samedi 26 mars 2011

Guérisseurs : attention danger !

Les nouveaux guérisseurs, au-delà du secret

« Avec les progrès de la science et de la médecine, on pensait les guérisseurs en voie de disparition. C’est tout le contraire ! Confrontés à la souffrance, à la maladie, les Français sollicitent plus que jamais, en parallèle avec la médecine traditionnelle, les hypnotiseurs, rebouteux, coupeurs de feu, énergéticiens… Quelles raisons motivent ce détour par l’invisible ? Qu’en pensent les médecins et les scientifiques ? »

Après un an d’enquête, France 3 nous a offert ce mercredi un documentaire riche d’intérêt sur le sujet de ces « médecins » pas comme les autres. Autour de 15 000 en France, les guérisseurs, magnétiseurs et autres rebouteux sont depuis toujours perçus comme une alternative possible à la médecine traditionnelle. Une question se pose : si, parmi eux, on compte un certain nombre de charlatans, d’où vient le don de ceux dont la pratique semble efficace ? A qui ou à quoi a-t-on réellement à faire ? Je vous propose pour y réfléchir une réflexion et un témoignage.

Les guérisseurs

Tous les guérisseurs ne se ressemblent pas. Ils diffèrent en premier lieu par les moyens qu’ils utilisent pour pratiquer leur science. Si tel guérisseur opère sous hypnose, tel autre agit par simple concentration. Pour son collègue, il suffit de tenir le malade aux poignets pour déterminer sa pression sanguine et, à partir de ce fait, établir un diagnostic et prescrire des remèdes. Beaucoup de guérisseurs, mais pas tous, utilisent un pendule soit sur tout le corps du patient, soit sur l’urine, le sang, une mèche de cheveux, un vêtement ou une simple photo du malade. Puis, sur la base des indications reçues, ils déterminent le remède approprié.

La plupart des guérisseurs estiment avoir reçu un don, appelé parfois fluide. C’est le fluide qui, par imposition des mains, passe magnétique ou effleurement de la peau, opère sur le mal détecté. Le fluide sert pour certains de transfert de la maladie de la personne malade sur le guérisseur lui-même. Si beaucoup pensent avoir un don naturel , d’autres prétendent le tenir d’une autre source. Certains guérisseurs allient clairement leur diagnostic à des pratiques occultes déclarées, telles la chiromancie, l’astrologie ou la médiumnité spirite. D’autres, par contre, sont convaincus que leur privilège est d’origine divine. Après tout, le Christ n’était-il pas un guérisseur, le plus grand que le monde ait connu ?

Quoique provoquant l’étonnement, les guérisseurs d’aujourd’hui n’ont rien trouvé d’inédit, pas plus, du reste, que les radiesthésistes. Les Grecs, les Romains, et plus tard les Scythes et les Germains avaient aussi recours aux radiesthésistes. La Bible, en les condamnant, fait référence à ces pratiques païennes qui, à ses yeux, relèvent de la science divinatoire. Mon peuple, reproche Dieu à Israël, interroge son morceau de bois, c’est son bâton qui lui parle ; un souffle de prostitution les égare, ils se prostituent loin de Dieu : Osée 4,12. Le terme employé par le prophète pour dénoncer ici la pratique de la radiesthésie n’est pas anodin. Sur le plan spirituel, la prostitution est le fait pour le peuple de Dieu, de communier à d’autres esprits, de s’unir à d’autres sources de puissance que celles de Dieu.

Pour qui n’y connaît rien au domaine du nucléaire, le plus sage est sans nul doute de se tourner vers un expert. N’est-ce pas là d’ailleurs ce que nous faisons tous aujourd’hui, à l’écoute de la catastrophe qui se passe au Japon ? S’il y a bien quelqu’un qui soit un expert en ce qui concerne le domaine caché, invisible des puissances spirituelles, c’est Dieu Lui-même. De même que nous avons foi en la parole d’un expert dans quelque science que ce soit, la chose la plus intelligente que nous puissions faire pour discerner ce qui vient de l’invisible est de nous adresser à Dieu. Lui seul, parce qu’Il est l’Esprit le plus élevé, est en mesure de nous guider et de nous garder de tous les pièges tendus sur le chemin de quiconque s’aventure naïvement dans les voies de l’occultisme. Ouvrons donc la Bible, la Révélation qu’Il nous a laissé. Elle est le mètre étalon fiable par lequel se mesure la validité de toute expérience spirituelle.

Divination : danger mortel !

La divination cherche à connaître le cours de l’histoire passée, présente ou future, que cette histoire concerne la société ou un homme en particulier. Elle use de moyens si nombreux qu’il est impossible de les citer tous. Les plus connus sont l’astrologie, la cartomancie ou la chiromancie. Mais on pourrait citer aussi l’alphitomancie (divination par le pain d’orge), l’anthropomancie (divination par l’inspection des entrailles), la cléromancie (lire la bonne aventure par le sort jeté), l’oomancie (divination par les œufs), la pégomancie (divination par l’examen des eaux de fontaine), l’oniromancie (divination par les songes), la pyromancie (divination par la couleur et la forme des flammes) ou la divination dans le simple marc de café. Toutes ces « mancies » sont détaillées dans de nombreux manuels adéquats, pratiquées et enseignées par des milliers de personnes. Toutes font plus ou moins appel à trois choses :

1. la clairvoyance, c’est-à-dire la perception sans l’intermédiaire d’aucun sens connu, la prévision sans indice rationnel, d’un fait passé, présent ou futur, ignoré du devin, mais aussi parfois du consultant. C’est ce que les occultistes appellent parfois le 6ème sens.

2. L’utilisation de moyens techniques : cartes, boules de cristal, position des astres, lignes de la main, pendules…

3. Les rites magiques : formulation de paroles apparentées à des invocations, des prières ou des gestes religieux destinés à mettre le devin dans un état particulier et à rendre favorables les puissances spirituelles mises en cause par la magie.

Or, la Bible est claire sur l’attitude que nous devons avoir à l’égard de toutes ces pratiques. Qu’on ne trouve chez toi, dit Dieu à l’adresse d’Israël, personne qui fasse son fils ou sa fille par le feu, personne qui exerce le métier de devin, d’astrologue, d’augure, de magicien, d’enchanteur, personne qui consulte ceux qui évoquent les esprits ou disent la bonne aventure, personne qui interroge les morts. Car quiconque fait ces choses est en abomination à Dieu : Deutéronome 18, 9 à 12. La Bible est ici impérative : quiconque pratique l’occultisme se place inévitablement sous la dépendance de puissances célestes mauvaises. De nombreux autres passages bibliques, outre celui-ci, vont dans le même sens. Une guérison peut apporter un bien temporaire. Mais la Bible avertit : à côté de Dieu se trouve une hiérarchie puissante d’esprits déchus à la tête de laquelle se trouve une puissance qu’elle appelle Satan. Or, Satan est le singe de Dieu. Il l’imite pour mieux séduire et tromper. Ses victimes ou ceux qui, en toute bonne foi, ont recours à lui, sans savoir que c’est de lui qu’ils reçoivent leur mieux être, finissent toujours par en payer le prix. S'il y a guérison momentanée, des observations sérieuses ont permis d'établir le constat que, à plus ou moins longue échéance, de nombreux troubles affectent ceux qui se sont livrés aux pouvoirs des guérisseurs : états d'angoisse, cauchemars, crises d'épilepsies, affaiblissement de la volonté, dépression, instabilité, modification de l'humeur, brusques colères... Le corps est peut-être soulagé, mais l'âme, le psychisme sont affectés !

Il se peut que mes lecteurs ne soient pas convaincus par mes arguments. Je leur donne rendez-vous la semaine prochaine avev Walter Vappiani, ancien guérisseur. Son parcours est proprement stupéfiant !

Bibliographie :

- la Bible

- Spirites, radiesthésistes, guérisseurs, devins et magiciens à la lumière du Christ : Maurice Ray (1959)

- Attention guérisseurs : A. Hunziker


Que sert-il à un homme de gagner le monde entier s'il perd son âme : Jésus

samedi 19 mars 2011

Où allons-nous ?

Où allons-nous ?

La question devrait être au cœur de la réflexion de chacun. Car il y a là une évidence : les choses ne sont plus comme avant. A tous les niveaux, tout semble comme secoué, ébranlé. Une catastrophe est à peine terminée qu’une autre arrive. L’un après l’autre, les records sont battus. Comme une mer agitée, les peuples grondent. Tel un tourbillon, les crises succèdent aux crises. Les prix flambent, la précarité, l’instabilité s’installent.

Où allons-nous ? Les analystes sont nombreux… et pas toujours d’accord. L’histoire n’est jamais facile à comprendre. Elle est comme un coffre fort qui garde ses secrets. A moins qu’on ait la bonne combinaison et la bonne clé pour l’ouvrir !

La clé perdue de l’histoire

La clé perdue de l’histoire ne se trouve pas dans les journaux, mais dans un vieux livre. Avant que les choses ne se produisent, il les a déjà toutes annoncées. Ce livre nous dit, non seulement d’où nous venons, mais où nous allons. Il nous ouvre les yeux sur la logique de l’histoire. Car celle-ci, en effet, ne repose en rien sur le hasard. Elle suit un cours ordonné, précis. Ce qui se produit aujourd’hui a sa raison dans ce qui s’est passé hier. Ce qui arrivera demain est déjà dit. C’est l’aboutissement inévitable de tout ce qui a été construit, mis en place avant lui. Bien qu’oubliées par la plupart, la combinaison et la clé pour comprendre l’histoire restent accessibles. A tous ! A condition de faire preuve d’un minimum d’ouverture d’esprit !

La bonne combinaison

Dieu est le premier élément de la bonne combinaison pour comprendre l’histoire. Vous pouvez le rejeter ! Mais, sans lui en premier, comme il en est pour le 1er chiffre d’un code, impossible d’aller plus loin. Le monde, l’existence de l’univers, de l’ordre, de la génétique, de la conscience, de l’amour ne peuvent s’expliquer sans Dieu. Nier Dieu, c’est nier la vie, le bon sens. Sans lui, en premier, la suite ne peut être qu’erreur d’interprétation.

La Bible, le livre de Dieu, est le second élément ! Elle en donne les preuves. Aucun autre livre ne peut lui être comparée. Ecrite en 15 siècles de temps par 40 auteurs différents, la Bible a survécu à tout. Aucun autre livre n’est plus authentifié que lui. Aucun n’a exercé autant d’influence. Aucun n’a été autant aimé et haï, combattu et servi. Aucun n’a véhiculé plus d’espoir, ni changé autant de vies. Rejetez la Bible : vous serez privé de la principale source de lumière pour comprendre l’histoire, votre histoire.

La foi en Dieu et dans ce que dit la Bible est le troisième élément. La foi n’est pas un suicide intellectuel. C’est une réponse du cœur et de l’esprit à ce qu’ils savent être vrais, certains. Croire en Dieu et en la Bible n’est pas plus difficile… que de faire confiance à votre facteur lorsque vous postez votre courrier. Aucun de vous ne suit la lettre qu’il envoie jusqu’à son destinataire. La Poste vous semble suffisamment fiable pour lui faire confiance. Plus vous lisez la Bible, plus sa fiabilité vous paraît certaine. La foi, alors, n’est plus effort, mais logique.

La clé de l’histoire

Les trois éléments de la combinaison mis dans le bon ordre, il ne reste plus qu’à trouver la clé. Cette clé est unique. Elle est la seule par laquelle le sens de l’histoire peut être compris. Elle en est d’ailleurs à la fois le pivot et le centre. Cette clé est un homme. Il porte, dit la Bible, le seul nom par lequel les hommes puissent être sauvés. Cet homme est Jésus-Christ.

Comme la Bible, Jésus-Christ porte en lui-même toutes les évidences de l’exception. Lui seul, dans l’histoire, a été annoncé avant sa venue. Lui seul, dans l’histoire, est né d’une vierge. Lui seul, dans l’histoire, a fait les prodiges qu’il a fait. La mort de lui seul dans l’histoire a été suivie de la résurrection. Il est lui seul le Fils de Dieu.

Fils de Dieu, Jésus-Christ est la clé de l’histoire. Par Lui, s’explique, se comprend le problème véritable de l’humanité. Le malheur de l’homme est d’être coupé de Dieu. Par Jésus-Christ, Dieu offre le moyen de la réconciliation. Devenu homme, le Fils de Dieu meurt pour payer la dette de tous face à Dieu. Par lui, la main de Dieu en vue de la paix nous est tendue. A chacun, cependant, de décider de ce qu’il fait de cette offre !

Notre temps à la lumière de l’histoire

Vingt siècles se sont écoulés depuis la venue de Jésus. Vingt siècles d’appel, de patience pour Dieu. Vingt siècles au cours desquels la bonne nouvelle de Jésus-Christ a fini par atteindre le monde entier. Le temps de la patience de Dieu arrive à son terme. L’heure pour les hommes de rendre compte de leurs actes sonne. Jésus-Christ revient, non pour sauver, mais pour juger le monde. Les signes avant-coureurs de sa venue, annoncés par la Bible, s’étalent sous nos yeux : tremblements de terre, épidémies, conflits mondiaux, rejet de Dieu et de sa loi, angoisse dans le monde… Lisez la Bible : les annonces ne laissent aucun doute. Telles les douleurs pour la femme, toujours plus fortes et rapides avant l’accouchement, les craquements de la fin du monde ancien préludent de la venue d’un nouveau. Jésus-Christ en sera le centre et le chef ! En serez-vous ?




Que sert-il à un homme de gagner le monde entier s'il perd son âme : Jésus

samedi 12 mars 2011

L'Occident est-il fini ?

L’Occident est-il fini ?

La question se trouve en couverture du dernier magazine hors série du Courrier International. Nourri d’articles d’experts analysant le phénomène de la montée en puissance économique de la Chine s’accompagnant du déclin rapide de l’Occident (entre autres des Etats-Unis), le dossier a le mérite de poser les questions que les politiques n’osent guère abordées. Les analystes à qui le Courrier International donnent la parole le disent : l’Ouest n’est plus au centre du jeu et les critiques à son égard se font de plus en plus vives. Depuis un certain temps, d’éminents penseurs ont pensé le déclin de l’Occident, ou théorisé l’émergence d’autres valeurs ou d’autres mondes. Un peu à la manière de Jean-Baptiste, voix qui crie dans le désert, ils ont peu ou pas été entendu. Parmi eux, le magazine place en tête le russe Alexandre Soljenitsyne. Il lui donne la prééminence pour ouvrir le dossier, par un extrait de son célèbre discours prononcé à Harvard en juin 1978, peu de temps après sa sortie du goulag soviétique. C’est l’extrait de ce discours que je vous propose ci-dessous.

Le discours d’Harvard

« Comment l’Ouest a-t-il pu décliner, de son pas triomphal à sa débilité présente ? A-t-il connu dans son évolution des points de non-retour qui lui furent fatals, a-t-il perdu son chemin ? Il ne semble pas que cela soit le cas.

L’Ouest a continué à avancer d’un pas ferme en adéquation avec ses intentions proclamées par la société, main dans la main avec un progrès technologique étourdissant. Et tout soudain il s’est trouvé dans son état présent de faiblesse. Cela signifie que l’erreur doit être à la racine, à la fondation de la pensée moderne. Je parle de la vision du monde qui a prévalu en Occident à l’époque moderne. Je parle de la vision du monde qui a prévalu en Occident, née à la Renaissance, et dont les développements politiques se sont manifestés à partir des Lumières. Elle est devenue la base de la doctrine sociale et politique et pourrait être appelée l’humaniste rationaliste, ou l’autonomie humaniste : l’autonomie proclamée et pratiquée de l’homme à l’encontre de toute force supérieure à lui. On peut aussi parler d’anthropocentrisme : l’homme est vu au centre de tout.


Alexandre Soljenitsyne

Historiquement, il est probable que l’inflexion qui s’est produite à la Renaissance était inévitable. Le Moyen Age en était venu naturellement à l’épuisement, en raison d’une répression intolérable de la nature charnelle de l’homme en faveur de sa nature spirituelle. Mais en s’écartant de l’esprit, l’homme s’empara de tout ce qui est matériel, avec excès et sans mesure. La pensée humaniste, qui s’est proclamée notre guide, n’admettait pas l’existence d’un mal intrinsèque en l’homme, et ne voyait pas de tâche plus noble que d’atteindre le Bonheur sur terre. Voilà qui engagea la civilisation occidentale moderne naissante sur la pente dangereuse de l’adoration de l’homme et de ses besoins matériels. Tout ce qui se trouvait au-delà du bien-être physique et de l’accumulation de biens matériels, tous les autres besoins humains, caractéristiques d’une nature subtile et élevée, furent rejetés hors du champ d’intérêt de l’Etat et du système social, comme si la vie n’avait pas un sens plus élevé. De la sorte, des failles furent laissées ouvertes pour que s’y engouffre le mal, et son haleine putride souffle librement aujourd’hui. Plus de liberté en soi ne résout pas le moins du monde l’intégralité des problèmes humains, et même en ajoute un certain nombre de nouveaux. »

Analyse

J’aimerais pour conclure résumer les points principaux de l’analyse de Soljenitsyne sur le déclin de l’Occident. Notons que ce discours a été prononcé dans une période de déclin nettement moins avancée que la nôtre. Pour lui, ce déclin n’est pas une surprise. Dès la Renaissance, le ver est dans le fruit annonçant la fin. L’analyse du penseur rejoint en de nombreux endroits celle de la Bible. C’est pour avoir ignoré, après qu’elle en fut l’héritière, la vision biblique et spirituelle de la réalité humaine que l’Occident en est là où il est aujourd’hui !

Les points principaux de la pensée de Soljenitsyne :

1. La Renaissance a provoqué un effet balancier qui est allé à l’extrême. Le rejet de la mortification de la chair, principe qui dominait le Moyen Age, s’est dédoublé du rejet du spirituel. Le matérialisme et l’humanisme ont supplanté la dimension spirituelle intrinsèque à l’homme et la place légitime et centrale de Dieu dans la société.

2. La notion de péché, d’un mal inné à la nature humaine, a de plus en plus été occulté. La conséquence est que l’homme ne s’est plus situé par rapport à Dieu. Il n'était plus coupable, mais victime. Son malheur ne venait pas de sa nature mauvaise, mais de carences dûes au mauvais environnement dans lequel il évoluait. Dieu exclu de l'horizon ultime de l'homme, celui-ci a considéré que le seul intérêt réel de la vie était d’atteindre le bonheur sur terre. Le progrès technologique, les biens matériels sont devenus les voies par excellence par lesquelles ce but pouvait être atteint.

3. L’Etat et son système social sont devenus les moyens providentiels de secours par lesquels le bonheur de l’homme peut être assuré. Se faisant, l’Occident a mis de côté la réalité de la dimension spirituelle de l’homme, dimension qui est l’aspect du caractère subtil et élevé de sa nature. La satisfaction immédiate des besoins de l'homme est devenu le but de l'effort social des Etats.

4. En rejetant cette dimension, la porte s’est grande ouverte pour le mal. L’Occident n’a pas vu que le moteur de la vie humaine est faite de ce qui habite les cœurs et les esprits. Dieu et la spiritualité bannis, la place était libre pour la puissance que Soljenitsyne identifie somme le Mal. Le processus ne pouvait conduire à terme qu’au déclin et à l’autodestruction de l’Occident, fin que tout homme spirituel et lucide sent venir à grand pas.

On peut peut-être apporter ici où la quelques nuances à la pensée de Soljenitsyne. L’histoire n’est pas linéaire. Mais nul doute que le diagnostic de fond est juste. Nous n’avons pas fini d’en goûter les fruits amers !

Que sert-il à un homme de gagner le monde entier s'il perd son âme : Jésus

samedi 5 mars 2011

Qui a envie d'être aimé ?

Qui a envie d’être aimé ?

Ce week-end sort dans 42 salles de cinéma en France le 1er film de Anne Gaffieri, Qui a envie d’être aimé ? Le film relate le parcours spirituel de Thierry Bizot, son mari, producteur d’émissions télé (entre autre l’émission Sept à Huit sur TF1). Ci-dessous, le lien pour savoir où et à quelle heure le film est projeté :


Dans son blog, Thierry relate avec ses mots sa découverte de Jésus-Christ. Je vous transmets ci-joint deux extraits :

Mieux vivre

Longtemps j’ai pensé qu’avoir la foi « servait » à mieux mourir.

De ma place de petit garçon, entraîné à la messe les dimanches comme à un rendez-vous rituel, que je trouvais incompréhensible et ennuyeux, j’essayais sans y parvenir d’imaginer ce qu’était la foi, ce moteur mystérieux qui conduisait mes parents à nous emmener à cette célébration dominicale.

En regardant mes parents, que je prenais pour des vieillards (ils avaient l’âge que j’ai aujourd’hui), en écoutant au catéchisme l’histoire intimidante de la vie de tous ces vieux saints, je faisais des suppositions.

Et j’en étais arrivé à penser que la foi était le fruit d’un long et pénible travail de l’esprit, fruit de recherches, de lectures, de pénitences diverses et variées, de souffrances vécues. Pour avoir la foi, il fallait être sage, et avoir beaucoup réfléchi.


Thierry Bizot

Par conséquent, la foi était une affaire de vieux. D’ailleurs, si j’avais bien compris, la foi servait à s’offrir une place dans la vie éternelle, une sorte d’assurance-vie pour l’au-delà. Il y avait donc une opposition bien réelle entre la vie d’ici bas, dont il fallait profiter au maximum, et le vie après la mort, pour laquelle il fallait se mettre à travailler par dessus le marché afin de s’acheter une bonne petite foi permettant d’y naviguer sans encombres.

Vu sous cet angle, j’avais le temps, n’étant pas pressé de mourir. La phrase de Woody Allen ne m’incitait pas non plus à l’urgence : L’éternité, c’est long. Surtout vers la fin.

Lors de ma conversion, j’ai découvert avec stupéfaction qu’une fois de plus, je n’avais rien compris.

La foi vous tombait dessus, comme on tombe amoureux. Elle était donnée, comme ça, gratuitement, injustement, généreusement, sans examen ni concours, et à tous.

Et surtout, elle rendait heureux. Tout de suite.

Les gens qui ont vu le film « Qui a envie d’être aimé? » en avant-première et qui se faisaient la même idée de la foi que moi avant ma conversion comprennent cela : le héros du film n’arrive pas à bien aimer son fils adolescent. Et grâce à la rencontre qu’il fait avec Jésus, il parvient enfin à dénouer les blocages de sa relation avec son fils. Or, c’est aujourd’hui que ce garçon a besoin de son père, pas demain.

Je ne dis pas que seuls ceux qui ont la foi peuvent être de bon parents, ce serait faux et idiot de penser cela.

Je dis que la foi « sert » à mieux vivre.

Comment ma vie a changé !

Il ne s’est rien passé.

Je n’ai pas changé d’adresse. Ni de travail. Ni d’état civil. Ni d’apparence. Ni d’amis. Ni de goûts.

Je suis le même.

Mais désormais j’emporte en moi, partout où je vais, cet amour délicat, cette tendresse infinie que m’inspire Jésus.

Et cela change… tout.


Si vous en avez l’occasion, n’hésitez pas ! Allez voir : « Qui a envie d’être aimé ? » retenez l’essentiel : Vivre avec Jésus, cela change tout !




Que sert-il à un homme de gagner le monde entier s'il perd son âme : Jésus