samedi 26 février 2011

Liberté perdue

Liberté perdue

Nous avons vu dans le billet précédent à quel point la liberté était une aspiration inscrite au plus profond de l’être humain. Trois puissances ont cependant le pouvoir d’amener l’homme à renoncer à sa liberté. Si deux d’entre elles sont nuisibles et négatives, la dernière se révèle comme une force, une vertu, un bien si supérieur que c’est avec joie que la liberté s’efface pour elle. Explications

1ère puissance : la manipulation par le mensonge

Le récit biblique rapporté par la genèse sur la chute de nos premiers parents en témoigne. Alors qu’Adam et Eve, dans le jardin d’Eden, jouissent d’une totale liberté, ils vont, sous l’impulsion d’un mensonge, consentir à y renoncer. Remarquons ici la force qu’a le mensonge. Le mensonge est la formulation d’une proposition séduisante qui promet beaucoup, mais ne démontre rien. Ils sont légions, ceux qui, comme nos premiers parents, ont renoncé à leur liberté pour les mirages d’un mensonge. En regardant le monde, on se demande d’ailleurs où se trouvent les propositions qui ne fonctionnent pas sur ce mode : publicité, programme politique, messages des sectes… Tous promettent, déçoivent, laissant ceux qui les ont crus plus malheureux après qu’avant. Si les aspirations des peuples égyptiens et tunisiens à la liberté sont légitimes, plus que jamais ils sont, dans leur situation nouvelle, la proie idéale du mensonge et de la séduction. Puissent ils en être conscients !

2ème puissance : la contrainte par la menace

La technique est, pourrait-on dire, vieille comme le monde. L’abandon de leur liberté, ce droit inné qui revient à tout homme de penser autrement, est le but poursuivi par tous les tortionnaires des victimes de la dictature. Qu’elle touche au physique ou au psychique, la méthode reste la même. On cherche par la menace, la souffrance, l’intimidation à obliger la victime à une seule chose : renoncer à ce qui fait sa liberté pour épouser le moule de la pensée ou de la conduite qu’on veut lui imposer. Partout où une pensée unique domine, l’homme libre dérange. Il est l’ennemi à abattre. Aussi, là où le mensonge ne réussit pas, la pression doit prendre le relais.

Peut-être pensons-nous que l’arme de la menace est celle dont se servent surtout les dictatures religieuses et politiques islamiques ou communistes ! Ne sommes-nous pas, en Occident et surtout en France, des nations libres, bâties sur la tolérance ? Certes ! Mais évoquez une opinion contraire au sens du courant majoritaire sur des sujets éthiques sensibles, comme ceux de l’avortement ou de l’homosexualité ! Il ne faudra pas longtemps pour que vous soyez mis à l’index et cataloguer comme un dangereux extrémiste… Estimez-vous heureux encore de ne pas vous retrouver devant un tribunal pour avoir à défendre votre opinion ! Patience, cela ne saurait tarder…

3ème puissance : l’abandon par amour

C’est ici la puissance qui, selon la Bible, amena Jésus, le Fils de Dieu, à quitter le ciel pour s’enfermer dans les limites étroites d’une vie humaine. Se faisant, il démontra, plus que par les mots, par les actes que le seul maître auquel la liberté doit consentir à devenir le valet est l’amour. Par amour, Jésus renonça à sa liberté d’être Dieu, puis à la liberté que lui donnait le fait d’être juste parmi les hommes, pour accepter d’être crucifié, pieds et poings, privé ainsi de la plus élémentaire des libertés. Ce sont, dit la Bible, nos péchés, c’est-à-dire tout ce qui, à l’intérieur de nous nous aliène, qui l’ont conduit à ce sacrifice d’amour.

Depuis cet acte, qui est la matrice, la pierre d’angle du christianisme, tout véritable disciple de Jésus comprend que sa liberté personnelle est subordonnée à l’amour. C’est l’amour qui, au 12ème siècle, poussera un riche marchand de Lyon, Pierre Valdo, à renoncer à la liberté qu’aurait pu lui procurer ses biens, pour fonder un ordre évangélique de charité envers les pauvres. C’est l’amour qui poussera Robertson Mc Quillin à renoncer au poste élevé qu’il possédait dans le Columbia Bible College, aux Etats-Unis, pour se consacrer à sa femme Muriel, atteinte de la maladie d’Alzheimer. Partout où le christianisme a été correctement reçu et compris, la loi de l’amour prévaut sur celle de la liberté.

Puisse-t-il imprégner à nouveau la société pour que les revendications égoïstes si nombreuses aujourd’hui fassent place à un nouvel élan de générosité et de bonté sans précédent !



Que sert-il à un homme de gagner le monde entier s'il perd son âme : Jésus

samedi 19 février 2011

Liberté chérie !

Une aspiration universelle


Place Tahrir
Elles ont surpris, semble-t-il, tout le monde. Au-delà des raisons qui en furent l’objet, les deux révolutions que nous venons de vivre en direct à Tunis et sur la place Tahrir (Libération) au Caire portent en elles-même le même message. Tout homme, quel qu’il soit, est fait pour la liberté. Du Nord au Sud, de l’Est à l’Ouest, l’aspiration à la liberté est universelle. Partout où ils sévissent, les tyrans feraient bien de prendre en compte cette réalité. Au fond de lui, l’homme sait qu’il est fait non pour la servitude et la camisole, mais pour la liberté.

Quel que soit leur arrière-plan, toutes les révolutions ont pour cause la liberté. La Réforme protestante au 16ème siècle en témoigne. Elle est l’expression de la révolte d’un Luther (et de tant d’autres) contre un système (la papauté) qui prétend codifier la relation du croyant avec Dieu. La Révolution française, dont le symbole sera la prise de la prison de la Bastille, en est une autre d’un autre genre. Elle exprime la révolte du peuple contre les privilèges de la noblesse. Elle aboutira à la Déclaration des Droits de l’homme et du citoyen et à la naissance de la République française dont le premier mot de la devise est Liberté ! La Déclaration de 1793 la définira ainsi : « La liberté est le pouvoir qui appartient à l’homme de faire tout ce qui ne nuit pas aux droits d’autrui ; elle a pour principe la nature ; pour règle la justice ; pour sauvegarde la loi ; sa limite morale est dans cette maxime : Ne fais pas à un autre ce que tu ne veux pas qu’il te soit fait ! »

Partout où l’aspiration à la liberté est revendiquée, il est notoire qu’elle s’exprime le poing levé. « La liberté appartient à ceux qui l’ont conquise, disait André Malraux ». Que ce soit la statue qui la représente à New-York, la peinture d’Eugène Delacroix qui a pour nom « La liberté guidant le peuple », ou les manifestants de la place de la Libération au Caire levant bien haut leur chaussure, toutes ses représentations montrent que la liberté ne s’acquiert qu’au terme d’un rude combat. Les forces qui cherchent à asservir ne lâchent pas facilement. Elles ne capitulent que sous la contrainte. La liberté n’est pas donnée. Elle ne se gagne que par la résistance persévérante, déterminée, une résistance qui conduit au choix de préférer perdre sa vie plutôt que de rester asservi. De Spartacus, le gladiateur romain mort les armes à la main à Martin Luther King, assassiné dans des conditions étranges, tous les combattants de la liberté ont leur statue au panthéon des héros.

Le plus grand combattant de la liberté

Rarement nommé parmi eux, j’aimerais ici rendre un hommage particulier à celui qui, à mon sens, est le plus grand d’entre eux : Jésus-Christ. Si la méthode et les armes différent de celles des autres, l’engagement du combattant de la liberté qu’était Jésus-Christ n’avait qu’un seul objet : affranchir les humains de la plus cruelle des tyrannies. Pour lui aussi, le combat pour la victoire ne sera pas facilement gagné. Il exigera le don total de sa personne, le sacrifice entier et ultime de sa vie. Les effets ineffaçables, inabrogeables seront à la hauteur du sujet et du prix payé. Près de 2 000 ans après les faits, tous ceux qui se revendiquent de la liberté qu’il a acquise peuvent en jouir. La victoire n’est pas passagère, mais définitive. La portée ne concerne pas seulement cette vie, mais l’éternité. Explications.

Liberté

Si l’aspiration à la liberté est universelle, sa définition est multiple. Si, pour l’interné d’un camp de travail en Corée du Nord, être libre signifie quitter le lieu où il dépérit, dans notre esprit d’occidental, elle a souvent comme signification la revendication d’agir selon sa propre volonté sans contrainte. La possibilité de satisfaire tous nos désirs quand on veut, sans se plier à aucune contrainte, est la liberté.

Pour Jésus-Christ, la plus terrible aliénation n’est pas extérieure, mais à l’intérieur de chacun de nous. Selon sa pensée, chacun de nous est esclave de ce qui a triomphé de lui. L’homme naturellement libre n’existe pas. Au contraire, les maîtres qui l’asservissent sont légion : argent, sexe, soif de pouvoir, passions... C’est du cœur même de l’homme, de chaque homme, que sortent les sources mêmes de la tyrannie dont il est victime. L’alcoolique, le pervers, le drogué en sont les exemples criants. Que personne ne pense cependant être au-dessus du lot : chacun sait au fond de lui-même sous quelle contrainte, sous quelle emprise il vit !

Ne peut montrer, c’est évident, le chemin de la liberté que celui qui, lui-même, est libre. S’il y a une chose qui différenciera Jésus de tout autre homme, c’est la liberté dont il faisait preuve. Personne nulle part ne réussira à lui fermer la bouche ou le fondre dans un moule existant. Jamais, une seule fois, Jésus, même saisi par la plus profonde des indignations, ne perdra la maîtrise parfaite de lui-même. Partout, en toutes circonstances, il se révélera comme l’Incorruptible même ! De tous les êtres ayant marché sur terre, le seul qui fut libre est Jésus. La raison en est simple : par son origine, Jésus est le seul être humain à ne pas être équipé de la même nature que nous. Il n’a pas besoin de devenir libre : il est né ainsi, fils de Celui qui, de toute éternité, l’est aussi : Dieu.

Il a renoncé à sa liberté pour que tu sois libre !
Dès lors, l’objectif de Jésus sera simple et unique. A la fois fils de l’homme et fils de Dieu, il n’aura qu’un seul souci : affranchir ses frères humains de toutes les tyrannies héritées de leur rupture avec Dieu. Tous les récits rapportés par les témoins de ses actes l’attestent : qui laisse agir Jésus dans sa vie se trouve affranchi de ce que sa volonté seule est incapable de le sauver. A son contact, le voleur cesse de voler. Il se met à travailler de ses mains pour rembourser celui qu’il a spolié. L’hypocrite cesse de jouer un jeu : il devient sincère. La prostituée cesse de vendre son corps : elle se donne désormais autrement aux autres. La liberté que Jésus offre n’est cependant pas gratuite. Elle va lui coûter le prix fort. Pour nous donner de partager sa vie, Jésus va devoir la perdre. La force qui est la sienne ne peut nous être donnée que s’il y renonce pour prendre sur lui toutes les chaînes par lesquelles nous sommes aliénés. Il le fera au moment où, montant sur la croix, il renoncera à sa liberté pour choisir volontairement de mourir. C'est, non le poing levé, mais crucifié, que Jésus nous acquerra notre liberté.

Victorieuse en apparence, la mort elle-même, trois jours après, relâchera sa proie. Il était impossible, disent les amis de Jésus, qu’elle le retienne. L’homme libre ne pouvait longtemps rester enfermé. La tombe vide témoigne de sa victoire. Cette victoire, 2 000 après, est aussi la nôtre. Il nous suffit pour y entrer de nous l’approprier. Reconnaissons que sans Jésus dans notre vie, nous sommes des aliénés. Confions-nous en Lui, le Libérateur ! « Celui que j’affranchis, promet-Il, devient réellement libre ! »

Que sert-il à un homme de gagner le monde entier s'il perd son âme : Jésus

samedi 12 février 2011

Sermons au cachot

Recommandation

Suite à la prise de conscience générale de la forte persécution que subissent les chrétiens dans nombre pays du monde, le Conseil de l’Europe vient de formuler une recommandation à tous les états membres. Lecture de son contenu : lien suivant :


Quelle en sera les effets. Quel pouvoir contraignant le Conseil aura-t-il sur les Etats persécuteurs ? Combien de temps le sujet préoccupera-t-il réellement l’Europe ? L’avenir nous le dira.

Comment un chrétien vit-il la violence exercée à son encontre ? Quelles sont les pensées, les sentiments, les réflexions qui l’agitent ? Comment subsiste-t-on lorsqu’on est tenu prisonnier dans l’obscurité pendant trois années ? C’est le témoignage que rapporte le pasteur Richard Wurmbrandt dans son livre « Sermons au cachot » (Apostolat des Editions : 1971). Pasteur en Roumanie sous la botte communiste, Richard a survécu à l’épreuve en passant son temps, entre les séances de torture, à composer des sermons. Il les clamait à un public humain imaginaire, certains cependant que des êtres invisibles (des puissances angéliques) étaient spectatrices. Sa solitude, témoigne-t-il, s’enrichit au fil du temps de la plus puissante des présences : celle du Christ, avec lui en prison, par Son Esprit. C’est un extrait de l’un de ses sermons au cachot que je vous propose ci-dessous !

Titre : Blessures visibles

Douleur et cicatrices

Pendant quelques jours, je n’ai pas pu vous prêcher comme d’habitude. La douleur physique était trop grande ; et pourtant il y avait encore quelque joie dans cette douleur. Jusqu’à maintenant ils m’avaient battu et fouetté. Aujourd’hui pour la première fois ils m’ont torturé, et de telle façon que des marques visibles en resteront sur mon corps jusqu’à ma mort, ou peut-être même après.

J’avais accoutumé de me demander comment il se faisait que le corps ressuscité de notre Seigneur porte les marques de ses blessures. Un corps ressuscité peut-il avoir cet aspect ? Serons-nous ressuscités avec des rhumatismes, des déformations, des membres tordus ?

Est-ce que le corps ressuscité portera les marques des expériences par lesquelles il est passé ? Jésus a parlé de certains qui entreront dans la vie n’ayant qu’un œil ou qu’une main : Marc 9,43 à 47.

Il fallait qu’il ressuscite avec les marques de son corps pour que, tant que les péchés des hommes seront présentés au Père, il puisse montrer ses blessures, reçues afin que le pécheur soit sauvé. Par ce sacrifice, moi aussi je suis sauvé.

Mais peut-être mes cicatrices aussi seront-elles utiles. Et mes prières pour mes bourreaux seront peut-être plus efficaces si je puis montrer au Père les blessures que j’ai reçues d’eux. Si moi je puis persister à les aimer, si moi je puis pardonner, pourquoi Dieu les retrancherait-il de son amour et ne leur pardonnerait-il pas ?

Et peut-être y aura-t-il un faible espoir qu’un jour je sorte de prison et j’aille en Occident. Alors j’aurai la possibilité de montrer aux Thomas incrédules, qui n’admettent pas que le communisme soit un crime à grande échelle sous couvert d’un idéal, ce que Jésus a lui-même montré à son apôtre plein de doute qu’il a ainsi convaincu : les marques de ses blessures.

Il y a une bénédiction dans les tortures que j’ai subies. Il convient de remercier Dieu pour toutes choses. Pendant qu’on me torturait, je ne pouvais pas penser. Un mot seulement m’a une fois traversé l’esprit : Vous savez bien que tel est notre lot : 1 Thes 3,3, c’est-à-dire, les afflictions.

Effets dans l’âme

Les tortures ont apporté des transformations dans mon âme. Elles ont diminué mon désir d’aller au ciel. Quel bonheur y aurait-il pour moi à être assis dans la félicité du ciel, sachant que pendant ce temps d’autres sont torturés sur terre ? Je serais parmi ces quelques-uns dont parlait Jésus qui sont prêts à quitter le sein d’Abraham pour tenir compagnie aux âmes tourmentées et les consoler : Luc 16,26. Mon désir est plutôt que s’accomplisse sur la terre comme au ciel la volonté de Dieu. Pourquoi ne pas faire un ciel de notre terre, comme Jésus nous a appris à le demander dans la prière.

Je soupire après une terre remplie de vertu, de justice et d’amour ; un monde où même les animaux vivraient en paradis, les agneaux couchés près des lions qui ne les dévoreraient pas.

Prison et dépression

Je ne suis pas seul à être retenu dans une prison. Vous êtes tous dans la prison de vos êtres pécheurs, dans celle de vos idées fausses et courtes. Que Jésus vous en délivre ! Alors vous pourrez combattre et toucher au but.

Comme je vous l’ai dit, j’ai éprouvé de petites joies fugitives ces jours-ci, en pensant à la valeur des marques de torture. Mais ne croyez pas que je sois un héros et que je n’ai fait que siffler et rire au milieu des horribles douleurs. Cela a plutôt été un moment de grande dépression. Je ne pouvais pas prier. Je n’avais plus conscience de la présence de Dieu, sauf à de rares et très brefs intervalles.

Les cicatrices sont une bénédiction. De même le temps de dépression. Cela m’a montré l’horreur que serait une éternité sans Dieu. Ces journées où je ne sentais plus sa présence duraient chacune comme mille ans. Je comprends à quel point il serait affreux de rester en enfer avec des criminels non repentis qui, pour l’éternité, jureraient, maudiraient, ne penseraient que le mal, comme le font mes bourreaux communistes. Dieu m’a conduit dans une prison communiste, il m’a fait passer par des tortures et par la sombre nuit de l’âme pour que j’apprenne ce qu’est l’enfer et que je fasse tout au monde pour l’éviter.

Que sert-il à un homme de gagner le monde entier s'il perd son âme : Jésus

samedi 5 février 2011

Arthur Blessit : l'homme qui porte la croix

Un personnage insolite

Arthur Blessitt est un personnage hors-normes : il est le seul être humain à avoir littéralement marché sur la terre entière. Inscrit au Guiness des Records pour avoir effectué « La plus longue marche », il a passé près de 40 ans de sa vie à parcourir les 7 continents, 315 pays, îles et autres territoires, jusqu’à la banquise au milieu des pingouins?! Il a traversé des déserts et des jungles dont personne ne revient. Il a été emprisonné 24 fois et a survécu à de multiples dangers : guerres, incendies, agressions, attaques de serpents ou de crocodiles. Et tout cela en transportant une croix de 3,65 m de hauteur !


Mais au fil des kilomètres parcourus à pied, son objectif était simplement d’aller à la rencontre des habitants de la terre, pour leur parler de Jésus. « J’aime Dieu et j’aime les gens » aime-t-il dire.

Arthur Blessitt a rencontré les grands de ce monde : Yasser Arafat (pour lequel il a prié dans son QG et à qui il a remis une petite croix qu’il a gardée jusqu’à sa mort), Billy Graham, Jean-Paul II, le Colonel Kadhafi, Jimmy Carter, et bien d’autres. Il a logé dans des suites princières comme dans des bidonvilles. Il a été acclamé par des centaines de milliers de personnes sur des places bondées, et a marché seul le long de routes désertiques, grimpé jusqu’à 5 547 m au Pakistan, sans jamais se séparer de la croix. Et malgré tout ce qu’il a dû manger et boire dans n’importe quelles circonstances, il n’a jamais été malade. Tout cela dans un seul but : répondre à l’appel que Dieu lui avait adressé en septembre 1969. C’est depuis la Californie, le 25 décembre de cette même année, qu’il est parti pour entamer son périple.

On rit, mais on pleure également à l’écoute des histoires incroyables qu’il a vécues, simplement pour partager l’amour de Dieu et le message de la Croix.

En 1972 son voyage passa par la France. En raison d’une date erronée qu’on lui avait indiquée, il se retrouva avec la croix, sous l’Arc de Triomphe, sur un tapis rouge devant des milliers de personnes. A ce moment-là, il réalisa que cet accueil n’était pas pour lui… mais pour le président Pompidou, qui allait célébrer une commémoration sur le tombeau du Soldat Inconnu !!


Un DVD de l'histoire insolite d'Arthur Blessitt vient de sortir en français !





Que sert-il à un homme de gagner le monde entier s'il perd son âme : Jésus