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lundi 31 décembre 2012
2013 arrive... !
Que nous réserve 2013 ? La force de Dieu peut vous donner de porter tous les fardeaux que la nouvelle année vous imposera ! Meilleurs voeux de communion avec Christ pour cette année !
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lundi 24 décembre 2012
samedi 15 décembre 2012
Problèmes réels et dérivés
Illustration
biblique
Alors que les Israélites souffraient
de la domination des Madianites, le livre des Juges rapporte que Dieu envoya
auprès d’eux un prophète porteur d’un message : Juges
6,1 à 10. Curieusement, le prophète ne parle jamais des Madianites. Il s’adresse
à Israël en révélant où se situe le vrai problème qui est à l’origine de leur situation.
Le prophète n’a pas pour but de nier que les Madianites existent et font
souffrir les Israélites. Ce qu’il veut mettre en valeur est que ceux-ci ne sont
que les conséquences d’un problème sous-jacent qui est la vraie cause du
malheur que vivent les Israélites. Et c’est à leur relation avec Dieu qu’à à
faire ce problème.
Apparence
et réalité
Deux types de problèmes
existent dans nos vies. Les premiers sont les problèmes apparents, ceux qui
sont visibles à la surface de notre être. Les seconds sont cachés. Ils sont
plus profonds et ne sont pas immédiatement détectables au regard. Ces problèmes,
que je qualifierai de vrais, sont la cause des autres que j’appellerai plutôt
dérivés. Les problèmes dérivés ont leur utilité. Ils sont les symptômes
visibles d’un mal plus grave, caché. Dans le contact avec une personne qui a un
problème, nous ne pouvons commencer qu’avec les problèmes dérivés. C’est à
cause de ceux-ci que, souvent, les personnes concernées consultent psychologues
ou psychiatres. Une analyse sérieuse met rapidement en lumière le fait que ce n’est
pas là que se situe la vraie difficulté, mais dans le rouage complexe des sentiments,
raisonnements et faux systèmes de défense et de protection qu’a construits une
personne autour d’une difficulté fondamentale.
Exemple
Imaginons un cas pratique fictif
pour mettre en lumière cette réalité :
le cas d’Eric
Eric est reconnu par son
entourage comme quelqu’un de compétent, consciencieux et fidèle dans ce qu’il
fait. Pourtant, manifestement, il n’en juge pas ainsi. Eric est peu sûr de lui.
Il a constamment besoin d’être rassuré, approuvé. S’il sent qu’il est mis en
question, Eric s’effondre. Il baisse les bras, ressasse des pensées négatives
envers lui-même et n’est pas loin de démissionner. Eric se rend bien compte que
cette pitié de lui-même qui s’empare de lui ne l’aide pas. Mais il ne sait pas
comment réagir autrement.
En creusant plus à fond dans la
vie d’Eric, on se rend compte que sa réaction a des causes. Eric a eu une
jeunesse difficile. Il a grandi avec des parents qui n’ont jamais su lui
montrer qu’ils l’appréciaient. Pire, il a toujours entendu des jugements
dévalorisants à son encontre. L’image négative que porte Eric sur lui-même constitue
le soubassement sur lequel s’est construit sa personnalité. Ce soubassement agit en lui comme une caisse
de résonnance. Dès qu’Eric entend une remarque négative, même minime, celle-ci
fait immédiatement écho à son passé… et confirme en lui les mots qu’il a
toujours entendus le concernant. Qu’est-ce qui peut aider Eric ?
Une
nouvelle identité
Comme les Israélites ne
pouvaient se sortir de leur situation hors du cadre de leur relation avec Dieu,
il est impossible à quiconque de se sortir de ses problèmes émotionnels et réactionnels
hors de ce cadre. Les problèmes de chacun, comme ceux d’Eric, ont tous à faire
avec la perception que chacun a de son identité profonde. Tant qu’Eric vivra
sur la base de ce qu’on a dit de lui, il lui sera impossible de se détacher des
réactions de défense que son Moi blessé a construit autour de lui.
Ce dont Eric a besoin est d’entendre
une nouvelle parole, une parole libératrice. Cette parole doit dépasser, aller
plus loin que celle qu’il a entendue de ses parents. Elle doit venir d’une
instance supérieure, une instance qui a l’autorité d’effacer ou de corriger ce
qui était faux dans les paroles entendues et les réactions engendrées. Cette parole
libératrice ne peut venir que d’une seule source : Dieu, le Créateur
suprême d’Eric.
Que va-t-il lui dire, ce Dieu
qui a créé Eric ? Deux choses essentielles. La première pourrait être
décourageante, mais elle est nécessaire à entendre de la part d’Eric s’il veut
apprécier à sa juste valeur la seconde. La première parole de Dieu est que, si
Lui, Dieu, devait juger Eric sur sa vraie valeur, Son jugement serait d’une
gravité bien supérieure à tout ce qu’il a entendu. La première chose qu’Eric
doit accepter et reconnaître est qu’il est pécheur. Eric peut à la rigueur
satisfaire les attentes de ses parents envers lui. Il est, par contre,
incapable de satisfaire par lui-même celles de Dieu. Il n’y a aucun avenir
paisible pour Eric s’il continue à chercher en lui-même ou chez les autres le
fondement sur lequel il pourra construire son acceptation de lui-même.
La seconde parole que Dieu fera
entendre à Eric est que, bien que le connaissant parfaitement dans tous les détails
de son être, Dieu l’aime et l’accepte sans condition. Cette acceptation
gratuite de Dieu porte un nom magnifique dans la Bible : la grâce. Si la
grâce de Dieu est inconditionnelle pour nous, elle n’est pas gratuite pour
Dieu. Elle n’est possible que parce que Jésus-Christ, le Fils de Dieu fait
homme, après avoir vécu la seule vie humaine qui réponde aux attentes de Dieu,
a pris à son compte tout ce qui aux yeux de Dieu nous rendait détestables,
haïssables. Désormais, Eric n’a plus besoin de combattre pour trouver sa vraie
valeur. Il l’a trouvé au travers du Christ. Il peut savoir qu’il ne sera jamais
rejeté par Dieu, quand même il se décevra et décevra encore les autres !
Conclusion
De quelle nature est votre
problème apparent ? Est-ce un problème avec les autres ? L’autorité ?
L’argent ? De quoi, au fond de vous-mêmes, avez-vous peur ? Quel
besoin, quel manque recherchez-vous réellement à satisfaire ? Quel qu’il
soit, sachez que tant que vous vous débattrez avec vous-mêmes ou les autres,
vous ne trouverez pas la paix ! Reposez-vous sur Christ seul ! Il est
votre sécurité, le fondement sur lequel vous pouvez construire une image juste
de vous-mêmes : ni écrasée, ni surévaluée ! C’est à Lui seul que je
dois mon salut !
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lundi 3 décembre 2012
Culture et contre culture
Gustave Thibon
Gustave Thibon, philosophe
français, était un vrai maître à faire penser. Pendant un demi-siècle, il a
donné d’innombrables conférences et écrit de multiples articles. Il est aussi l’auteur
de plus de 20 ouvrages de réflexion et de sagesse. Plusieurs de ces citations
sont célèbres. Décédé en janvier 2001, il nous a laissé un article sur le
danger de l’appauvrissement de la culture et de l’intelligence que notre temps
chaotique ferait bien de méditer.
Culture et infini
L’homme cultivé n’est pas celui
qui résout – ou croit résoudre – les problèmes, mais celui qui les creuse et
qui, en les creusant, voit le mystère infini qu’ils recouvrent. Pour l’esprit
primaire, il n’y a pas de mystère, mais seulement des problèmes, et la marge d’inconnu
qui subsiste encore dans la nature s’effacera peu à peu, à mesure que la
science progressera. Pour l’homme cultivé, il y a non seulement de l’inconnu,
il y a de l’inconnaissable, et plus il avance dans la connaissance des choses,
plus il prend conscience de l’irréductibilité de l’inconnaissable, car la « réalité »
suprême n’est pas accessible à l’intelligence discursive.
Carences de l’inculture
Il faut dire d’abord que le
manque de culture suffit à frapper de stérilité toutes les données de l’information.
Que signifie un évènement pris en lui-même, un évènement qu’on ne peut pas
situer et dont on ne sait pas évaluer l’importance faute de pouvoir le relier à
un ensemble de connaissances ? L’homme sans culture, promené par l’information
dans le labyrinthe des évènements, manque de fil conducteur pour se reconnaître
dans cette cohue de nouvelles que la presse et la radio déversent sur lui tous
les jours.
Le mal du siècle
Le vrai, le faux, le bien, le
mal ne sont plus des critères : ce qui importe, c’est de répondre aux
goûts de la foule, c’est le succès. Pour l’obtenir, il ne s’agit pas d’éclairer
les intelligences et encore moins d’élever les âmes, mais de distraire et d’exciter
les esprits. La surenchère dans l’inédit, l’extraordinaire et le formidable
mène en droite ligne à l’inanité et à la platitude. « Tout ce qui est exagéré est insignifiant » disait Talleyrand.
Quoi de moins inédit et de plus banal que ces révélations fracassantes, ces « secrets »
et ces « confidences » divulguées à des millions d’exemplaires, cette
exploitation du scandale autour des perversions sexuelles ou des crimes – deux réalités
psychologiques très pauvres et qui n’ont pas autre chose à nous révéler que
leur néant ? Ce n’est que « le
spectacle ennuyeux de l’immortel péché » comme disait Baudelaire. L’usage
des toxiques les rend nécessaires : il n’en fait pas pour autant des
aliments.
A qui profite l’inculture ?
Enfin, c’est en tant qu’instrument
idéal des puissances financières et politiques qui se servent d’elle pour
ruiner notre liberté de l’intérieur, que l’information s’oppose le plus
radicalement à la culture. Nous n’avons pas à rappeler ici tout ce qui a été
dit sur le viol des foules, les techniques d’avilissement, la mise en condition
de l’humanité. La propagande est la plus facile et la plus efficace des tyrannies
(Gustave Thibon a traversé les deux guerres !).
Résistance
Nous nous bornerons à évoquer,
pour conclure, quelques moyens de résistance à l’information malsaine. La culture
joue ici un rôle essentiel : un homme cultivé sait garder ses distances à
l’égard des évènements et des propagandes ; il accueille et il élimine à
la façon d’un organisme vivant ; il a assez le sens et le goût du vrai
pour flairer le mensonge et, s’il est chrétien, il a assez de foi pour être
exempt de crédulité. Car c’est un fait d’expérience courante que la crédulité
est le propre des hommes sans foi. « Quand
on ne croit plus en Dieu, disait Chesterton, ce n’est pas croire en rien, c’est
pour croire à n’importe quoi. » mais la culture, comme la foi, exige
un soubassement social. Il importe donc avant tout, pour faire face aux
puissances anonymes qui dirigent l’opinion, de créer des îlots de résistance,
des groupes d’hommes concrètement liés les uns aux autres par le même idéal, la
même foi. A l’intérieur de la cité technocratique et totalitaire qui règne « par la force et la grimace »,
nous avons à restaurer une cité fraternelle, une cité temporelle qui, au lieu d’écraser
les individus sous la pesanteur des idoles, soit un lieu de passage vers la
Cité de Dieu.
Quelques citations de Gustave
Thibon
L’amour sans éternité s’appelle
angoisse ; l’éternité sans amour s’appelle enfer.
La fraternité n’a pas ici-bas
de pire ennemi que l’égalité.
Etre dans le vent : une
ambition de feuille morte.
Avoir la foi, c’est faire
crédit à Dieu.
La foi consiste à ne jamais
renier dans les ténèbres ce qu’on a entrevu dans la lumière.
Il est malaisé de composer avec
le monde sans se laisser décomposer par le monde.
La société devient enfer dès qu’on
veut en faire un paradis.
Rien n’est plus vide qu’une âme
encombrée.
L’amour commence par l’éblouissement
d’une âme qui n’attendait rien et se clôt sur la déception d’un moi qui exige
tout.
On n’échappe à l’obéissance à
Dieu que pour choir dans la servitude.
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vendredi 23 novembre 2012
La réalité sombre du lobby homosexuel
La source
spirituelle
La
révolution sexuelle et les revendications diverses du mouvement homosexuel
s’inscrivent dans un mouvement organisé pour déconstruire activement la société
actuelle. Dans cette optique, Lawrence Olivier, professeur de science politique
à l'Université du Québec à Montréal, spécialiste de l'œuvre de Michel Foucault,
et défenseur des droits homosexuels confirma ce but bien spécifique :
« Seule la communauté homosexuelle est libératrice, c’est-à-dire,
capable de transformer la société »
Cette
mouvance découle en réalité de la philosophie du Nouvel-Âge (ou New Age en
anglais). Il n’est qu’à comparer leur étendard pour le voir : tous deux
utilisent l’arc-en-ciel qui représente, pour eux, le pont entre l’âme humaine
individuelle et le « grand esprit universel » (Lucifer soi-même). Ce
symbole a été détourné de son origine biblique qui représente l’alliance
offerte par Dieu après le déluge à "tous les êtres vivants" (Genèse,
chapitre 9, versets 12 à 17). On retrouve la même tactique de déformation
du message divin que celui du serpent dans le jardin d’Eden.
Dans le
Nouvel-Âge, le culte élevé à la déesse mère de l’hindouisme s’inscrit à
l’encontre du Dieu « mâle » du judaïsme, du christianisme et de
l’islam. Les mouvements Wicca et « Women’s spirituality » poursuivent
aujourd’hui cette bataille contre le christianisme « patriarcal ».
Plus encore, il est dans l’ordre des choses de combattre la dualité sexuelle
qui est, comme toute distinction, une « hérésie » de l’âge du
Poisson. Le Nouvel Âge, lui, cultive l’hermaphrodisme, c’est-à-dire le principe
de l’existence des deux sexes, ou des caractères qui leur sont liés, dans une
même créature humaine ; le Ying /Yang est le symbole de cette fusion
des contraires dans une même unité.
Le but caché
de la pansexualité
La
pansexualité, tout comme le panthéisme, est une résultante de cette philosophie
du Nouvel-Âge. Le panthéisme, en affirmant que Dieu est tout, transforme
les hommes en Dieu à la manière de Satan qui disait à Adam et Ève « Vous
serez comme des dieux » (Genèse 3 : 5). La pansexualité se
définit comme étant l’attirance pour toutes les personnes sans tenir compte de
son sexe. Le partage de la sexualité avec tous ses voisins. La sexualité ne
serait donc plus réservée à ce qu’il y a d’intime mais bien plus à ce qu’il y a
d’universel. Certains blogs présentent la chose comme morale en déformant le
message divin encore une fois à la manière de Satan dans le jardin
d’Eden : « Il est important de ne pas réprimer notre pansexualité
et de la vivre librement et avec bon sens. La répression et l'interdiction de
l'instinct naturel créent la frustration, qui se traduit souvent en
comportement antisocial et violent. Le bon sens est contenu dans l'expression:
"Ne fais pas à autrui ce que tu ne voudrais pas qu'on te fît!" »
Les
revendications homosexuelles donnent donc de l’eau au moulin du malin pour
faire croire aux hommes qu’ils sont dieu (et ne sont donc plus dépendants d’une
certaine morale) et pour détruire l’ordre naturel créé par Dieu, notamment
l’identité sexuelle. Une sorte de nihilisme social en quelque sorte. Mais cela
va même plus loin.
Le but
spirituel de cette révolution sexuelle est d’asservir l’homme encore plus et
non de le libérer comme le prétendent ceux qui la soutiennent. Aldous Huxley,
membre de l’élite mondiale et en ce sens connaisseur des buts définis pour les
décennies à venir (aux dépens des hommes politiques soumis à cette élite),
écrivit dans son livre Le meilleur des mondes (1948): "Au fur et
à mesure que la liberté politique et économique diminue, la liberté sexuelle a
tendance à s'accroître à titre de compensation. Et le dictateur sera bien avisé
d'encourager cette liberté. S'ajoutant au droit de rêver sous l'influence de la
drogue, du cinéma, de la radio, elle contribuera à concilier avec l'esclavage
ceux dont il est le destin." Aujourd’hui la liberté politique et
économique des citoyens se réduit de jour en jour aux dépens d’une étatisation
constante et d’une mondialisation grandissante. Il est important ici de
réaliser ce but qui n’est pas du tout visible dans les colonnes de nos médias
car eux-mêmes ne le réalisent pas (ou ne veulent le divulguer).
L’asservissement des hommes est donc au cœur du projet.
L’enfant
objet
En
institutionnalisant le mariage entre homosexuels, l’Etat et les bâtisseurs de
la Nouvelle Babylone brisent le lien entre le don de la vie et la
relation amoureuse durable. De plus, le droit à l’enfant remplaçant le droit de
l’enfant, l’étape suivante est logique. L’embryon humain va devenir l’objet des
manipulations les plus sacrilèges. La dissociation entre l’amour et la
fécondation cache une autre rupture : celle entre l’âme humaine et la
matière en laquelle elle s’incarne que veulent imposer sournoisement les
ennemis de la foi en Dieu. Déni orgueilleux du caractère spirituel et donc
sacré, de la personne, réduite à un amas de cellules. La révolution sexuelle a
ainsi pour but de détruire le plan de Dieu sur l’amour humain et la
procréation. En 1986, il y a donc plus de 45 ans, Elisabeth Badinter annonçait
déjà dans L’un et l’autre : « Aujourd’hui, on peut être
enceinte sans faire l’amour, emprunter un ovocyte à X, du sperme à Y, féconder
le tout in vitro, se faire réimplanter l’embryon, ou le faire porter par une
autre. Il n’est peut-être pas loin le temps où une mère artificielle pourrait
se substituer à une mère de chair et de sang, car elle veut voir créer un
nouvel être humain. »
Mais
comme l’écrit l’apôtre Pierre, le diable rôde comme un lion rugissant (1 Pierre
5 : 8), qui n’est jamais rassasié de ses revendications immorales. Ainsi,
à propos du lobby homosexuel Marianne écrivait le 15 Mars 2003 : « Il
lui faut sans cesse des combats, des revendications, des pressions pour se
sentir être parce qu’il ne peut plus éprouver l’excitation vitale que sous la
forme de la persécution : celles dont il se dit menacé justifiant celles
dont il demande la mise en œuvre ». Contrairement à ce que prétendent
les militants gays, l'indifférence que la société manifesterait est leur plus
grande angoisse.
Le
mensonge et l’omerta sont les plus grandes armes de déstabilisation de ce
mouvement. Déformation des statistiques, mise en sourdine des conséquences de
l’adoption par des couples homosexuels sur les enfants, refus de parler des
problèmes psychologiques des homosexuels, entêtement pour ne pas réaliser les
conséquences de la transformation de l’institution du mariage, etc.[1]
Fausse
tolérance
Le problème,
le vrai, c’est cette exigence, cette obsession du droit-de-l’homme héritée des
« Lumières » vacillantes, qui s’attache à un égalitarisme universel
dont on ne voit pas où pourrait se fixer la limite. Untel est chinois, j’ai le
droit d’être chinois ; un tel est riche, j’ai aussi le droit d’être
riche ; etc. Et si je n’y parviens pas, c’est à la société, à l’Etat, de
satisfaire mon exigence. La tolérance est leur cri de ralliement mais la
tolérance à leur manière. Ainsi eux ne l’appliquent pas quand il s’agit de
respecter la foi des chrétiens[2].
En
conclusion, le mouvement homosexuel est un mouvement ayant pour but d’aliéner
les hommes pour mieux les manipuler en changeant leur identité sexuelle, leur
lien avec leur Créateur, et en brisant la famille. La philosophie qui se cache
derrière est une philosophie sombre qui prend ses racines dans le Nouvel-Âge,
plateforme où est louée Lucifer. En ce sens, le but de cette mouvance de
recréer un homme en se prenant pour le Créateur n’est donc pas surprenant. Il
s’agit donc de reconstruire une nouvel ordre social en détruisant le mariage
traditionnel. Margaret Sanger, féministe et pro-avortement disait
d’ailleurs : « le lit du mariage est l’influence la plus délétère de
l’ordre social ».
[1] Pour des détails chiffrés et spécifiques, on
se réfèrera au livre « De la Dictature du Mensonge à la Libération » http://sionway.blogspace.fr/1787101/Livre-De-la-dictature-du-Mensonge-a-la-Liberation/
[2] Voir la caricature blasphématoire de Charlie
Hebdo http://www.facebook.com/photo.php?fbid=479518382071305&set=a.106706332685847.10430.106626879360459&type=1&theater
Source : SIONWAY
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mardi 13 novembre 2012
Dérive sécuritaire
En réflexion sur le déplacement
toujours plus rapide des normes éthiques traditionnelles, j’ai été interpellé par l’analyse faite par
Jean-Claude Guillebaud dans son livre « La tyrannie du plaisir »
(Editions Seuil). Je vous la livre ici ! Quand une société veut se libérer
de ce qu’elle considère comme une prison morale, quand elle cherche à raser,
niveler toutes les valeurs pour les mettre à égalité, que lui reste-t-il comme
recours, si ce n’est la dérive sécuritaire !
Dérive
sécuritaire
Deux notions ont colonisé
durant ces dernières années l’univers du droit : celle de violence et celle
de sécurité. Le Nouveau Code pénal, promulgué en 1993, en porte à lui seul
témoignage. Le titre du chapitre sur les violences sexuelles a changé de
nom : non plus les « attentats contre les mœurs », comme le
voulait le texte depuis 1810, mais « les agressions sexuelles », non plus
l’allusion à la pudeur mais l’allusion exclusive à la violence.
Si l’aspect répressif du droit
l’emporte de plus en plus, ce n’est pas le fait du hasard. « Les débats
parlementaires sur le sujet furent symptomatiques de la difficulté
contemporaine à repérer une norme à laquelle se référer dans un moment
historique où les places respectives des hommes et des femmes se sont
brouillées et où leurs relations sont devenues une question sans réponse à
priori : Alain Ehrenberg. »
Le désarroi judiciaire
Le juridique voit son statut
subitement rehaussé dans nos sociétés démocratiques. Alors qu’on lui demandait
jusque-là de pacifier les rapports sociaux, de servir de relais à l’action de l’Etat
ou de protéger les mœurs, voici que d’un coup il est prié d’organiser le monde.
Lorsque les religions désertent l’horizon démocratique, que les idéologies sont
en mal d’utopies et que l’Etat-providence est à bout de ressource, c’est vers
le droit que l’on se retourne pour exiger la justice.
Nous sommes tous témoins –
directement ou par médias interposés – de ces situations rocambolesques qui
voient des magistrats ou des policiers impliqués, à leur corps défendant, dans
des conflits privés qui opposent non plus des intérêts juridiquement identifiables
mais des croyances irréductibles, des conceptions du monde, des morales
antagonistes. Ce qui leur est alors demandé, ce n’est plus seulement de dire le
droit mais d’édicter une valeur, de fixer une norme morale ou philosophique.
Les voilà promus gardiens non plus exclusivement de la loi mais du sens,
thaumaturges malgré eux, chargés de faire des miracles.
Angoisse individuelle
Confronté à l’illisibilité,
voire à la disparition des normes, l’individu occidental se sent écrasé, en
effet, par le poids d’une responsabilité que plus rien ne vient guider. Comme
le disait Marcel Gauchet en 1985, « l’individualisme libertaire s’est mué
en individualisme peureux car le déclin de la religion se paie en difficulté d’être
soi. Nous sommes voués à vivre désormais à nu et dans l’angoisse ce qui nous
fut plus ou moins épargné depuis le début de l’aventure humaine par la grâce
des dieux. A chacun d’élaborer ses réponses pour son propre compte. »
Misère et fragilité de l’individu,
en effet ! La nouvelle liberté des mœurs, dont plus personne n’est capable
de fixer les limites, a pour conséquence de faire supporter à l’individu des
responsabilités de plus en plus lourdes, de l’épuiser psychologiquement dans
des auto-contrôles permanents. Individualisme d’autant plus difficile à assumer
concernant les mœurs que, dans leur incohérence désinvolte, nos sociétés
continuent d’exhiber ce qu’elles répriment et de vendre à l’encan ce qu’elles
prohibent. Juges et policiers se voient assignés la mission de prendre en
charge cet illogisme. « Le droit n’est plus nulle part et il est partout,
dévalorisé dans sa signification, survalorisé dans son pouvoir : IrèneThéry, spécialiste du droit de la famille. »
Le recours aux experts
Comment le juge peut-il
échapper à ce piège ? C’est bien simple : en se défaussant, à son
tour, sur un autre protagoniste, l’expert psychiatre et le médecin. Le rôle
grandissant joué dans les prétoires et auprès des magistrats par les experts de
toutes sortes – psychiatres, sexologues, sociologues ou neurologues – est l’un
des phénomènes les plus inquiétants et les moins souvent dénoncés qui soient.
Rétifs à tout discours moral normatif, instinctivement rebelles à tout jugement
de nature éthique, fondé sur la croyance et la responsabilité, nous capitulons
sans problème devant la fausse majesté du médical. Nous redevenons des superstitieux
idolâtres face au « savant » qui énonce ses conclusions.
Il faut voir avec quelle
facilité apparente, au sujet de tragédies familiales ou personnelles, le
verdict d’un de ces experts est pieusement reçu, de préférence à toute autre
considération. Rejetant avec dédain le moraliste, le philosophe ou le prêtre,
nous consentons ainsi à faire de Diafoirus notre nouveau directeur de
conscience.
Ce recours empressé à des
savoirs, dont nous préférons oublier qu’ils sont aléatoires, contestables,
falsifiables, est une superstition au sens propre du terme. Les psys sont
ainsi, malgré eux, mis à la fois en place de sorciers et d’auxiliaires de justice ;
à ce titre, ils ne peuvent qu’être en faillite. Si à moyen terme cette logique
devait continuer à organiser les incidences de la psy et de la justice, la
chasse aux sorcières risque d’être bientôt ouverte, surtout si les psys, cédant
à la tentation de la toute-puissance qu’on leur propose, ne s’acharnent pas à
dire qu’ils ne sont ni des sorciers ni des illusionnistes.
Conclusion
Le juge et le docteur sont
devenus les gardiens du droit. Orphelins du sens, nous attendons de leur
science qu’elle nous désigne des repères minimaux, maigres succédanés des
adhésions éthiques ou religieuses de jadis. Le préjudice, le risque, le coût,
la pathologie, le Code pénal, la vengeance émotive et médiatisée : telles
sont les nouvelles régulations dont nous acceptons dorénavant la tyrannie.
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