samedi 26 janvier 2013

Danger : Puissance d'égarement en vue !



Egaré !

Y-a-t-il sentiment plus angoissant dans la vie que celui d’avoir l’impression d’être égaré ? Imaginez ! Vous êtes partis seul le matin en montagne pour une randonnée. Il faisait beau, le soleil brillait et vous pouviez contempler de loin les sommets enneigés. Le panorama qui s’ouvrait à vos yeux ne servait pas qu’à votre plaisir. Il vous offrait de nombreux points de repères pour savoir où vous étiez. Puis, soudain, le ciel s’est couvert. Une brume épaisse a envahi la montagne. Vous fiant à ce que vous pensez juste, vous poursuivez la route… jusqu’au moment où vous réalisez que vous être perdus, égarés dans l’immensité. Toutes sortes de questions se présentent en rafales dans votre esprit. Que faut-il faire ? Est-il préférable de s’arrêter ou de poursuivre ? Ne vaut-il pas mieux attendre les secours ? Vous faites tout pour garder le contrôle de vos émotions… et de votre imagination ! Mais, vous le savez, vous êtes égarés !

Egarement !

A la vue de certains reportages sur la seconde guerre mondiale, je me suis souvent posé la même question. Comment fut possible qu’une nation instruite, civilisée, éduquée, telle l’Allemagne, s’égare au point de suivre, presque comme un seul homme, un dictateur fou comme Hitler ? Humainement, aucune explication n’est suffisante. Il se peut que certains groupuscules manipulés perdent la raison, le sens des réalités. Mais qu’un peuple entier se mette à suivre dans une même ferveur un homme porteur de projets si contraires au bien de l’humanité, en pensant servir une cause juste, cela dépasse l’entendement !

Il y a une nette différence entre être égaré et être victime d’égarement. Quoi que perdu, l’égaré a toute sa raison. Il sait où il est et sait où il devrait être. Tout en constatant sa situation, il n’a qu’un but : se sortir de là pour retrouver sa voie, celle que la lumière lui faisait voir. Qui est victime d’égarement ne sait pas qu’il est en danger. Au contraire ! Sûr des lumières qui sont en lui, il avance sans voir qu’en fait il est aveugle ! Il lui faut un miracle pour se réveiller, se ressaisir et renier ce qu’il a cru juste : une sorte de révélation.

L’égarement : cause première

Livre spirituel, la Bible associe toujours le phénomène de l’égarement à une cause spirituelle. Dans sa description de la condition humaine, l’apôtre Paul fait remonter l’égarement de l’humanité à une seule chose : son refus de rendre à Dieu, le Créateur l’honneur qui Lui est dû :

« Tout en connaissant Dieu, les hommes ne lui ont pas donné la gloire qu’il méritait en tant que Dieu et ne lui ont pas montré de reconnaissance; au contraire, ils se sont égarés dans leurs raisonnements et leur cœur sans intelligence a été plongé dans les ténèbres. [i] . »

 L’apôtre relève ici une précision d’importance. L’aveuglement de l’homme se situe toujours au niveau de sa pensée et de son raisonnement. L’homme égaré pense mal, faux. Il ne considère pas les choses à partir du bon angle. Il pense être dans le vrai alors qu’il est dans l’erreur. Il construit autour de sa pensée toutes sortes de raisonnement qui sont autant de hauteurs qui lui cachent la vue du réel. Selon le dictionnaire aussi, l’égarement est un dérèglement de l’esprit. La conséquence en est qu’au lieu de voir la lumière, le cœur de l’homme égaré s’enfonce de plus en plus dans l’obscurité, les ténèbres.

La Bible est explicite ! Le fait d’être égarés n’est pas le lot de quelques-uns. C’est la condition de tous ! « Tous sont égarés, tous sont pervertis, dit le même apôtre[ii] » Si tel est le cas, l’apôtre laisse entendre qu’il y a des degrés dans cet état de fait. Comme nous l’avons vu, il y a des égarés lucides, et des égarés aveugles. Pour les premiers, il y a de l’espoir. Les égarés lucides sont des chercheurs de lumière, de sens, de vérité, de vie. Les plus grandes promesses leurs sont faites dans la Bible : s’ils cherchent et persévèrent, ils trouveront ! La condition des seconds est beaucoup plus dangereuse. Les égarés aveugles croient voir. Mais ils sont menés par le bout du nez vers la catastrophe. Pire ! Persuadés d’être dans le vrai, ils essaient d’entraîner le maximum d’autres avec eux dans leurs voies ! Ils se vantent d'être sages, mais en réalité, ils sont fous !

Puissance d’égarement

L’apôtre Paul n’emploie que deux fois le mot égarement dans ses lettres. La juxtaposition des deux passages, dans l’époque dans laquelle nous vivons, ne peut que faire réfléchir.
Parlant de l’état d’égarement collectif de l’humanité, Paul dit ceci : 

1er passage :

«Voilà pourquoi Dieu les a abandonnés à des passions avilissantes : leurs femmes ont renoncé aux relations sexuelles naturelles pour se livrer à des pratiques contre nature. Les hommes, de même, délaissant les rapports naturels avec le sexe féminin, se sont enflammés de désir les uns pour les autres ; ils ont commis entre hommes des actes honteux et ont reçu en leur personne le salaire que méritaient leurs égarements.[iii] »

L’apôtre Paul considère que l’un des fruits visibles de l’égarement de l’humanité est la justification des relations sexuelles contre nature qu’ont des hommes et des femmes entre eux. L’homosexualité peut exister. Mais quand elle devient une pratique sociétale entrant dans la bienséance, alors nous avons à faire à un phénomène d’égarement massif.

2ème passage :

« L’apparition de cet impie se fera, par la puissance de Satan, avec toutes sortes de miracles, de signes et de prodiges mensongers, et avec toutes les séductions de l’iniquité pour ceux qui périssent parce qu’ils n’ont pas reçu l’amour de la vérité pour être sauvés. Aussi Dieu leur envoie une puissance d’égarement, pour qu’ils croient au mensonge, afin que tous ceux qui n’ont pas cru à la vérité, mais qui ont pris plaisir à l’injustice, soient condamnés. »[iv]

L’apôtre parle ici d’un phénomène qui se produira dans les jours qui précèderont le retour de Jésus-Christ. Parce qu’elle n’aura pas voulu de la lumière de Dieu, qu’elle rejettera l’une après l’autre les valeurs fondamentales qu’Il lui a données en la créant, l’humanité entière tombera sous une puissance d’égarement. Un chef diabolique, que la Bible désigne sous le vocable de l'Antichrist, apparaîtra, muni de toutes les puissances de la séduction pour l’entraîner à sa perte.

L’une après l’autre, les nations autrefois éclairées par les lumières spirituelles de la Bible s’en détournent. Ce qui était nommé bien, bon, vrai dans le passé est discrédité, jugé rétrograde. Un renversement insidieux s’opère, au nom du progrès, de la science ou du sens de l’histoire, dans les consciences. L’heure approche où une puissance d’égarement va obscurcir définitivement la pensée du monde. Ce sera l’heure, non de la lumière, mais de l’aveuglement, non de la raison, mais de l’éblouissement par la fascination. 

Antidote

En prévenant, l’apôtre Paul avertit et donne l’antidote. Une seule chose va préserver et sauver ceux qui le veulent de l’égarement général : l’amour de la vérité. La vérité n’est pas autre chose que ce qui correspond aux faits et au Réel. Or, rien n’est plus réel que l’existence de Dieu. Rien n’est plus vrai que Son amour, révélé par Jésus-Christ, mort pour nos fautes. Rien n’est plus sûr que les valeurs originelles que Dieu a données : la différenciation sexuelle, le mariage comme cadre de la procréation, la famille comme cellule de base de la famille, le travail comme moyen de subsistance et de protection, etc… Qui aime la vérité sera sauvé ! Qui préfère l’inique et l’injuste sera condamné !


[i] Epître de Paul aux Romains, chapitre 1, verset 21
[ii] Epître de Paul aux Romains, chapitre 3, verset 12
[iii] Epître de Paul aux Romains, chapitre 1, versets 2- et 27
[iv] 2ème Epître de Paul aux Thessaloniciens, chapitre 2, versets 9 à 12


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samedi 19 janvier 2013

Karl Marx secret



Quand Marx aimait Jésus

Dans sa prime jeunesse, Karl Marx était chrétien. La première de ses œuvres écrites – du moins celles qui nous sont parvenues – s’intitule Union du fidèle au Christ. On y trouve ce beau mot : « Par l’amour dont nous aimons le Christ, nous orientons en même temps nos cœurs vers nos frères qui nous sont intimement liés et par lesquels Il s’est donné Lui-même en sacrifice. » Marx connaissait donc un moyen pour les hommes de devenir frères entre eux : c’est le christianisme. Il poursuit : « L’union au Christ est capable de procurer l’exaltation intérieure, le réconfort dans la douleur, une confiance paisible et un cœur susceptible d’aimer humainement tout ce qui est noble et grand, non par désir d’ambition ou de gloire, mais à cause de Christ.[i] »

Marx était donc un chrétien convaincu. A sa sortie du lycée, son certificat porte sous la rubrique « Instruction religieuse » cette appréciation : « Sa connaissance de la foi et de la morale chrétienne est lucide et bien fondée. Il possède également dans une certaine mesure l’Histoire de l’Eglise.[ii] »

Virage

Peu de temps après l’obtention de ce certificat, il se passe dans la vie de Karl Marx quelque chose de mystérieux. Au cours de ses années d’études supérieures, un autre Marx surgit. Dans un poème, il écrit : « Je veux me venger de Celui qui règne au-dessus de nous. » Il est donc persuadé que « là-haut Quelqu’un règne » et il a un grief contre lui. Pourtant ce Quelqu’un ne lui a fait aucun mal. Marx appartient à une famille relativement aisée. Il n’a pas connu la faim dans son enfance, et il est beaucoup plus favorisé que beaucoup de ses condisciples.

A partir de ce moment mystérieux difficile à dater, moment où la foi au Christ qui l’habitait disparaît, tous les poèmes de Marx portent une nouvelle  marque. 

Extraits :

Invocation d'un désespéré

"Ainsi un dieu m'a arraché "mon tout"
Dans les malédictions et dans les coups du sort.
Tous ses mondes se sont évanouis
Sans espoir de retour,
Et il ne me reste plus désormais que la vengeance.

Je veux me bâtir un trône dans les hauteurs,
Son sommet sera glacial et gigantesque,
Il aura pour rempart la terreur de la superstition,
Pour maréchal, la plus sombre agonie.

Quiconque porte vers ce trône un regard sain,
Le détournera, pâle et muet comme la mort
Tombé entre les griffes d'une mortalité aveugle et frissonnante.
Puisse son bonheur creuser sa tombe !."

Karl Marx, Morceaux choisis, Vol. 1 - International Publisher, 1974

Pour qui connaît bien la religion, il n’est pas difficile de reconnaître la référence d’Esaïe 14:13 dans lequel Lucifer dit : "J'escaladerai les cieux ; plus haut que les étoiles de Dieu j'érigerai mon trône"

Le ménestrel

"Les vapeurs infernales me montent au cerveau
Et le remplissent jusqu'à ce que je devienne fou
Et que mon coeur soit complètement changé.
Regarde cette épée :
Le Prince des ténèbres me l'a vendue."

Oulanem (inversion blashpématoire d'Emmanuel)

"Il bat la mesure et donne le signal,
De plus en plus hardiment, je joue la danse de la mort.
Et ils sont aussi Oulanem, Oulanem.
Ce nom résonne comme la mort,
Puis se prolonge jusqu'à s'éteindre misérablement.
Arrêtez ! Je tiens ! Il s'élève maintenant de mon esprit,
Clair comme l'air, aussi consistant que mes propres os.

Mais j'ai le pouvoir, avec mes bras,
De vous écraser et de vous broyez (vous=l'humanité)
Avec la force d'un ouragan,
Tandis que pour nous deux l'abîme s'ouvre béant dans les ténèbres.
Vous allez y sombrer jusqu'au fond,
Je vous y suivrai en riant,
Vous sussurant à l'oreille :
"Descendez, venez à moi, mon ami !""

"Perdu. Perdu. Mon heure est venue.
L'horloge du temps s'est arrêtée,
La maison pygmée s'est effondrée.
Bientôt je proférerai sur l'humanité
D'horribles malédictions."

La vierge pâle

"Ainsi j'ai perdu le ciel,
Je le sais très bien.
Mon âme naguère fidèle à Dieu
A été marquée pour l'enfer."

« Ah ! L’éternité, notre tourment éternel,
Une mort indicible et incommensurable,
Abjecte, artificiellement conçue pour nous narguer,
Nous autres, rouages aveuglément mécanisés,
Faits pour être les calendriers absurdes
Du temps et de l’Espace,
Sans autre objet que de se trouver là
Pour être détruits. »

De manière évidente, il apparaît que, non seulement Karl Marx n’est plus chrétien, mais qu’il est désormais sataniste, initiée dans une des églises secrètes de Satan. Marx se fait l’apologète de la cause de Satan, l’ennemi de Dieu. Il n’a désormais qu’un seul but : détrôner Dieu et perdre l’humanité. La fin de son poème Oulanem est explicite :

" S'il y a quelque chose capable de détruire,
Je m'y jetterai à corps perdu,
Quitte à mener le monde à la ruine.
Oui, ce monde qui fait écran entre moi et l'abîme,
Je le fracasserai en mille morceaux
A force de malédictions ;
J'étreindrai dans mes bras sa réalité brutale,
Dans mes embrassements il mourra sans un mot
Et s'effondrera dans un néant total,
Liquidé, sans existence :
Oui, la vie, ce sera vraiment cela ! "[iii]

Tel est le personnage caché derrière l’humaniste Karl Marx, le père du communisme et du socialisme. Nul doute qu’il a quelque part réussi son pari !




[i] Marx and Engels, collected works, Vol.1, International Publishers, N. Y. 1974
[ii] Archives pour l’histoire du Socialisme et le Mouvement des Travailleurs, 1925
[iii] Karl Marx inconnu – New York University press, 1971

Source principale : Karl Marx et Satan : Richard Wurmbrand : Apostolat des éditions : 1977


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samedi 12 janvier 2013

Dieu et les chiffres



Le pouvoir des chiffres

Le fait de compter a un effet pervers sur l’homme. Compter son argent, ses possessions, autant que compter les gens fait trop facilement naître en nous un sentiment de pouvoir et d’orgueil. Celui qui compte, contrôle ; il est maître du rôle. Et avec ce sentiment naît une fausse confiance dans les nombres, la présomption que, à l’intérieur des limites des résultats calculés, nous maîtrisons la situation. Plus ces résultats sont importants, plus ces limites sont floues et plus la présomption est grande. Cela devient trop vite : « Je compte, donc je suis », et jouant sur les deux sens du mot, plus je peux compter, plus je compte. La force de la vie, d’un pays, est alors proportionnelle à la puissance des chiffres. L’Antichrist fondera sa présomption sur cette puissance des chiffres. Non seulement le monde entier le suivra, mais ces foules de gens seront soigneusement chiffrés, traduites en numéros dont la clef sera le 666 : Apocalypse 13,3.17-18.

Effet pervers

Compter peut avoir un effet pernicieux sur l’homme. Les chiffres l’amènent au désespoir quand ils sont en chute, au point qu’un mauvais chiffre d’affaires pousse certaines personnes au suicide. Ou alors, ils l’amènent à l’arrogance. Mais dans les deux cas, le chiffre vole la place de l’être et commence à mener une existence indépendante. Nous pensons pouvoir posséder ce que nous pouvons calculer, compter. Mais ce que nous comptons finit très vite par nous posséder.

Dieu et les chiffres

Dieu se dresse contre cette puissance des chiffres. Il est le Dieu indéchiffrable. Le nombre n’a aucune prise sur lui, ni aucune importance pour lui. Lorsqu’il invite Abraham  à contempler le ciel et à compter les étoiles, il ne le pousse pas à taper sur un clavier d’ordinateur. Il l’invite à placer sa confiance dans le Seigneur dont le pouvoir est sans limites. Pauvre homme qui ne peut calculer le nombre des étoiles…

Le calcul n’a aucune prise sur Dieu. Il est le Dieu qui ne calcule pas. Lorsqu’Il ordonne à Moïse de compter le peuple, il lui apprend aussi vite comment il doit le faire, dans quel esprit. Il lui enseigne comment éviter le risque pervers qui se cache derrière le calcul. Il lui donne de racheter les individus. Compter est dangereux et peut coûter cher. La force ne sera jamais dans le nombre. Le nombre n’est qu’une béquille. Face aux 135 000 Madianites, Gédéon dénombre ses hommes et Dieu s’en défait : Juges 7,8.

La stabilité de l’Eglise, de toute Eglise locale, ne réside pas dans le nombre plus ou moins important de ses membres, ni dans l’importance de ses biens, ni dans l’attrait de ses activités. Elle repose uniquement sur le sang du Fils éternel de Dieu dans la mesure où il est devenu le Sauveur personnel de chacun. Une Eglise nombreuse, mais où peu de personnes sont passées par l’expérience d’un salut personnel, sera une Eglise instable. Compter les têtes est très facile, et peut nous conduire à une confiance orgueilleuse. Dieu ne compte pas ainsi. Il compte les cœurs de ceux qui sont à lui, entièrement à lui !

Extrait du livre : « La tente de Dieu dans le désert des hommes : Egbert Egberts : Edition Excelsis


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samedi 5 janvier 2013

NON AU MARIAGE POUR TOUS !



C’est au nom de l’égalité et de la lutte contre l’injustice et les discriminations que les tenants du mariage pour tous revendiquent ce droit aux couples homosexuels. Si la cause paraît belle et juste au premier abord, elle s’avère à l’examen totalement fausse et biaisée. Plusieurs raisons fondamentales me conduisent à exprimer mon opposition catégorique à ce projet présenté comme une avancée sociétale.

1ère raison : le principe d’égalité n’existe pas

Certes, nous sommes tous égaux en droit et en dignité. Un être humain est un être humain. Mais l’égalité ne signifie pas l’uniformité. Un homme n’est pas une femme et une femme n’est pas un homme. Chacun a été conçu d’une certaine manière pour un rôle précis. La femme est porteuse de l’enfant qu’elle va mettre au monde. Son corps a été façonné dans ce but. Le mariage a un objet : il consacre l’union d’un homme et d’une femme en vue de la perpétuation de l’espèce.

Les tenants du mariage homosexuel peuvent revendiquer l’égalité. Dans les faits, elle n’existe pas avec les couples hétérosexuels. Une femme aura toujours besoin à l’origine d’un géniteur masculin pour se trouver enceinte. Un père aura besoin d’une mère porteuse pour avoir un enfant. Les couples homosexuels sont donc dépendants des personnes de l’autre sexe pour réaliser leurs rêves. La prétention à l’égalité est un mensonge.

2ème raison : la famille a un mode d’emploi précis

La famille n’est pas une invention humaine. Elle est la cellule de base de l’humanité, présente dès la création. En touchant à sa définition, on touche à son code génétique même. Les transformations que produit le mariage pour tous ne se limitent pas aux couples homosexuels. Elles affectent toute la société :

-          Le mariage pour tous, c’est la fin de la généalogie pour tous. Avec l’adoption plénière par deux hommes ou deux femmes, des enfants seront considérés par la loi comme nés de deux parents de même sexe. Ils sont donc privés volontairement de mère ou de père, et d’accès à une partie de leurs origines. Rien n’est plus discriminatoire et inégalitaire que cela pour un être humain.

-          Le mariage pour tous va gommer dans le Code civil les termes de père et de mère. C’est la fin de l’altérité, la reconnaissance de l’autre dans sa différence. Le mariage pour tous remet en cause le fondement même de l’identité humaine inscrite dans nos gênes : ce qui est une absurdité totale.

-          Le mariage pour tous redéfinit la source de la filiation. La filiation n’est plus la transmission de la parenté. Elle devient sociale sans lien aucun avec la réalité humaine. Le cadre de la nouvelle filiation n’est plus basé sur la différence sexuelle, mais sur le genre, c’est-à-dire la préférence sexuelle.

Le mariage pour tous, c’est la conception du mariage homosexuel imposée à tous, ni plus ni moins.

3ème raison : l’amour ne suffit pas

Les tenants du mariage homosexuel prétendent que l’amour leur donne ce droit. Que vaut cet argument ? D’autres exemples suffisent pour l’invalider ! Un homme peut aimer une femme déjà mariée : il ne peut pas pour autant se marier avec elle. De même une femme ne peut pas se marier avec deux hommes sous motif qu’elle les aime tous les deux. Un père ne peut pas se marier avec sa fille, ni un frère avec sa sœur. L’argument du mariage pour tous à cause de l’amour est une ineptie. Tout, y compris l’amour, n’a de sens que dans un cadre précis et défini. Vouloir s’affranchir de ce cadre ouvre la voie à l’anarchie !

Bien d’autres raisons pourraient être évoquées. La question que j’aimerais aborder maintenant est plutôt la suivante : comment en sommes-nous arrivés là ?



TOUT EST RELATIF

La proposition du mariage pour tous n’est pas née par hasard. Elle est le fruit d’un changement profond de nos mentalités qui s’étale sur des décennies, voire plus. D’où vient-elle ? Comment en est-on venu à considérer comme légitime un projet si contraire au bon sens et à la nature ?

La proposition du « mariage pour tous » touche à l’idée que chacun se fait de ce qui est bien et mal. Or, depuis des années, nous le voyons : il n’y a plus de règles communes ou absolues pour définir ce qui est bien et mal. Nous nous sommes tellement habitués à l’idée que nous devons tout tolérer et ne rien imposer que, à nos yeux, tous les modèles se valent. Il n’y a désormais dans la société plus qu’un seul ennemi : celui qui n’est pas ouvert à tout, celui qui croit qu’il existe une Vérité et non des vérités !

La tolérance étant devenue la vertu majeure de la société, ce qui était considéré comme une valeur sacrée ou absolue tombe. Puisqu’il n’y a plus d’absolu, tout est devenu relatif. La vie humaine n’est plus sacrée. Dès sa conception, on peut y mettre fin pour n’importe quel motif. Il n’y a plus d’impératif, si ce n’est celui de la liberté de chacun d’user de son corps et de sa vie comme il l’entend. Dépouillé de son caractère sacré, la vie peut aussi être supprimée. Un futur projet de loi propose le suicide assisté comme solution aux personnes désireuses de mettre fin à leurs vies.

La Vérité n’existant plus, la porte est désormais ouverte à la revendication de tous les droits, tous les désirs. Certes, il reste quelques poches de résistance dues à l’héritage religieux du passé. Mais l’inversion de la tendance est désormais irrévocable. Le nombre de ceux qui croient qu’il n’y a plus de Vérité, mais que c’est à chacun de se la construire, dépasse ceux qui pensent l’inverse. Et puisque c’est la majorité qui décide, la loi doit et ne peut que suivre !

La conclusion de ce constat est facile à tirer : la société doit comprendre que si elle vit ce qu’elle vit, elle ne peut s’en prendre qu’à elle. Si aujourd’hui tout est renversé, c’est parce que nous-mêmes, en grand nombre, nous avons voulu ce renversement. Nous en souffrons tous ! Les familles éclatent, les enfants souffrent, la solitude grandit, les angoissés, les solitaires, les dépressifs sont légion, la violence se multiplie… Pas question pour autant de revenir en arrière, de remettre en question notre mode de fonctionnement…

Changez de mentalité !

Il y a longtemps, un homme est paru sur terre, porteur d’un message. Il disait : « Faites demi-tour ! Changez de mentalité ! » Il avertissait ses contemporains que, un jour, le Propriétaire du monde allait demander compte de ce que les hommes avaient fait de la création qu’il leur avait confié.

Cet homme était Jésus ! On n’a pas plus voulu de Lui en son temps qu’on ne veut de la Vérité dans le nôtre. Le temps dont il a parlé est proche. Tous les signes qu’il a évoqué, caractérisant la génération qui verrait ce jour du jugement de Dieu, le Propriétaire, sont là. Le projet de « mariage pour tous » en fait partie. Il est temps pour chacun de faire le choix : soit croire à sa vérité, soit croire à la Vérité qui a traversé tous les temps et toutes les époques, et qui nous est révélée dans la Bible ! Pour ma part, je sais en quoi je crois et je sais que ce que je crois ne me décevra pas ! Et vous ? 



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