lundi 14 août 2006

La saga du martien


Un martien décide de visiter la Terre. Déguisé en journaliste, il vient faire un reportage censé décrire qui sont les terriens. A l'arrêt d'un bus, il accoste un homme et lui demande :
- Bonjour Monsieur! Je suis reporter et l'histoire m'intéresse. Quel est pour vous, l'évènement le plus important qui se soit produit sur Terre?
- Pour moi, c'est la guerre du Golfe! On a frisé la catastrophe, répond l'homme.
Le martien ne note rien. Il demande simplement :
- N'y a-t-il rien de plus beau qui soit arrivé sur cette planète?
- Si! En 1969, pour la première fois, on est allé sur la Lune en fusée. C'est pas beau, ça?
- Bof! Pour moi l'espace, ce n'est rien de nouveau! Vous n'avez pas un évènement qui ait marqué le monde entier?
- Si! L'invention de la bombe atomique. C'est l'arme de destruction la plus terrible! Elle peut rayer de la carte un pays entier en une seule fois!
Le martien s'exclame effrayé :
- Quoi! Vous avez fait une chose aussi affreuse et vous vous en vantez? Je cherche du beau, de l'extraordinaire, du magnifique. Pas une horreur!
L'homme se creuse la cervelle. Puis il sourit :
- Quand j'étais gamin, ma mère m'a raconté quelque chose. Ca s'est passé il y a deux mille ans environ.
- Deux mille ans? Si on s'en souvient encore, ça doit être important, dit le martien.
- Il s'agit d'un homme pas comme les autres. Il disait qu'il venait du ciel!
- Là, ça m'intéresse! Et alors, comment l'avez-vous reçu? Dans un palais, je suppose? Vous avez fait la fête quand Il est venu?
- Ben c'est-à-dire que... Pas vraiment, admet l'homme confus.
- Poursuivez. Un homme venu du ciel? Je suppose que tout le monde était avide d'entendre ce qu'il disait!
L'homme de plus en plus honteux :
- Au début, beaucoup de gens voulaient connaître son message. Mais vers la fin...
Le martien écarquille les yeux :
- Quoi! Que s'est-il passé? Comment a-t-il fini ?
L'homme gêné :
- On l'a tué, Monsieur...
Le martien abasourdi :
- Quoi! Tué? Vous l'avez tué!
Secouant la tête, il s'éloigne :
- Fous! Ils sont vraiment fous ces terriens!

dimanche 13 août 2006

Principe de précaution


Le principe de précaution

La notion de principe de précaution est apparue pour la première fois en Allemagne à la fin des années soixante. Par ce principe, les pouvoirs publics étaient autorisés à prendre toutes les mesures nécessaires et raisonnables pour faire face à des risques éventuels, même sans disposer des connaissances scientifiques nécessaires pour en établir l’existence. Le principe de précaution a ensuite été consacré par de nombreux textes internationaux, de valeurs juridiques inégales. Il figure ainsi dans le traité de l’Union européenne signé à Maastricht, le 7 février 1992.

Le concept du principe de précaution ne peut, à priori, qu’entraîner l’adhésion. Qui, en effet, peut soutenir, face à un risque, que l’on doit agir sans prudence ? Au dicton bien connu « Dans le doute, abstiens-toi ! », le principe de précaution oppose l’impératif beaucoup plus sensé : « Dans le doute, mets tout en œuvre pour agir au mieux ! » De plus, ce qui est en jeu dans son application n’est pas une question de confort, mais de vie et de mort pour l’être humain. On estime que la valeur de la vie humaine est telle qu’elle vaut bien, par exemple, le sacrifice de milliers de vies animales, si nécessaires. L’application du principe de précaution exige cependant qu’un seuil significatif de probabilité et de gravité du risque soit défini. Sans quoi, il ne peut que conduire à générer des angoisses inutiles parmi les populations concernées.

Le risque majeur

Alors que le principe de précaution s’applique dans les domaines de l’environnement et de la santé, on peut s’étonner que ce concept ne soit pas adopté dans notre mentalité d’homme à l’égard d’un risque à probabilité beaucoup plus élevée. Ce risque est celui de l’incertitude dans lequel se trouve plongée l’humanité face à l’éventualité d’une rencontre future avec Dieu. Le philosophe français Blaise Pascal exprimait déjà, en son temps, le caractère stupide d’une telle attitude. « Comme je ne sais d’où je viens, aussi je ne sais où je vais ; et je sais seulement qu’en sortant de ce monde, je tombe pour jamais ou dans le néant, ou dans les mains d’un Dieu irrité, sans savoir à laquelle de ces deux conditions je dois être éternellement en partage. Voilà mon état plein de faiblesse et d’incertitude. Et de tout cela, je conclus que je dois passer tous les jours de ma vie sans songer à chercher ce qui doit m’arriver. »[1]

La menace d’un rendez-vous avec Dieu pour un jugement étant plausible, l’impératif cité plus haut prend ici également tout son sens. Que puis-je faire maintenant pour agir au mieux, afin de prévenir ce risque spirituel auquel je suis exposé, et m’y préparer ?

Mesures salutaires

Etonnant le nombre de paroles de la Bible destinées à nous inciter à appliquer le principe de précaution face au risque majeur d’une rencontre avec Dieu. J’en citerai quelque-unes des plus significatives :

1) D’abord une affirmation : « Il est réservé aux hommes de mourir une seule fois, après quoi vient le jugement[2]. » Nous ne sommes pas seulement dans l’incertitude du probable, nous sommes prévenus !

2) Ensuite une exhortation : « Prépare-toi à la rencontre de ton Dieu ! »[3] Des mesures à prendre sont donc possibles maintenant pour se prémunir du risque que pourrait nous coûter, sans aucune préparation, un face à face avec Dieu

3) Enfin une invitation : « Cherchez l’Eternel pendant qu’il se trouve ; invoquez-le, tandis qu’il est près ![4] Il y a pour chacun un délai de vie suffisamment long pour se mettre en route à la recherche d’une sécurité suffisante face à la question angoissante de l’éternité.

Si Dieu nous invite à Le chercher, c’est, de toute évidence, qu’Il a Lui-même pris des mesures et prévu un moyen au travers duquel Il peut nous accueillir en toute amitié. Car la volonté de Dieu n’est pas notre séparation, mais notre union avec Lui. Pour se faire, Il a envoyé Jésus-Christ, Son Fils unique, dans le monde pour que par Lui soit résolue la question angoissante de notre éternité. Jésus l’affirme avec force en son temps : « En vérité, en vérité, je vous le dis, celui qui écoute ma parole, et qui croit à celui qui m’a envoyé, a la vie éternelle et ne vient point en jugement, mais il est passé de la mort à la vie.[5] »

En partageant notre condition d’homme, le Fils de Dieu avait un objectif : celui de nous délivrer du risque majeur que représente le jugement défavorable de Dieu sur nos vies. Il a pris à Son compte la condamnation que méritaient nos actes et nos attitudes face à la justice de Dieu. Il nous appelle à Lui faire confiance pour régler la question de notre sort définitif devant Dieu. Le principe de précaution voudrait que je fasse tout ce qui, avant l’heure, est en mon pouvoir pour me prémunir du risque futur et imminent qu’est le jugement de Dieu. Oui ! C’est maintenant le temps favorable, c’est aujourd’hui le jour du salut ![6]
[1] Pensées de Blaise Pascal Edition ULB/Bordas 1972 pages 81 et 82
[2] Hébreux 9,27
[3] Amos 4,12
[4] Esaïe 55,6
[5] Jean 5,24
[6] 2 Cor 6,2

La logique de la foi


Les insensés pensent : Dieu n'existe pas : la Bible : livre des pasaumes, chapitre 53, verset 1

Les philosophes athées prétendent que la foi en Dieu nécessite la démission de la raison. Dieu ne pouvant être vu, disséqué ou expliqué, on en déduit qu'il ne peut être raisonnable de croire en lui. La Bible tient le langage inverse. Elle affirme au contraire que croire en l'existence de Dieu relève davantage du bon sens que de la foi. Il est, selon elle, beaucoup plus raisonnable de déduire de l'observation de l'univers que nous sommes le produit d'un projet intelligent que du pur hasard. Nous ne pouvons nier que chaque chose créée l'a été pour un but et a été faite en raison de ce but. L'oeil est fait pour voir, l'oreille pour entendre. Nous savons tous quelle menace représente pour la vie la disparition d'un des éléments fondamentaux qui la rend possible. Que l'eau douce disparaisse, que l'air devienne irrespirable et c'en est fini des chances de survie de l'espèce humaine.
Il y a de grands dangers pour notre humanité de faire de l'homme le centre de tout. Qui peut nous dire jusqu'où, avec de bonnes raisons, peut aller sa folie ? En toutes choses, il est nécessaire pour l'homme d'avoir en face de lui un contrepoids, une autorité indépendante à qui il doive rendre compte de ses actes. La supprimer, c'est ouvrir la porte aux projets les plus insensés et les plus déraisonnables. On n'évince pas Dieu, on ne fait que le remplacer par soi-même.

Origines


Chacun s'interroge sur ses origines. L'intérêt pour la généalogie, dont l'objet est la recherche de ses ascendants, le prouve. Nous sommes de plus en plus nombreux à nous demander d'où nous venons.
Curieusement, malgré cette préoccupation, seule une minorité s'interroge sur l'existence de Dieu. Or, cette question est essentielle! Si Dieu existe, l'univers, l'histoire ont un sens; s'il n'existe pas, rien n'a de signification, et nous sommes livrés aux forces brutales, aveugles de la nature et du hasard.
Pourtant l'existence de Dieu est une évidence. "L'univers m'embarrasse, disait Voltaire, et je ne puis penser que cette horloge existe et n'ai pas d'horloger". Face à l'immensité complexe qui nous entoure, il faut beaucoup de foi... pour être athée !
Heureusement, Dieu ne cesse pas d'exister lorsque les hommes cessent de croire en lui. Son absence cependant se fait cruellement sentir. "Il y a dans le coeur de chaque homme, disait Saint Augustin, un vide en forme de Dieu". Ce vide n'est-il pas en vous ?
Il y a un peu plus de 2 000 ans, un homme demandait à Jésus, le Christ : "Montre-nous le Père (Dieu), et cela suffira". Jésus lui a répondu : "Celui qui m'a vu, a vu le Père (Dieu)". Jésus affirme ici être l'image visible du Dieu invisible! Dieu s'est mis à votre portée pour que vous sachiez qui il est. Ne devriez-vous pas faire l'effort de chercher à le connaître ?

samedi 12 août 2006

La preuve par les maths !


Vous ne vous rappelez pas les cinq pains des cinq mille et le nombre de paniers que vous avez emportés, ni les sept pains des quatre mille et le nombre de corbeilles que vous avez emportées ?
Evangile selon matthieu, chapitre 16, versets 9 et 10

Ses disciples doutant de Lui, Jésus leur donne une leçon de mathématiques. Il leur rappelle le double miracle de la multiplication des pains qu'ils ont vécu. Le résultat des deux prodiges est parlant. Moins Jésus possède de matière première, plus il est capable de nourrir un grand nombre d'homme. Cinq pains nourriront cinq mille hommes, sept pains quatre mille. Si nous poussons la logique plus loin, elle signifie qu'avec rien, Jésus peut tout faire. C'est ainsi que la Bible explique comment, à partir de rien, s'est fait l'univers. Jésus donne ici la preuve mathématique de sa divinité.
Un principe spirituel peut aussi être déduit de la démonstration de Jésus. Plus l'homme comprend son néant, plus il peut être une matière première utile entre les mains de Dieu. C'est notre sentiment de suffisance à l'égard de Dieu qui nous empêche de le voir agir dans nos vies. Remplis de nous-mêmes, nous n'avons pas de place pour Lui. Mais qu'un homme reconnaisse sa vanité et sa faillite, il devient un candidat qualifié pour servir Dieu. Il suffit en mathématiques du chiffre 1 devant une liste de zéro pour en faire un nombre d'une grandeur prodigieuse. Jésus est le 1 qui veut transformer nos nullités en capacités. Mettez-le en premier dans votre vie. Il vous étonnera par ce qu'Il peut faire de vous !