samedi 27 septembre 2008

Canon


Toute la foi du chrétien repose sur l’idée que la Bible est la Parole de Dieu. Dans plusieurs articles de la catégorie Bible de mon blog, j’avance plusieurs arguments pour étayer cette affirmation. Cependant, je le sais : la meilleure preuve que peut vous donner la Bible de son origine ne tient pas à ces arguments. Ces arguments ne donneront toute leur force que le jour où vous aurez fait vous-mêmes dans votre propre existence l’expérience de la puissance de transformation qu’opère la Bible. Pour cela, il vous faut avoir le courage du pas de la foi. C’est un peu comme lorsqu’il s’agit de sauter en parachute. On peut vous prouver par A + B que le parachute est fiable, que vous n’avez rien à craindre. Vient le moment où vous-mêmes devez vous lancer, par la foi, c’est-à-dire sur la seule base de la confiance dans les témoignages recueillis.

Questions subsidiaires

Pour poursuivre dans le sujet, il n’est pas vain de s’intéresser, sur le simple plan historique, à la façon dont la Bible a été composée. Il est légitime de se poser les questions suivantes. Si la Bible est un recueil de livres, dont la rédaction s’est étalée sur 15 siècles, comment ces livres ont-ils été rassemblés ? Selon quels critères ? Pourquoi ces livres ont-ils été reconnus inspirés tandis que d’autres ont été écartés ? A quelles époques, dans quelles circonstances a-t-on dressé la liste actuelle des livres qui composent la Bible, liste appelée canon (la règle) ? C’est à ce type de questions que cet article, et d’autres qui le suivront, cherche à répondre !

Formation de l’Ancien Testament

1. Un peuple choisi

C’est aux juifs que, dès le départ, il a plu à Dieu de confier Ses oracles (paroles). L’apôtre Paul, le grand apôtre de l’expansion du christianisme hors des frontières juives, l’atteste. Le peuple juif est le peuple élu en ce sens que Dieu l’a choisi pour transmettre Sa révélation au monde. Aussi toute l’histoire de la Bible, du début à la fin, est liée à l’histoire de ce peuple.

2. Une parole révélée

L’apôtre Pierre est formel quant à la façon dont la Bible est née. " Aucun message de prophète, dans l’Ecriture, ne relève d’une interprétation particulière. En effet, aucun message de prophète n’a jamais été apporté par une volonté humaine : c’est portés par l’Esprit Saint que des humains ont parlé de la part de Dieu : 2 Pierre ch 1, v 20-21. Ce que Pierre veut dire est qu’aucun écrivain de la Bible ne s’est réveillé un matin en se disant : " Tiens ! Ce matin, je ne sais pas trop quoi faire ! Si j’écrivais un morceau de la Bible ! ! ! " La Bible n’est pas née comme ce blog, sur la base d’une initiative humaine. Mais, c’est saisi par Dieu, sur la base d’un ordre et de révélations reçues que les écrivains bibliques se sont mis à l’œuvre. La veille, ils ne l’auraient pas fait. Ils ont obéi à un impératif qui, à la fois, les dépassait et les subjuguait.

Preuve nous en est donnée par quelques détails :

Alors qu’ils écrivent, les auteurs, à l’unanimité, se gardent bien de dire que les messages qu’ils apportent viennent d’eux. " Ainsi parle l’Eternel " ou " la parole de l'Eternel me fut révélée " sont les expressions utilisées des centaines de fois pour dire l’origine de ce que les auteurs transmettent. La façon avec laquelle, d’ailleurs, s’opère le processus d’inspiration diffère d’un écrivain à l’autre. Il peut se faire au travers d’une rencontre directe avec Dieu (Moïse, Samuel…), d’une vision (Ezéchiel), ou d’un songe… Dieu, dit un auteur contemporain du Christ, a parlé autrefois à bien des reprises et de bien des manières. Notons encore que pour plusieurs, l’inspiration fut plutôt contraignante : Jérémie se plaint de devoir dire à Son peuple ce que Dieu lui ordonne.

Alors que les siècles passent, il est notoire qu’aucun des prophètes, si prompts à dénoncer les péchés d’Israël, ne l’ait accusé une seule fois d’avoir fait subir des altérations, des mutilations ou des additions au texte sacré. Les Juifs ont pu transgresser, oublier, mépriser la loi ou mal interpréter les textes : ils ne les ont jamais mis en doute et se sont toujours gardés de les attaquer.

3. Une révélation progressive

C’est à Moïse, le grand législateur d’Israël que, pour la 1ère fois, est donné l’ordre d’écrire pour garder le souvenir, la mémoire des faits vécus par Israël avec Dieu. Moïse, élevé à la cour égyptienne, était un érudit. Il est l’auteur, pense-t-on des 5 premiers livres de la Bible. D’autres auteurs lui succèdent donnant leur noms aux livres écrits : Josué, Esaïe… Pour d’autres, on ne connaît pas le nom exact du ou des auteurs. Mais en connaissant les époques, il est relativement facile de savoir qui a pu les écrire.

Une preuve extraordinaire de l’Ecriture est sa formidable unité. On part d’un fondement et l’on se dirige vers un but. Toutes les parties de la Bible se tiennent, à tel point que, telle une construction fragile d’allumettes, toucher à l’une des parties, c’est faire effondrer le tout. Petit à petit se sont ainsi imposés les livres de la Bible. Les Juifs les classèrent alors en 3 ordres, reconnus par Jésus Lui-même : la loi, les prophètes, les écrits (livres de sagesse).

4. La confirmation suprême

La confirmation la plus forte que l’Ancien Testament est la Parole de Dieu nous vient de Jésus Lui-même. Si, d’ailleurs, l’on croit qu’Il est le Fils de Dieu, la contestation s’arrête immédiatement. Car Jésus a confirmé de Sa bouche l’autorité divine de la Parole qu’Il avait alors en main. Constamment, Il disait : " Ne saviez vous pas ce que dit l’Ecriture " ou " selon qu’il est écrit ". Pour Jésus, le déluge de Noé ou le grand poisson qui avale Jonas ne posaient à sa foi aucun problème. Ces épisodes rapportés par l’Ecriture n’étaient pas des fables, des images, mais des faits réels. De même, Il confirma les existences d’Adam, Eve, Abel et Caïn leurs fils, de Satan, personnages dont l’historicité ou l'existence est si contestée aujourd’hui !

L’Ancien Testament n’est que la première partie de la Bible. Nous verrons dans un prochain billet comment s’est formé le Nouveau Testament et, surtout, avec quel soin les copistes juifs ont mis à recopier pendant près de 3 000 ans les textes sacrés.


Que sert-il à un homme de gagner le monde entier s'il perd son âme : Jésus

samedi 20 septembre 2008

Dieu, une béquille psychologique ?


Pour beaucoup de nos contemporains athées, la foi en Dieu s’apparente à une béquille psychologique pour des esprits faibles. Face à un monde menaçant, à la perspective de sa propre disparition, un esprit faible, pensent-ils, a besoin de se rassurer. Ne trouvant pas en lui-même les ressources suffisantes pour le tranquilliser, l’esprit faible se tourne vers Dieu, la Force toute-puissante, bienveillante et infaillible, seule capable de lui apporter la sécurité qui lui fait défaut. Une telle vision de la foi est-elle juste ? Possède-t-elle une part de vérité ? Essai de réponse !

La problématique

La réponse au jugement porté ici sur le besoin de croire dont fait preuve le croyant passe nécessairement par une réflexion sur les deux termes qui sont au centre de la question posée : Dieu et la notion de faiblesse. Intéressons-nous d’abord à la question de Dieu !

Dieu : quel Dieu ?

L’idée que Dieu serait une béquille psychologique rassurante pour les esprits faibles n’est juste… que si l’on considère Dieu comme une simple vue de l’esprit, une illusion, une projection imaginaire. Car, en vérité, rien n’est moins rassurant pour l’homme de savoir que Dieu, un Dieu créateur et tout-puissant réel existe. Il faut aussi le dire : beaucoup de nos contemporains sont athées par fuite, par refus d’envisager sérieusement la réalité de Dieu. Car la Bible nous parle de Dieu, non seulement comme Celui de qui tout vient, mais Celui vers qui tout va. Elle le présente comme un Dieu qui voit tout, sait tout, connaît tout de nos vies, de nos motivations, de nos arrière-pensées, Celui seul qui est capable de nous mesurer à l’échelle de la Vérité. Il faut donc pour considérer sa vie à la lumière de ce Dieu réel, non pas de la faiblesse, mais une bonne dose de courage et d’honnêteté, vertus qui, reconnaissons-le, sont tout sauf de la faiblesse.

Autre point à considérer au sujet de Dieu. S’il est commode de croire à un " Dieu " de son invention, il n’est pas aisé de côtoyer le Dieu réel. Car, en dehors de la réalité de son existence, Celui-ci possède une volonté, des exigences. Il n’est pas un Dieu que l’on puisse s’accommoder au gré de ses fantaisies. Il n’est pas un Dieu qui s’adapte aux goûts, aux modes du jour. Pour Lui, d’éternité en éternité, les mêmes noms recouvrent les mêmes réalités. Le contraire de la vérité (la demi vérité, l’exagération…) est le mensonge. L’infidélité (dans la pensée, le regard, les actes…) est une trahison. Le désir de mort (la haine, le meurtre…) est un crime. Etc, etc… Oui ! Il est bien plus commode de vivre en niant Dieu. Car, se faisant, on se fait le propre juge de ses actes. Et, avec la dose d’indulgence et d’excuse prodigieuse que l’on s’accorde toujours lorsqu’on est pris en défaut, il n’est pas étonnant en notre siècle centré sur l’homme que l’athéisme soit à ce point dominant.

La notion de faiblesse

Venons-en maintenant à cette notion de faiblesse, objet du mépris des athées qui, forts, n’ont pas besoin de Dieu ! Là aussi, il faudrait se poser la question de savoir qui se trouve dans l’illusion et dans la réalité. Car, faible, nous le sommes tous. Qui d’entre nous peut faire le brave et le malin face à la mort, la maladie qui survient sans crier gare ! Suis-je si fort que cela qu’en toutes circonstances j’ai la solution, je retombe toujours sur mes pattes ? Ne suis-je pas souvent moi-même confondu par mes propres limites, mes propres incohérences, mes inconséquences flagrantes ? Puis-je honnêtement me poser en tout temps comme modèle infaillible à suivre, sûr de tout, ayant bien le gouvernail de ma vie en main ? Suis-je certain de ne jamais avoir à sombrer soudainement dans les abîmes de mélancolie qui frappent tant de nos contemporains ? Suis-je si sûr de ne pas être pris un jour dans cette logique qui fait que, pour des milliers, le suicide devient la seule issue ? Si c’est le cas pour vous, je crains fort que vous ne déchantiez ! Je crains que vous ayez besoin d’apprendre à pleurer amèrement pour vous connaître un peu.

Oui ! l’impression de force que nous avons n’est qu’une illusion. Elle ne vaut que lorsque des circonstances concordantes nous sont favorables. Notre sécurité intérieure, nous le savons, est liée à des points de repères. Mais qu’advient-il lorsque tout s’effondre ? Bon exemple nous est donné aujourd’hui par l’effondrement successif des piliers sur lesquels repose le fragile équilibre de l’économie mondiale. Que d’ici peu un vent de panique général souffle sur le monde ne m’étonnerait pas. On verra alors ce qui reste de l’arrogance et de l’assurance de ceux pour qui le fric était leur sécurité !

Dieu, une béquille…

Dieu est-il une béquille psychologique pour esprits faibles ? En conclusion de l’analyse volontairement rapide que j’ai faite autour des deux notions principales de la question, je répondrais OUI et NON !

OUI, pour celui qui, de manière réaliste, se voit face à la réalité de la vie, du temps, de l’espace, de l’éternité… de Dieu. Oui, je le reconnais : je suis un être faible, fragile sur tous les plans. Je suis faible face à la colère qui peut m’emporter et m’amener à commettre l’irréparable. Je suis faible face à la force de mes désirs brutaux, animaux, débridés qui pourraient me conduire à tant d’aliénations. Je suis faible lorsqu’il s’agit de tendre la main, de secourir, de payer de ma personne pour aimer, aider celui qui est dans le besoin. Je suis faible face à la tentation de mentir lorsque la vérité à dire est trop difficile ou va me coûter. Je suis faible face aux puissances de la nature qui, en une seconde, peuvent détruire ce que j’aurai mis des années à construire. Je suis faible, je suis faible, je suis faible…

C’est parce que je suis faible, que je ne me considère pas comme le début et la fin de tout, que pour moi l’évidence s’impose. Si je suis faible, il existe dans l’univers une force qui est libre de la faiblesse. C’est la force de Celui qui soutient cet univers plein de faiblesse en existence. Et cette Force là m’invite, proposition incroyable, à rechercher Son appui pour pallier à mes immenses faiblesses. Ce que cette Force est pour l’univers, elle veut l’être pour moi. Cette puissance de soutien, dit la Bible, Dieu l’a mise à ma portée par Jésus-Christ. Il a été ici-bas la démonstration humaine, visible de cette puissance supérieure qui est dans le Dieu de l’univers. Il a guéri, ressuscité les morts, calmé la tempête, chassé des esprits mauvais… Surtout, Il a relevé l’abattu, soulagé le fautif de sa culpabilité, accueilli les rejetés. Partout où la faiblesse avait terrassé un homme, une femme, partout sa force les a remis debout. Parce que je suis candidat à la faiblesse, je le suis aussi pour être au bénéfice de Sa force, de Son secours, de Son assistance.

NON ! S’Il n’est pour vous qu’une abstraction, une construction de votre imagination, alors la béquille qu’il représente ne durera pas plus longtemps que l’illusion qui la soutient. Ils sont nombreux ceux que je rencontre et me disent ne plus croire en Dieu parce qu’Il les aurait déçu ! Comment le Dieu qui soutient l’univers pourrait-il décevoir, ne pas être à la hauteur des petits problèmes de ma vie ! Ce qui les a déçu, c’est le dieu qu’ils se sont fabriqués, qu’ils voulaient faire coller à leurs attentes et leurs désirs. Dieu s’est révélé sous la forme de propositions précises, concrètes, révélées dans la Bible. Qui les prend au mot avec foi ne saurait être confus, déçu ! C’est le défi qui vous est lancé ! Le relèverez-vous ?


Que sert-il à un homme de gagner le monde entier s'il perd son âme : Jésus

jeudi 11 septembre 2008

Le spectre de l'Antichrist

Manipulation ?



Reportage 11 septembre - Complot Part 01
envoyé par matt_Ou


On nous aurait menti ! L’idée selon laquelle l’effondrement des tours jumelles du Wold Trade Center, le 11 septembre 2001, suivi de la tour n°7 non percutée par un avion, ne serait pas le produit de la collision des avions, mais d’une démolition programmée (dont la collision est le prétexte) est aujourd’hui une probabilité. Le 7 septembre, une grande manifestation a eu lieu à Bruxelles, devant le siège du Parlement Européen pour réclamer la réouverture d’une enquête sur le 11 septembre. Les initiateurs de la manifestation ne sont pas des huluberlus extrémistes, mais des universitaires, des physiciens, des docteurs, des architectes, convaincus par l’observation et les lois physiques que l’effondrement des tours est un montage programmé. Je vous laisse écouter l’un d’entre eux ci-dessous.


Richard Gage Architects & Engineers for 9/11 Truth
envoyé par Weasreopen




Richard Gage Architects & Engineers for 9/11 Truth 2
envoyé par Weasreopen


La domination du mensonge


Nous savons tous quelque part que, dans le monde dans lequel nous vivons, le mensonge est monnaie courante. Mais de là à s’imaginer que ceux qui nous gouvernent, les médias qui nous informent, puissent ainsi délibérément nous tromper, nous présenter la version des choses qu’ils veulent que nous adoptions, il y a là un pas que nous avons du mal à franchir. La Bible, pourtant, ne nous cache pas la vérité. Elle nous dit clairement que le monde entier est sous la puissance du Malin (le Menteur, Satan). Elle sous-entend que, dans la période finale de l’histoire, les rois de la terre se ligueront contre le Seigneur et contre Son Oint (Jésus-Christ). Car, avec la venue de Jésus-Christ, c’est le règne du mensonge qui doit prendre fin. Nulle part, la Bible ne nous laisse entendre que nous devions prendre la parole d’un homme comme une parole de vérité. L’évangéliste Jean rapporte qu’au temps où Jésus était à Jérusalem plusieurs, voyant les miracles qu’il faisait, crurent en lui. Mais, ajoute l’évangéliste, Jésus ne leur faisait pas confiance, car Il les connaissait tous. Il n’avait pas besoin qu’on vienne lui apprendre comment sont les hommes. Il savait parfaitement à quoi s’en tenir au sujet de la nature humaine. Malheur, ajoute-t-elle ailleurs, à qui fais confiance à l’homme ! " Plus le mensonge est gros, plus facilement il est cru , disait Joseph Goebbels, chef de la propagande du IIIème Reich ". " Si vous dites un mensonge suffisamment gros, suffisamment longtemps, ce mensonge deviendra la vérité, affirme Neale Donald Walsh. " Sauf qu’une chose : c’est que face à la vérité, le mensonge perd sa puissance… comme la nuit doit laisser la place au jour lorsque le soleil pointe.

Les incidences du mensonge

Si la version officielle des actes commis le 11 septembre que l’on nous a présenté s’avère fausse, mensongère, les incidences sont considérables. Car tous les événements subséquents qui se sont produits depuis dans la politique mondiale reposent sur cette version. S’il y a eu intention délibérée de tromper, c’est qu’il y a derrière un projet, un objectif. Pour beaucoup, ce projet est celui des tenants du Nouvel ordre Mondial, expression de plus en plus présente dans la bouche de nos politiciens. Il a pour but de créer les chocs destinés à provoquer les psychoses rendant possible de faire passer les lois permettant la venus de ce Nouvel Ordre. David Rockfeller, tenant de ce Nouvel ordre, lui-même a dit : Nous arrivons vers l’émergence d’une transformation globale. Tout ce dont nous avons besoin, c’est de LA CRISE MAJEURE et le peuple acceptera le nouvel ordre mondial. La Bible parle de l’avènement dans les derniers temps d’un super-homme, appelé l’antichrist. L’avènement de cet homme, dit l’apôtre Paul, sera accompagné d’un déploiement de puissance, de toutes sortes de signes et de prodiges mensongers. Il usera de tout le pouvoir séducteur du mal et de toutes les tromperies que le péché prodigue à ceux qui se perdent. Nul doute que ce sera, comme il le fut pour Hitler, sur un fond de chaos et de crises majeures qu’apparaîtra ce faux sauveur du monde. Si le 11 septembre est une supercherie, il est probable que d’autres qui ont pour objet de choquer le monde, vont se produire pour aboutir à la Crise Majeure.

Attention, âmes sensibles : Vidéo sur la théorie des chocs de Naomi Klein

Le terrain de la Vérité

L’apôtre Paul n’est pas dupe lorsqu’il parle de l’impact qu’aura l’antichrist sur les consciences. "Dans ces pièges tomberont, dit-il, ceux qui n’ont pas voulu ouvrir leur cœur à l’amour de la vérité qui devait les conduire au salut. Voilà pourquoi Dieu fait passer sur eux cette puissance d’égarement qui pousse les hommes à donner leur adhésion au mensonge. L’heure est sans doute venue pour chacun dans le monde de faire le choix de la parole à laquelle il veut donner foi. Nous avons dans la Bible et en Jésus-Christ, une parole libre, revêtue de l’autorité de Dieu, une parole indépendante de l’avis des hommes, de leurs manipulations. C’est dans cette Parole que nous devons avoir foi. Elle seule ouvre la voie à l’espérance certaine, celle de la venue finale du Règne de Dieu. Le Nouvel Ordre Mondial (NOM) prétend être le système qui sauvera la planète de la ruine et de la guerre. La Bible affirme quant à elle : Il n’y a sous le ciel aucune autre NOM que Jésus-Christ par lequel nous devions être sauvé. A quel NOM voulez-vous croire ?
P.S : j'ai pris soin dans ce billet d'utiliser le conditionnel : si, si, si... L'avenir montrera quelle est la part de vérité et de mensonge qui existe, soit dans la version officielle, soit dans celle de ceux qui la controversent.
Que sert-il à un homme de gagner le monde entier, s'il fait la perte de son âme : Jésus-Christ

samedi 6 septembre 2008

Savez-vous reconnaître vos torts ?

Malaise relationnel

Vous êtes-vous arrivés de vous interroger sur ce qui était la cause majeure des problèmes humains, relationnels qui existaient sur cette terre ? Certes, il y a des évidences à ce sujet. Nul ne peut ignorer les fléaux que sont la famine, la pauvreté, la guerre… Pourtant, même si les choses peuvent changer rapidement, il faut le dire : aucune de nos sociétés civilisées n’a été exposé à ce type de problèmes au point qu'ils soient une priorité. Cet état de fait n’a cependant pas empêché de voir notre pays se trouver en tête des consommateurs de tranquillisants et le taux de suicide de jeunes et de personnes âgées monter en flèche.

Pour ma part, je suis sûr d’une chose. La principale maladie dont nous souffrons tous ne se trouve pas à l’extérieur de nous, mais en nous. Elle se trouve dans l’incapacité dont nous faisons preuve, pour notre bien et celui des autres, de prononcer ce petit et simple mot de 2 syllabes qui nous coûte tant : Pardon ! Interrogez-vous : quand la dernière fois avez-vous prononcer ce mot ? Vous en souvenez-vous ? Sinon, laissez-moi vous dire que cela fait trop longtemps que vous ne l’avez pas dit ? Et c’est sans doute la raison pour laquelle cela va si mal dans certaines de vos relations !

Demander pardon ! Jamais !

Allons un peu plus loin ! Demandons-nous (demandez-vous) pourquoi il nous est si difficile de prononcer ce petit mot ! Avec le temps que j’ai, j’aimerais que nous examinions quelques-unes des raisons invoquées et la solidité de leur pertinence :

1ère raison invoquée

" Je ne veux pas demander pardon, car le faire c’est perdre la face ! " Déjà, il me semble, nous sommes au cœur du problème. La véritable raison du refus de demander pardon ne tient pas d’abord à la défense de mes droits, mais de mon orgueil. Demander pardon, (ou reconnaître ses torts) c’est quelque part s’abaisser, s’humilier ; et ça, il n’en est pas question ! Pauvre homme ! Ne vois-tu pas que cette face que tu veux sauver, tu l’as déjà perdu… devant tout le monde. Cette propre justice que tu défends est comme un marécage où plus tu te débats, plus tu t’enfonces. Jusques à quand vas-tu rester dans cette position ridicule dans laquelle ta malhonnêteté, ton manque de courage face à la vérité deviennent de plus en plus flagrant ? Ne comprends-tu pas que le fait de demander pardon t’élèverait, te rehausserait dans l’opinion des autres, contrairement à ce que tu penses ? Préfères-tu être seul avec ta fierté ou en compagnie des autres dans la vérité ? A toi de choisir !

2ème raison invoquée

" Je ne suis pas le seul à avoir tort. Pourquoi devrais-je commencer ? " Tout simplement parce qu’il en faut bien un qui mette en route le processus de la réconciliation. Demander pardon ne signifie par nécessairement donner raison à l'autre. C’est reconnaître la part qui est la mienne dans le problème (les attitudes, le comportement) qui nous a opposé. Je te le dis parce que je l’ai vécu. En refusant de pardonner comme de s’humilier, c’est bien à soi qu’on fait le plus de torts. C’est chez soi que s’opèrent les plus grands ravages. Vas-tu passer ton temps à changer de plus en plus de trottoir, le nombre de personnes que tu croises avec qui tu es brouillé ne cessant d’augmenter ! Et puis, les choses ne sont pas si simples. Il faut parfois continuer à cohabiter, à travailler ensemble. Que vas-tu faire : pourrir la vie des autres et la tienne avec ! Franchement, elle est si courte qu’il n’en vaut pas la peine !

3ème raison invoquée

" De toutes façons, cela ne changera rien ! " Tu ne peux pas le savoir ! Il y a ce que tu peux voir et ce qui se passe au plus profond de la personne. En demandant pardon, tu brises le cycle infernal de la vengeance et de la rancœur qui ne se justifie que par une attitude correspondante en face. Qui sait si, dans une semaine, un mois, 6 mois, ce que tu as semé dans le cœur de l’autre ne vas pas finir par porter du fruit ! Et même si cela ne change rien, tu as bien fait ! Car, au moins, tu as fait ta part ! Tu peux être en paix sur ce coup là ! Si tu as été sincère, tu n’as plus rien à te reprocher ! Et si tu peux réparer quelque chose pour valider ton acte, c’est encore mieux !

Témoignage

Pour ma part, cela fait 24 ans bientôt que je suis marié. Demander pardon est, à mon sens, un des actes majeurs (si ce n’est l’acte) qui puisse garantir la pérennité d’une union. Je ne sais pas combien de fois je me suis "humilié" devant ma femme, mes enfants pour mes erreurs, des accès de colère injustifiés, des actes d’égoïsme, des manquements petits ou grands… C’est un peu facile, direz-vous ! Si c’est vrai, d’autant plus devriez-vous le faire, vous répondrai-je ! Demander pardon, c’est faire passer l’amour et la considération pour les autres avant soi, son amour propre. Je ne suis pas sûr que ce soit là la chose la plus facile pour chacun de nous.

Il m’a pardonné !

Je ne voudrais pas finir cet article sans vous dire d’où j’ai appris cette " habitude ". Elle vient de deux prises de conscience successives et complémentaires qui se sont produites dans ma vie. La première est celle du sale type que je pouvais être. Plus je me connais, plus je découvre que je suis un gouffre de potentialités de mal, d’égoïsme, de mensonge (ou de demi-vérités), de corruption… Comment pourrais-je prétendre être juste, avoir raison constamment. Ce serait ajouter à cela un aveuglement et un orgueil insensés ! La seconde prise de conscience vient de l’expérience que je fais chaque jour du pardon… de Dieu pour ce que je suis. J’ai compris que Dieu m’a tellement aimé qu’Il a donné Jésus-Christ pour que mes fautes soient effacées. Face à un tel prix, qui suis-je, d’une part, pour ne pas pardonner à qui me fait du tort, et, d’autre part, pour me murer dans une fierté de si mauvais aloi ! Je termine avec deux pensées sur le pardon : On craint de s’abaisser en pardonnant et c’est le pardon qui élève. Celui qui ne peut pardonner brise le pont sur lequel il doit lui-même passer.

Que sert-il à un homme de gagner le monde entier s'il perd son âme : Jésus