elle annonce notre propre résurrection, elle porte toute notre espérance.
UNE CERTITUDE A PROCLAMER
Il est temps que nous osions une parole sûre et forte sur notre foi en la Résurrection. Nous sommes plus que jamais appelés à rendre témoignage de l’espérance qu’elle implique puisque c’est elle qui donne à notre vie tout son sens. Croyons-nous vraiment, profondément, viscéralement, que le Christ a donné sa vie pour nous ? Comment parlons-nous de la mort et de notre foi en la vie éternelle ? Osons-nous affirmer que nous n’avons qu’une vie – bien courte disent les plus vieux – pour ouvrir notre cœur à l’amour gratuit de Dieu ?
Dieu n’attend pas que nous atteignions la perfection par nos propres forces à travers des existences successives. Notre responsabilité, pour autant, n’est pas suspendue. Nos actes nous engagent, nous sommes libres d’accueillir ou de refuser cette vie que Dieu nous propose.
La logique de Dieu n’est pas celle du mérite, mais celle d’un amour miséricordieux donné gratuitement. Par amour, il nous a créé ; par amour, il nous pardonne nos péchés ; par amour, il nous appelle à vivre éternellement près de lui. Non ! Il ne vous est pas nécessaire d’escalader l’Himalaya par la face nord, de redescendre par l’ouest, de traverser les hauts plateaux balayés par le vent, les rivières glacées pour vous rendre dans le monastère tibétain le plus reculé pour obtenir la meilleure réincarnation possible. Dans le Christ, à portée de foi, se trouve la vie éternelle !
Que cette fête de Pâques voit l’expression de notre joie : Alléluia, le Seigneur est ressuscité. Alleluia, nous sommes appelés à ressusciter avec lui !
D’après Juliette Levivier (paru dans Famille Chrétienne : avril 2007) : avec autorisation.
En Orient, la réincarnation n’est pas considérée comme une chance, mais comme une souffrance. Que ce soit pour les hindous ou pour les bouddhistes, la vie est une épreuve, le corps, une prison. Le cycle des existences terrestres successives permet une purification progressive du mal et un détachement des appétits matériels ou sensuels. L’idée de rétribution est fondamentale. Après la mort, l’âme se réincarne dans un autre corps, dans un rang social plus ou moins élevé, en fonction des actions accomplies dans son existence précédente. C’est la fameuse loi du karma. L’âme ne peut obtenir la délivrance des renaissances (le nirvana) qu’une fois totalement purifiée par le renoncement et l’ascétisme.
LA REINCARNATION, COTE OCCIDENT
La réincarnation revue et corrigée par l’Occident n’a rien à voir avec le modèle oriental dont elle se réclame. Chez nous, loin d’être une malédiction, la réincarnation dédramatise la mort et console des frustrations de la vie. Elle est au service de la sacro-sainte réalisation de soi. Elle donne à chacun une deuxième chance de réussir et d’être heureux sur cette terre. Doctrine bien pratique qui déresponsabilise l’homme (la loi du karma est bien loin, la réincarnation sauce occidentale gomme toute idée de rétribution) et le rassure face à la mort.
Ainsi perçue, la réincarnation est plus un baume psychologique qu’une réelle orientation spirituelle. Elle n'est plus un chemin d’exigence, mais une croyance rassurante. Elle fait donc de multiples adeptes.
L’APRES-MORT POUR LE CHRISTIANISME
Pour le chrétien, pas de réincarnation. Normalement. Parce qu’il paraît que 43% de ceux qui se disent catholiques croient à la réincarnation. Pour d’autres, elle est un « complément » de leur foi en la Résurrection. « My God ! » dirait la reine d’Angleterre.
La foi chrétienne se base sur un fait historique : la résurrection de Jésus. Au centre de notre foi, il y a la certitude que le Christ, par sa résurrection, a triomphé du mal et de la mort, la certitude qu’il nous entraîne avec lui dans l’Eternité. « Si le Christ n’est pas ressuscité, alors notre prédication est vide, vide aussi notre foi. Et nous sommes les plus à plaindre de tous les hommes, dit saint Paul (1 Corinthiens 15).
Après cette vie, nous mourrons, puis nous ressusciterons, corps et âme, pour partager la vie de Dieu. La résurrection de Christ est donc un évènement qui vient transfigurer chacune de nos vies : elle annonce notre propre résurrection, elle porte toute notre espérance.
UNE CERTITUDE A PROCLAMER
Il est temps que nous osions une parole sûre et forte sur notre foi en la Résurrection. Nous sommes plus que jamais appelés à rendre témoignage de l’espérance qu’elle implique puisque c’est elle qui donne à notre vie tout son sens. Croyons-nous vraiment, profondément, viscéralement, que le Christ a donné sa vie pour nous ? Comment parlons-nous de la mort et de notre foi en la vie éternelle ? Osons-nous affirmer que nous n’avons qu’une vie – bien courte disent les plus vieux – pour ouvrir notre cœur à l’amour gratuit de Dieu ?
Dieu n’attend pas que nous atteignions la perfection par nos propres forces à travers des existences successives. Notre responsabilité, pour autant, n’est pas suspendue. Nos actes nous engagent, nous sommes libres d’accueillir ou de refuser cette vie que Dieu nous propose.
La logique de Dieu n’est pas celle du mérite, mais celle d’un amour miséricordieux donné gratuitement. Par amour, il nous a créé ; par amour, il nous pardonne nos péchés ; par amour, il nous appelle à vivre éternellement près de lui. Non ! Il ne vous est pas nécessaire d’escalader l’Himalaya par la face nord, de redescendre par l’ouest, de traverser les hauts plateaux balayés par le vent, les rivières glacées pour vous rendre dans le monastère tibétain le plus reculé pour obtenir la meilleure réincarnation possible. Dans le Christ, à portée de foi, se trouve la vie éternelle !
Que cette fête de Pâques voit l’expression de notre joie : Alléluia, le Seigneur est ressuscité. Alleluia, nous sommes appelés à ressusciter avec lui !
D’après Juliette Levivier (paru dans Famille Chrétienne : avril 2007) : avec autorisation.
Que sert-il à un homme de gagner le monde entier s'il perd son âme : Jésus
1 commentaire:
Salut j'aime bien le chant :D
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