samedi 31 janvier 2009

Dis-moi d'où je viens ?

Histoire

Une petite fille demande un jour à sa mère :
- Maman, comment la race humaine est-elle apparue ?
La maman répond :
-Dieu fit Adam et Eve et ils eurent des enfants. C’est ainsi que la race humaine est apparue.
Deux jours plus tard, la petite fille pose à son père la même question. Le père répond :
- Il y a très longtemps existaient les singes. Au fil des années, ils se transformèrent pour devenir des hommes. C’est ainsi qu’est apparue la race humaine.
Confuse, la petite fille retourne voir sa mère et lui demande :
- Maman, comment se fait-il que tu m’aies dit que la race humaine a été créée par Dieu et que papa m’affirme qu’elle vient du singe ?
- Chérie, répond sa mère, c’est que moi je t’ai parlé de l’origine de ma famille et ton père de la sienne.

Applications

Plusieurs conclusions, dans des domaines différents, peuvent être tirées de cette histoire :

1. Pour se construire, les enfants ont besoin de discours cohérents de la part de leurs parents.

2. Les questions existentielles existent très tôt dans le cœur des enfants. Si nous n’y avons nous-mêmes pas réfléchi, ou si nous n’avons pas su trouver de réponses satisfaisantes, nous serons incapables d’en apporter à nos enfants. Ne nous y trompons pas : ils ne seront pas dupes longtemps pour repérer nos contradictions !

3. Quoi que certains disent ou font pour prouver le contraire, la théorie de l’évolution est incompatible avec l’idée de Dieu quant à la question de nos origines.

4. L'histoire ne dit pas qui la petite fille a plutôt cru entre son père et sa mère. Ce qui est certain, c'est qu'il faut beaucoup plus de foi pour croire que l'on est le produit d'une évolution que d'une création, l'improbabilité étant gigantesque.

5. Nous pouvons fuir les questions existentielles. Mais elles finiront toujours par croiser notre chemin au moment où l’on s’y attend le moins. L’innocence de l’enfance est un moyen que Dieu peut utiliser pour nous ramener à l’essentiel.

6. Attention à ce que nous disons à nos enfants. Avant qu’ils puissent les évaluer, nos affirmations ont dans leur cœur la valeur de la vérité. Ne disons pas d’une chose qu’elle est certaine, si elle n’est pas prouvée. Soyons assez honnête pour dire d’une chose que c’est là ce que nous croyons, mais que d’autres pensent autrement. Sachons étayer ce que nous croyons pour que l’enfant en connaisse les raisons.

Pour ma part, je descends de la même famille que la maman de cette petite fille. Et vous ?


Que sert-il à un homme de gagner le monde entier s'il perd son âme : Jésus

samedi 24 janvier 2009

Calvin : 1509 - 2009 (1)

Anniversaire


Entre autres, l’année 2009 célébrera le 500ème anniversaire de Jean Calvin. Méconnu aujourd’hui, Calvin a marqué de manière forte l’histoire religieuse du monde. Son influence dans le monde reste sensible par les idées nouvelles (mais d’origine ancienne) qu’il a introduite. Jean Calvin est avec Marttin Luther la 2ème grand figure de la Réforme. Je vous propose au travers de billets successifs (un par mois) de découvrir l’histoire peu commune de Jean Calvin et de son influence dans le monde !

Origine


Jean Calvin naquit à Noyon le 10 juillet 1509. Son père Gérard remplissait alors auprès du clergé, de la noblesse de la ville et des environs une charge analogue à celle des régisseurs et agents d’affaires actuels. Selon la coutume Gérard Calvin (appelé alors Cauvin) fit tirer l’horoscope de son fils. La baptême eut lieu en l’Eglise Sainte Godeberthe.

Un bon élève

Turbulent, très gai à la maison, Jean Calvin est au dehors timide et réservé. Elève au collège des Capettes avec ses frères Charles et Antoine, il est bientôt remarqué pour ses dons peu ordinaires, sa conduite exemplaire et son application au travail. En pays catholiques les bons élèves sont tout naturellement destinés au service de l’Eglise. Au mois de mai 1521, le collégien reçoit une part de revenu de la chapelle de la Gésine, il est tonsuré et établi le 7 dans sa charge. Il n’avait pas 12 ans.

Premier aiguillage

A la suite de certaines circonstances familiales (difficultés de son père avec le chapitre de Noyon) et locales (peste extrêmement violente dont mourut sa mère), le jeune homme fut envoyé à Paris en compagnie des enfants du seigneur de Montmar pour y poursuivre ses études. Il logea chez son oncle Richard, serrurier-forgeron, lequel habitait dans le quartier du Louvre. La fenêtre du jeune Jean donnait sur l’église de Saint-Germain l’Auxerrois, qui devint tristement célèbre puisque c’est là qu’environ ½ siècle plus tard fut donné le signal du massacre de la Saint-Barthélémy.

Calvin suivit d’abord les leçons du collège de la Marche où il eut pour professeur le savant Mathurin Cordier qui lui enseigna le latin et le français. Mais il ne resta pas longtemps au Collège de la Marche. Il fut bientôt envoyé à celui de Montaigu, école d’une grande réputation de sévérité, où le travail était poussé aux limites du possible.

Calvin apprit là à discuter et emmagasiner des trésors dont il devait plus tard se servir pour la défense de ses convictions. Sautant plusieurs classes, il sortit à 19 ans avec le grade de Maître es-arts.

Situation religieuse de l’époque

L’époque de Calvin est une époque de révolution d’idées unique dans l’histoire. Sur le plan religieux, les ouvrages du moine Martin Luther pénètrent en France et sont lus jusque dans les universités. L’Inquisition (la police religieuse du pape) s’installe à Paris et condamne au feu toute traduction de la Bible en langue vulgaire.

En 1534 éclate la fameuse affaire des Placards qui marque un tournant décisif de la situation religieuse française. Dans la nuit du 17 octobre, des affiches sont " placardés " dans les rues de Paris, et jusque dans la résidence de François 1er, le souverain, condamnant avec force les " horribles grands et insupportables abus de la messe papale, inventée directement contre la sainte Cène de Jésus-Christ. " L’auteur de la provocation est un certain Antoine Marcourt, picard comme Calvin, mais exilé à Neuchâtel, où il est prédicateur.

A la provocation, la France traditionaliste répond en janvier 1535 par une procession expiatoire à laquelle participe le souverain, pieds nus, cierge en main, suivie de la Cour et ses dignitaires, tous en pénitents : les six étapes du parcours sont évidemment marquées par six bûchers où sont brûlés autant de victimes.

Conversion

Pendant que la persécution sévit contre les " hérétiques ", Calvin, qui a connu le vénérable Lefebvre d’Etaples et ses ouvrages sur la Bible, est très tourmenté. Son cousin Robert Olivétan, lui conseille de lire la Bible qu’il est occupé à traduire en français. Finalement Calvin se décide et le voici qui tombe aux pieds du Seigneur, écrasé par le poids de son péché : " Je condamne avec larmes ma façon de vivre passée, crie-t-il à Dieu, et je me retire en la Tienne. "

Suite dans un mois…

Sources : Jean Calvin : brochure de 1959 : Journal mensuel réformé évangélique " Christ et France sur le Roc " ; Jean Calvin : le réformateur de Genève de Giorgio Tourn, Editions Olivétan.


Que sert-il à un homme de gagner le monde entier s'il perd son âme : Jésus

samedi 17 janvier 2009

Retournez votre veste !


Retourner sa veste

Je ne sais pas à quoi ou à qui vous fait penser cette expression utilisée dans le langage courant. L’expression qualifie souvent une personne opportuniste changeant de position au gré de ses intérêts. Comme beaucoup d’autres, l’expression n’est pas née par hasard. Elle se rattache à la fois à des faits et à un personnage historique : Charles-Emmanuel de Savoie. Prince de Piémont et gendre de Phillippe II d'Espagne, cet homme était particulièrement ambitieux. Voulant être roi, il s'alliait indifféremment avec la France ou l'Espagne en fonction des circonstances. Sa casaque, un justaucorps à larges manches, blanche d'un côté et rouge de l'autre, portait les couleurs de chaque nation. Il lui suffisait alors de porter le blanc pour la France et le rouge pour L'Espagne en ''tournant sa casaque''.

Il semblerait que ce geste fut remarqué et donna naissance à l'expression ''tourner casaque'' pour désigner le fait de changer d'opinion, de camp avec une grande facilité et de manière intéressée. Cette expression a connu un joli succès puisqu'elle se dit encore couramment de nos jours même si de temps en temps elle est adaptée à notre mode vestimentaire actuelle et apparaît alors sous la forme : ''retourner sa veste''.
Notons cependant que le fait de ''tourner sa casaque'' n'est pas toujours profitable à l'image de Charles-Emmanuel de Savoie qui mourut duc de Savoie et non roi.

Opportuniste ? Pas toujours ! ! !

Si le fait de retourner sa veste s’applique de manière générale aux opportunistes, il existe d’autres exemples où un changement radical de camp a pour raison, non les intérêts du moment, mais l’honnêteté ou le simple courage. L’homme dont je vais vous parler en est la preuve vivante. Cet homme est le docteur Bernard N Nathanson. En 1968, cet homme , avec d’autres, fonda aux Etats-Unis le groupe NARAL, une ligue d’action nationale pour les droit à l’avortement. Le docteur Nathanson était un militant actif pour l’avortement. Il dirigea d’ailleurs pendant des années l’une des cliniques américaines les plus productives en ce domaine. Dans des confessions personnelles, le docteur Nathanson s’estime responsable directement de 75 000 avortements.

Jusqu’au jour où, grâce au développement des ultra-sons, le docteur comprit ce qui se passait véritablement lors d’un avortement. Choqué par ce qu’il venait de découvrir, le Docteur Nathanson produisit un film intitulé " Le cri silencieux ". Mondialement connu, présenté au Sénat américain comme français, le film révèle de manière dramatique les réactions effrayées du fœtus à l’approche des outils barbares, introduits dans son univers pour le faire mourir.

Récit

" Dans le film LE CRI SILENCIEUX, c'est une petite fille de 12 semaines que nous voyons dans le sein de sa mère. Cette enfant non encore née, nous dit le docteur Nathanson, possède tous les éléments qui font d'elle une personne humaine complète: elle est pleinement formée, elle a un cerveau actif, son coeur bat et elle est sensible a la douleur. Nous la voyons d'abord jouant, se tournant, se retournant et suçant son pouce. Nous pouvons voir son petit coeur battre à un taux normal de 120 pulsations à la minute.

Le drame

Une fois le col de l'utérus dilaté, l'avorteur y introduit un tube à succion. Lorsque celui-ci touche le sac amniotique, le bébé se repousse immédiatement et les battements de son coeur augmentent considérablement jusqu'au delà de 200 pulsations à la minute. L'instrument n'a pas atteint l'enfant, mais elle est consciente que quelque chose pénètre dans son "sanctuaire sacré" comme dit le docteur Nathanson. Puis le tube à succion perce et pénètre dans le sac amniotique.
Ensuite, pendant quelques minutes, nous voyons avec horreur l'enfant qui se débat et se contorsionne pour ne pas être atteinte pas l'instrument. L'enfant est dans l'impossibilité de fuir; désespérée, elle renverse la tête vers l'arrière et ouvre la bouche toute grande comme si elle criait, mais il n'y a pas d'air dans l'univers utérin, c'est un cri silencieux.

La malheureuse victime est ensuite progressivement démembrée et aspirée par la machine. C'est d'abord son épine dorsale puis une jambe qui sont déchiquetées. Plus tard lorsque tout le corps est aspiré, il ne reste que la tête qui est trop grosse pour passer par le tube de succion. On voit alors apparaître dans l'utérus la silhouette des pinces que l'avorteur utilise à tâtons pour prendre la tête et ensuite l'écraser; les morceaux sont enfin aspirés par la machine.

Le processus de ce meurtre prend entre 12 et 15 minutes. M Nathanson était un médecin qui avait déjà effectué environ 10,000 avortements. Mais par le truchement du moniteur vidéo, il voyait pour la première fois de sa vie ce qui se passait dans l'utérus tandis qu'il utilisait le tube à succion. Il revint quelques minutes après pour terminer, mais ne refit plus jamais d'avortements.

D'autres part, la technicienne qui effectuait l'ultra-son durant l'avortement était féministe. Après cette expérience, elle cessa de militer en faveur de l'avortement. La conclusion du Docteur Nathanson : " Il est inacceptable qu'aujourd'hui, dans un même hôpital, on soigne des enfants dans le sein de leur mère pour leur sauver la vie sur un étage, alors que sur un autre, on en tue qui sont exactement au même stade de développement…, et tout ceci pour le confort d'une société égoïste! Tout être humain a droit à la vie, personne n'a le droit de la lui enlever'. "

Manifestation

Oui ! Non, pour ses intérêts, mais par honnêteté et en accord avec sa conscience, le docteur Nathanson, et l’infirmière qui l’assistait, ont retourné leur veste. Ils ont bien fait ! Malgré leurs cris, les enfants assassinés dans le sein de leur mère ne peuvent se faire entendre. Evident, puisque leur cri est silencieux ! Mais nous qui sommes nés et vivants, nous avons une voix. Et la Bible nous dit l’usage que nous pouvons en faire : Délivre ceux qu’on traîne à la mort, ceux qu’on va égorger, sauve–les ! Si tu dis : Ah ! nous ne savions pas !… Celui qui pèse les cœurs ne le voit–il pas ? Celui qui veille sur ton âme ne le connaît–il pas ? Et ne rendra–t–il pas à chacun selon ses œuvres ? Proverbes 24,11 et 12 !

Que vous ayez toujours été contre l’avortement ou que vous ayez retourné votre veste récemment, peut-être suite à une expérience qui vous en a dit plus long que tous les discours, venez avec nous à Paris, Place de la République dès 14 H 30, le dimanche 25 pour crier à la place de ceux qui n’ont qu’un cri silencieux : " Laissez-nous vivre ! "



Que sert-il à un homme de gagner le monde entier s'il perd son âme : Jésus

samedi 10 janvier 2009

Saïd Oujibou

Enfance


Tout petit, j’ai appris les préceptes de l’Islam. C’est une très belle religion qui comprend beaucoup de codes d’éthique et de morale. J’aimais ma religion. Je priais cinq fois par jour, je faisais mes ablutions, j’observais le ramadan… Petit à petit, des questions essentielles sont nées à l’intérieur de moi. Je voulais par exemple savoir ce qui allait m’arriver le jour de ma mort. J’ai posé la question à mes parents qui ont répondu : " Dieu seul le sait ! "
Angoisse


Mes frères qui étudiaient le Coran m’expliquaient que mes bonnes et mes mauvaises actions seraient pesées sur une balance. Cette réponse ne me satisfaisait pas : j’avais besoin de certitude. J’observais les lois, mais j’étais torturé à l’idée que peut-être Dieu ne me pardonnerait pas. Je m’observais sans cesse et me suis dit que Dieu ne pouvait pas me mettre dans un tel état intérieur. Je me suis mis à chercher, rechercher Dieu de plus en plus ardemment. Ma vie spirituelle était sèche. Je voulais entrer en relation avec Dieu.

Exclusion et racisme


Ma religion est aussi devenue une défense contre ce monde occidental agressif et envahissant. Pour moi être blanc équivalait à être chrétien. J’étais frisé, arabe, et rejeté par ces Français qui voulaient que l’on travaille chez eux. Tout petit, j’ai vécu cette violence, j’ai vécu l’exclusion et le racisme. J’ai commencé à sortir de plus en plus mes griffes et j’ai détesté la France en devenant de plus en plus violent, mais je continuais d’avoir soif…


Bagarre

A 12 ans, je me suis bagarré avec un voisin tunisien. La bagarre a dégénéré en émeute : sa famille contre ma famille. Maman est tombée par terre et on a dû l’emmener à l’hôpital : elle avait un traumatisme crânien. Je n’ai jamais eu peur dans ma vie mais, quand j’ai vu ça, je suis rentré dans ma chambre, j’ai fermé la porte et j’avais honte. Je ne comprenais pas comment je pouvais être religieux et violent à la fois. J’avais honte de voir que ma violence avait causé tant de dégâts.

Rencontre inattendue

Une dame est venue sonner à la maison, proposant son aide pour nous garder. C’était bien la première fois qu’une Française venait frapper à notre porte, en plus pour nous proposer son aide ! Cette dame venait de s’installer au-dessus de chez nous avec sa famille. On s’est lié d’amitié. Le couscous montait chez eux et le gâteau au chocolat descendait chez nous. Ils étaient chrétiens. Ils nous ont donné une Bible.

Ma sœur

Ma sœur allait souvent chez eux. Un jour, elle a participé à une réunion. Elle riait et chantait. Elle a voulu découvrir la Bible et puis, un an plus tard, elle s’est convertie. Elle a eu le courage de nous le dire. Nous le vivions comme une trahison. Ma première réaction fut une réaction de grande tristesse et déception. Elle se coupait de la famille en quelque sorte pour devenir française. En devenant chrétienne, elle nous faisait la pire des insultes. Mes frères l’ont violentée, battue, ils ont déchiré sa Bible et elle restait paisible. On l’a séquestrée pendant trois semaines et elle me racontait des histoires de la Bible.

Mission d’espionnage

Je devais espionner ma sœur et moi je sentais l’Amour de Dieu qui transpirait d’elle. Son amour et sa foi m’ont déstabilisé. J’étais impressionné aussi de la voir accrochée à sa nouvelle religion et me demandais comment elle pouvait tenir en s’attachant à " ça ". Alors elle m’en parlait, me disant que tout était gratuit. J’ai réalisé que le salut venait d’en-haut. Je voulais faire mes recherches. Il existait des avantages et des inconvénients de chaque côté… C’était une vraie ratatouille dans ma tête. J’ai dit à Dieu : " Si tu existes, si c’est toi qui as tout créé, montre-moi qui tu es vraiment. " C’est sorti de mon cœur et en moi, je sentais " Saïd, un jour, tu vas connaître la vérité. "

Comme foudroyé

Je me suis mis à lire la Bible. Le péché, je savais ce que c’était, mais je n’avais aucune solution pour m’en défaire. Mon endurcissement, ma révolte et ma haine m’avaient poussé à trafiquer dans le quartier. Ma vie se résumait à la musique, les boîtes, le hashish, j’avais été renvoyé du lycée et et me noyais dans la house music. Pour un musulman, il n’y a rien de plus difficile que d’accepter d’être pécheur. C’est l’Esprit Saint qui m’en a convaincu. Un soir, en lisant la Bible, j’étais comme foudroyé et pénétré à l’intérieur. J’ai réalisé que mon péché, ce n’était pas seulement mentir ou tricher mais me détourner de Dieu. Je priais des lèvres mais mon cœur était loin de Dieu. J’ai pleuré pendant deux heures. En quelques secondes, j’ai réalisé que j’étais pécheur. Cela a été le plus beau moment de ma vie. Dieu m’aimait d’un amour inconditionnel. Là, j’ai accepté Jésus comme mon Sauveur : "Maintenant, tu vas être le Seigneur de ma vie, à toi de diriger les choses. " Mes copains disaient : Saïd, il est devenu fou, il va être curé ! "

Réparation

Suivre le Christ impliquait la réparation. Au lycée, j’avais volé de l’argent à ma prof. Alors, je suis allé la trouver pour le lui dire et lui rendre l’argent. cela me soulageait. Pour réparer, j’ai pris deux mois avec sursis. Je voulais livrer toute ma vie, tout mon cœur. J’avais 21 ans. A la maison, ma conversion n’a pas été bien acceptée : moi aussi, je trahissais… Maman a vite vu que cela n’était pas un feu de paille car je ne vivais plus de la même façon. Elle disait à mes copains qui me pointaient du doigt : " Je préfère le voir ainsi. " Mon frère, lui, ne voulait plus me voir et ne me permettait plus de toucher à ses enfants. Il a fait appel à la sorcellerie au Maroc pour que j’abandonne ma foi…

Même converti, je continuais de mépriser mon père. Je lui en voulais. Il ne pensait qu’au travail, au retour au pays – qui me semblait de plus en plus illusoire – il n’avait jamais porté un regard sur nous et ne m’avait jamais serré dans ses bras. J’avais vu tellement de choses mauvaises à la maison, tellement de violence et je lui en voulais. Un jour, je lui ai dit : " Papa ! De la même manière dont Jésus m’a aimé, je veux t’aimer. Jésus m’a pardonné. Tu peux accepter Jésus dans ta vie. " Et mon père a accepté Jésus dans sa vie ! On s’est pris par la main et on a prié en arabe. Jamais auparavant, je ne lui avais dit : " Papa, je t’aime ". Par la puissance de l’Evangile, nous nous parlions ; par la puissance de la Croix, nous avions reçu la force de la réconciliation.

Aujourd’hui

Aujourd’hui ce qui me fait vivre, c’est le Christ. Je peux me passer de manger, mais pas de prier. Etre dans son intimité, faire silence, laisser la voix de Dieu me parler, c’est mon poumon. La plus grande des choses, c’est de lui appartenir. Je lui appartiens en tant que Nord-Africain. Je continue à manger le couscous avec trois doigts. Mon mariage s’est fait à l’Eglise, mais c’était aussi un mariage traditionnel avec un repas oriental. Je n’ai renié ni ma culture, ni ma tradition et je serais bien égoïste de garder tout cela pour moi !


P.S : Ancien musulman, Saïd Oujibou est aujourd’hui un évangéliste dans les banlieues. Il est connu pour son spectacle " Liberté, égalité, couscous ! "


Complement d'enquete france 2 saïd oujibou
envoyé par mmmichelll2


Que sert-il à un homme de gagner le monde entier s'il perd son âme : Jésus

jeudi 1 janvier 2009

Bonne année 2009


BONNE ANNEE 2009 !


N'EST-IL PAS BIENTÔT MINUIT

A L'HORLOGE DE DIEU ?


Qu'il vous aide à trouver en Lui votre bonheur !




Que sert-il à un homme de gagner le monde entier s'il perd son âme : Jésus