vendredi 20 juin 2014

L'Eglise selon Jésus

Dans le monde sans en être…

L’Eglise chrétienne vit sa propre vie au milieu du monde et, par tout son être, par toute son action, rend à chaque instant témoignage de ce fait que « la figure de ce monde passe », que le temps est court, et le Seigneur proche. Cela la remplit de la joie la plus intense. Le monde devient trop petit pour elle. Elle marche encore dans la chair, mais son regard est dirigé vers les cieux d’où reviendra celui qu’elle attend.
Ici, en pays étranger, elle est comme une colonie loin de la patrie, une communauté d’exilés qui profite de l’hospitalité du pays dans lequel elle vit, qui obéit à la loi de ce pays et en respecte l’autorité. Elle use avec reconnaissance de ce qui fait partie des besoins du corps et de la vie, en toutes choses elle se montre honnête, juste, pure, douce, tranquille et prête à servir. A tous les hommes, elle manifeste l’amour de son Seigneur « et surtout envers les frères dans la foi ».

Elle est patiente et joyeuse dans la souffrance, et se fait gloire de l’affliction. Elle vit sa vie propre sous une autorité et une juridiction étrangères. Elle prie pour toute autorité et, ce faisant, elle lui rend le plus beau des services. Mais elle n’est là que comme en passant. A chaque instant peut retentir le signal donnant l’ordre de poursuivre la marche. Alors, elle plie bagage, et abandonne toue amitié, toute parenté de ce monde pour suivre uniquement la voix qui a lancé l’appel. Elle abandonne le pays étranger, et fait route vers sa patrie, le ciel.

Le sel de la terre

Ils sont pauvres, affligés, affamés et altérés, débonnaires et miséricordieux, pacifiques, persécutés et outragés dans le monde, et, pourtant, c’est à cause d’eux seuls que le monde est maintenu encore. Ils préservent le monde du jugement et de la colère de Dieu. Ils souffrent pour que le monde puisse encore vivre sous le régime de la patience divine. Ils cherchent les choses qui sont en haut etnon celles qui sont sur la terre.

Car leur véritable vie n’a pas encore été manifestée, elle est encore cachée avec le Christ en Dieu. Ils ont là devant les yeux le reflet de ce qu’ils seront. Ici, seule leur mort apparaît, leur mort secrète et quotidienne au vieil homme, et leur mort publique devant le monde. De même, ils sont encore cachés à leurs propres yeux. La main gauche ne sait ce que fait la main droite. C’est précisément en tant qu’Eglise visible qu’ils se demeurent totalement inconnus à eux-mêmes. Ils ne regardent qu’à leur Seigneur. Lui est au ciel, en lui se trouve la vie qu’ils attendent. Mais lorsque le Christ, leur vie, paraîtra, eux aussi paraitront avec lui dans la gloire.

Une gloire cachée bientôt visible

« Ils avancent sur terre et vivent aux cieux. Ils sont sans force et protègent le monde. ils goûtent la paix au milieu du tumulte. Ils sont pauvres et ont pourtant ce qui leur plaît. Ils sont dans la souffrance et demeurent dans la joie. Ils semblent morts aux sens extérieurs et vivent intérieurement la vie de la foi. Lorsque le Christ, leur vie, paraîtra, lorsqu’un jour il se présentera dans la gloire, avec lui, princes de la terre, ils paraîtront aussi, glorieusement, à l’étonnement du monde. Ils régneront, triompheront. Tels de somptueux luminaires, ils orneront les cieux. Alors on pourra ressentir la joie révélée.[1] »

C’est l’Eglise de ceux qui ont été appelés, l’ecclesia, le corps du Christ sur terre, ceux qui suivent la voie de l’obéissance à Jésus, ses disciples.

Tiré de « le prix de la grâce » : Dietrich Bonhoeffer



[1] Extraits de La joie intérieure des chrétiens resplendit de Chr. Fr. Richter


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mardi 20 mai 2014

Appel à la résistance !

134 ans et pas une ride !

Le texte ci-dessous date de 134 ans. Il est un appel adressé à l’Eglise de Jésus-Christ à se préparer à affronter une persécution universelle. L’auteur pensait qu’elle allait se produire à son époque. C’est dire que les mots qu’il emploie sont particulièrement d’actualité. L’appel nous invite à nous assembler pour que la riposte que l’Eglise met en œuvre soit à la hauteur de la haine dont elle sera l’objet. C’est une riposte à la ressemblance de celle de Jésus sur la croix ! Lisez et gardez précieusement ce message ! Il se pourrait qu’il vous serve bientôt !

Appel divin à la résistance

Les commandements de l’amour du prochain et de l’absence de vengeance (Matthieu 5,43 à 48)

apparaîtront, dans le combat de Dieu vers lequel nous allons – et dans lequel nous sommes en partie déjà engagés depuis des années – avec une netteté particulière là où combattront d’un côté la haine, d’un autre côté l’amour. Il faut que, de toute urgence, chaque chrétien s’adapte sérieusement à ce fait. Le temps approche où quiconque confesse le Dieu vivant sera non seulement un objet de haine et de fureur – nous en sommes presque déjà arrivés là – mais où, uniquement à cause de cette confession, on l’exclura de la « société des hommes », comme on dit, où on le chassera de place en place, où on s’en prendra physiquement à lui, le maltraitant et, éventuellement, le mettant à mort… Une persécution universelle de tous les chrétiens approche, et, en fait, c’est là le véritable sens de tous les mouvements et de tous les combats de notre époque.

Les adversaires qui visent à l’anéantissement de l’Eglise et de la foi chrétienne ne peuvent coexister avec nous, parce que, dans chacune de nos paroles et de nos actions – bien qu’elles ne soient pas dirigées contre eux – ils voient, à juste titre, une condamnation de leurs paroles et de leurs actions ; cependant bien qu’ils sentent bien que nous ne nous informons absolument pas de la condamnation qu’ils prononcent à notre endroit, parce qu’il leur faut reconnaître eux-mêmes que cette condamnation est totalement impuissante et nulle, que nous ne nous situons donc nullement sur un plan de discussion et de querelle réciproques avec eux.

Comment mener ce combat ? Le temps approche où ce n’est plus comme individus isolés, mais ensemble en tant qu’Eglise de Dieu, que nous élèverons nos mains pour prier, où c’est par légions – même s’il s’agit de légions relativement bien petites, comparées aux millions d’apostats - que nous confesserons et glorifierons à haute voix le Seigneur, qui a été crucifié et est ressuscité, et son retour. Et quelle prière est-ce, quelle confession, quel hymne de louange !

C’est justement une prière d’amour profond, précisément pour ces hommes perdus qui nous entourent en nous regardant de leurs yeux exorbités de haine qui, peut-être, ont déjà levé la main pour nous porter le coup mortel ; c’est une prière en faveur de la paix de ces âmes égarées et bouleversées, troublées et dévastées, une prière pour qu’ils obtiennent le même amour et la même paix que ceux dont nous jouissons ; une prière qui pénétrera de force jusqu’à leur âme, se forcera un passage jusqu’à leur cœur d’une poigne autrement puissante que celle avec laquelle, poussant leur haine à fond, ils parviennent à se forcer un passage jusqu’à nos cœurs.

L’Eglise qui attend réellement son Seigneur, qui comprend le temps, avec les signes de la séparation finale qu’il comporte, doit aussi se lancer dans cette prière de l’amour, de toutes les forces de son âme, de toutes les forces réunies de sa sainte vie !


Tiré du livre : le prix de la grâce de Dietrich Bonhoeffer ! Citation de August Friedrich Christian Vilmar, théologien néo-luthérien allemand en 1880

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vendredi 11 avril 2014

Unité humaine et divine parfaite

Analogie entre Jésus et la Bible

Analogie de nature, ou, si l’on veut, de naissance. L’Esprit de Dieu engendre, par sa vertu miraculeuse,
dans le sein de l’humanité, ce Fils que Dieu et l’homme pourront également appeler leur, et qui doit rassembler l’une et l’autre nature dans sa personne avant de les réconcilier sur la croix. Par là on peut dire également, en contemplant Jésus-Christ : « Voilà l’homme » et « voilà Dieu ». C’est l’homme, dans sa vérité, dans sa petitesse, dans sa faiblesse même ; et pourtant, c’est Dieu, dans son essence, dans sa grandeur, dans sa puissance infinie, sans que nul puisse expliquer comment la divinité et l’humanité s’unissent en Jésus, ni indiquer où l’une finit et l’autre commence.

Un prodige, un miracle semblable a donné l’Ecriture sainte au monde. le Saint-Esprit l’a engendrée dans le sein de l’humanité par une sorte d’incarnation spirituelle, si l’on veut me passer l’expression ; et il est sorti de là un Livre qu’on peut également appeler un livre des hommes et le Livre de Dieu. C’est un livre des hommes, car on y sent l’esprit de l’homme, le cœur de l’homme, la conscience de l’homme, et jusqu’à l’infirmité de l’homme ; que dis-je ? on y sent tout cela non de l’homme seulement, mais de tel ou tel homme, l’esprit de saint Jean et l’esprit de saint Paul, le cœur de saint Jean et le cœur de saint Paul, l’infirmité humaine de saint Jean et l’infirmité humaine de saint Paul ; cela est si vrai que si, par impossible, on venait à retrouver aujourd’hui un livre apostolique perdu, nous n’aurions pas besoin d’en lire plus de dix lignes pour décider s’il est de Jean ou de Paul.

Mais en même temps, c’est le Livre de Dieu : on y sent une vertu divine qui le prouve à l’âme autrement et mieux encore que par les miracles et les prophéties, qui ne se confond point avec la lumière et la sainteté personnelle de l’auteur sacré, qui en fait un livre à part, inimité et inimitable à moins d’un nouvel apostolat, et qui oblige tout homme candide à rendre au Livre le témoignage que ces émissaires du sanhédrin rendaient à Jésus-Christ : « Jamais livre n’a parlé comme ce Livre ! »[1]

Unité humaine et divine

Ce serait, selon nous, tenir un langage très erroné, que de dire : certains passages, dans la Bible, sont de l’homme, et certains passages, dans la Bible, sont de Dieu. Non, tous les versets, sans exception, y sont de l’homme ; et tous les versets, sans exception, y sont de Dieu ; soit qu’il y parle directement en son nom, soit qu’il y emploie toute la personnalité de l’écrivain sacré.

Et comme saint Bernard a dit des œuvres vivantes de l’homme régénéré, « que notre volonté n’y fait rien sans la grâce, mais que la grâce n’y fait rien que dans notre volonté », de même il faut dire que, dans les Ecritures, Dieu n’a rien fait que par l’homme et l’homme n’a rien fait que par Dieu.

Il en est en effet, de la théopneustie (l’inspiration divine) comme de la grâce efficace. Dans les opérations du Saint-Esprit faisant écrire les saints livres, et dans celles du même Esprit convertissant une âme, et la faisant marcher dans les voies de la sanctification, l’homme est, à différents égards, entièrement passif et entièrement actif. Dieu y fait tout ; l’homme y fait tout, et l’on peut dire, pour l’une comme pour l’autre de ces œuvres, ce que saint Paul disait de l’une d’elles aux Philippiens : « C’est Dieu qui opère en vous le vouloir et le faire : Phil 2,13. Aussi verrez-vous que, dans les Ecritures, les mêmes opérations sont attribuées alternativement à dieu et à l’homme : Dieu convertit et c’est l’homme qui se convertit ; Dieu circoncit le cœur, Dieu donne un cœur nouveau, et c’est l’homme qui doit circoncire son cœur et se faire un cœur nouveau ![2]



[1] Tiré d’une prédication d’Adolphe Monod
[2] Tiré du livre La Théopneustie d’Adolphe Monod

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lundi 24 mars 2014

Dieu : Russie vs Etats-Unis ?

Source

Ce que vous allez lire a été écrit en 1985. C’était la fin de la guerre froide. Il n’y avait donc aucune raison d’envisager un tel scénario. L’auteur de cette prophétie est David Wilkerson, évangéliste connu décédé en 2011. Le livre dans lequel figure cette prophétie est peu connu. Il n’est même pas recensé dans la biographie de son auteur dans Wikipédia. Il s’intitule : « Sonne de la trompette et avertis mon peuple : Editions Sentinelle » Wilkerson est un prophète atypique. Son message ne caresse pas dans le sens du poil. Il dit les choses telles que la sainteté de Dieu les ressent. Je ne porte pas ici de jugement sur le contenu de la prophétie. Mais les derniers événements m’ont poussé à relire son livre.

Destruction des Etats-Unis…

Les Etats-Unis seront détruits par le feu ! Une destruction soudaine arrive et peu de gens y échapperont. De manière inattendue et en une seule heure, un holocauste à l’hydrogène engloutira les Etats-Unis. Cette nation aura cessé d’exister.

Cela se produira parce que les Etats-Unis ont péché contre la plus grande lumière qui soit. Les autres nations sont tout aussi pécheresses, mais aucune d’elles n’est inondée par la lumière de l’évangile autant que la nôtre. Dieu va juger les Etats-Unis pour leur violence, leurs crimes, leur corruption, leurs fourberies, leurs escroqueries, leur tiédeur envers Christ, leurs rechutes, leur ivrognerie, leurs films obscènes, leur pornographie ignoble et leurs pratiques occultes. Le jugement les frappera également parce qu’ils assassinent des millions de bébés et qu’ils commettent des atrocités envers les enfants ; le divorce et l’adultère y foisonnent, l’homosexualité et le sadomasochisme sont étalés sur la place publique ; on abuse des drogues et, enfin, on y retrouve une forme de piété sans aucune puissance. Tout sera terminé en une heure. Pour l’intelligence naturelle, c’est une folie de se présenter devant une nation prospère et puissante pour proclamer : « Tout est fini ! Le jugement est à notre porte ! Nos jours sont comptés ! »…

Par la Russie…

La coupe d’iniquité des Etats-Unis est pleine. L’ours a pris ses dispositions et il est prêt à agir ; ce n’est plus qu’une question de temps. Les missiles meurtriers viendront d’au-delà du Pôle Nord. C’est la peur alliée à une sorte d’impulsion naturelle qui poussera l’ennemi à porter le premier coup. « Car du septentrion les dévastateurs fondront sur elle, dit l’Eternel : Jérémie 51,48. Les russes eux-mêmes seront terrorisés par la destruction et le ravage qu’ils auront causés sur terre. « C’est l’Eternel des armées qui a pris cette résolution, pour blesser l’orgueil de tout ce qui brille, pour humilier tous les grands de la terre : Esaïe 23,9…

Nos énormes stocks d’armes seront semblables à un tas de bâtons et de pierres, tout à fait inutiles contre ce que Dieu a projeté contre nous. Ce qui a été dit de la Babylone antique le sera également pour la Babylone moderne : «Les guerriers de Babylone cessent de combattre, ils se tiennent dans des forteresses ; leur force est épuisée, ils sont comme des femmes. On met le feu aux habitations, on brise les barres : Jérémie 51,30. » Aucune représailles ne sera exercée par cette nation ou ses alliés : à cause de la soudaineté et du caractère définitif de cette attaque, nous allons cesser de combattre et nos missiles demeureront à leurs bases de lancement. Nos forces nous abandonneront à l’heure du jugement. Nos alliés seront comme des femmes et capituleront immédiatement.

Qui sera à son tour jugée…

Dieu s’occupera Lui-même de la Russie qui subira une destruction surnaturelle indescriptible. Les efforts entrepris pour obtenir la paix échoueront. « La destruction vient ; et ils chercheront la paix, mais il n’y en aura pas : Ezéchiel 7,25. L’ennemi criera « Paix », et même pendant le temps où il se préparera pour la guerre, cette paix semblera possible. Les Etats-Unis subiront les premiers coups de la vengeance. Plus tard, Dieu détruira la Russie lorsque celle-ci envahira la Terre Sainte. « je t’entraînerai, je te conduirai, je te ferai monter des extrémités du septentrion, et je t’amènerai sur les montagnes d’Israël, toi et toutes tes troupes, et les peuples qui seront avec toi ; aux oiseaux de proie, à tout ce qui a des ailes, et aux bêtes des champs je te donnerai pour pâture : Ezéchiel 39,2 à 4.


La Russie envahira Israël parce que l’aigle américain ne sera plus là pour assurer sa protection. La défense d’Israël ne sera pas notre bataille, mais celle du Seigneur, de sorte qu’Israël donnera toute la gloire à Dieu.

Lien : 30 bombardiers russes prêts à décoler ! - menaces russes contre les Etat-Unis !

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samedi 15 mars 2014

Le temps presse !

Il est l’heure de se réveiller !

Il est de coutume de souhaiter à chacun en janvier une bonne année et une bonne santé. Je ne le ferai pas.  Je ne souscris pas à l’idée que vivre au mieux dans ce monde est la chose la plus importante qui soit. Non qu’il faille chercher le malheur, mais que celui-ci est inévitable. Il vaut mieux donc s’y préparer. Ma conviction est que, pour ma génération, le meilleur n’est pas devant, mais derrière. Nous pouvons faire l’autruche : cela ne nous évitera pas ce qui vient. Prenez le temps de lire !

COURT TERME

Tout est fait aujourd’hui pour que vous ne réfléchissiez à vous-mêmes qu’à court terme. Qui d’ailleurs est capable de dire ce qui va se produire demain ou dans une année ? 2014 vient de commencer ! Mais qui sait comment l’an va se terminer ? Tout peut arriver : un effondrement économique total, une guerre mondiale… sans parler du risque accru de catastrophes naturelles dû aux changements climatiques ! Le mieux n’est-il pas de vivre pour l’aujourd’hui, le maintenant, d’essayer de tirer le meilleur parti du moment présent ? Telle semble être la philosophie de la majorité ! Que l’on parle de perte du pouvoir d’achat et aussitôt on s’alarme ! On risque de ne plus avoir accès à autant de loisirs qu’avant ! Dans une société qui n’a pas d’horizon, c’est une réalité bien connue : la seule chose qui compte, c’est le divertissement !

A ce sujet, il est indéniable que notre génération est sans nul doute la plus gâtée de toute l’histoire. Les Romains avaient les jeux du cirque. Mais pour y assister, il fallait se déplacer. Tous ne pouvaient y avoir accès. Les moyens de se connecter aux divertissements offerts sont aujourd’hui multiples : télévision, jeux vidéo, cinéma, ordinateurs, Internet Ipod, Ipad, téléphones portables… Qui que vous soyez, où que vous soyez, de jour comme de nuit, il vous est possible de jouer, ou de vous divertir d’une façon ou d’une autre.

Le mot divertir a une racine commune avec un autre mot : le mot diversion. Le mot diversion fait partie du langage militaire. Il correspond à une stratégie. C’est une manœuvre qui consiste à attirer l’adversaire vers une zone différente de celle sur laquelle on compte l’attaquer. Et si tout notre monde était en fait construit sur une stratégie de diversion ? Si tous les divertissements qui vous étaient proposés n’étaient utiles que pour vous endormir ? Si tout ce dont on vous matraque tous les jours par les médias ne servait qu’à vous empêcher de penser à long terme ou à ce qui est essentiel ? Vient cependant le moment où le but pour lequel la stratégie de diversion a été mise en place se révèle. Tout ce qui est artificiel, superficiel disparaît, ne vous laissant que vous seul, nu, dépouillé, et surtout, non préparé à affronter la réalité !

LE PLUS DUR EST DEVANT

Qu’est- ce qui vous intéresse pour l’avenir ? Pour les accros du foot, l’événement qui compte a lieu en juin : le Mondial du Brésil ! Pour d’autres, passionnés de politique, les prochaines échéances importantes ont lieu en mars, avec les élections municipales, et en juin, avec les européennes. Que ce soit sur le plan artistique, sportif ou politique, il y a toujours un événement pour nous distraire.

J’aimerais par ce bulletin vous rendre sensible à quelque chose dont personne ne parle. La raison en est simple : les puissances invisibles qui dominent ce monde font tout pour vous le cacher. Cette réalité est que le temps de ce monde est désormais compté. Les forces qui conduiront au jugement de ce monde sont en place. Elles n’attendent plus que le feu vert de Dieu, Celui qui est le Créateur oublié et méprisé de ce monde, pour se mettre en branle. Vous n’y croyez pas ? Vous le devriez ! Depuis longtemps, la ruine du système sur lequel est construit ce monde est annoncée. Symbolisé par une ville dans la Bible, voici ce qu’il est dit à son sujet :

« Quel malheur, quel malheur ! La grande ville, la ville forte ! En une seule heure est venu ton jugement ! Les marchands de la terre pleurent et mènent deuil sur elle, car plus personne n’achète leur cargaison… En une seule heure, toutes ses richesses ont été détruites… En une seule heure, elle est devenue un désert ![1] »

L’heure de l’effondrement de notre système approche ! Il ne fera pas que le malheur des riches. Il sera un
moment de vérité pour chacun. Sur quoi repose votre vie ? Si vous n’avez d’autres raisons de vivre que celles que vous offre ce monde, vous périrez avec lui, comme le Titanic emporta dans ses flots ceux qui crurent à son invincibilité ! Un seul peut vous donner d’échapper à la colère qui vient. C’est celui qui, il y a près de 2 000 ans, a été jugé à notre place : Jésus-Christ. Il n’y a de salut en aucun autre, dit la Bible. Car il n’y a sous le ciel aucun autre nom donné parmi les hommes, par lequel nous devions être sauvés.[2]




[1] Apocalypse 18,10.17.19
[2] Actes 4,12

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vendredi 7 mars 2014

Enregistrement

Affaire Buisson

L’affaire Buisson fait grand bruit dans la classe politique. Proche du pouvoir, ce conseiller du Président
Sarkosy s’est permis d’enregistrer à son insu les conversations libres et privées dont il était témoin. Le procédé a été qualifié de répugnant. Il constitue une trahison pour ceux qui avaient toute confiance en son auteur.


Il n’est agréable pour personne d’être ainsi enregistré à son insu. C’est pourtant la réalité à laquelle chacun est soumis, sans le savoir. Je ne parle pas ici des écoutes téléphoniques éventuelles mises en place par tel ou tel gouvernement. Je parle de Quelqu’un qui, à chaque instant, entend toutes les conversations, tous les propos, même ceux dits dans la solitude d’une chambre. Ce Quelqu’un est Dieu ! Nous pouvons nier avoir dit quelque chose, cacher nos pensées profondes à nos proches. Tout sera un jour mis à jour, restitué tel quel. Le Dieu qui peut tout enregistrer a aussi le pouvoir d’effacer ce qui nous condamne. Il le peut, parce que Jésus, son Fils, le seul homme juste, a payé pour nos forfaits. Qu’entendra-t-on lorsque Dieu passera l’enregistrement intégral de votre vie ?

"Il n'y a rien de voilé qui ne doive être révélé, rien de caché qui ne doive être connu. C'est pourquoi tout ce que vous aurez dit dans les ténèbres sera entendu en plein jour ; ce que vous aurez chuchoté à l'oreille, dans les pièces les plus retirées, sera proclamé sur les toits en terrasse : Luc 12,2-3.3

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vendredi 28 février 2014

La réussite des méchants (4)

Réponses partielles

Nous avons vu les réponses qu’Asaph, Habakuk et Jérémie ont reçues de la part de Dieu au dilemme que
représentait pour leur foi la réussite des méchants. Utiles, ces réponses ne sont pourtant que partielles. Elles sont comme des traits de lumière qui sont donnés à ces hommes de foi jusqu’au moment où doit venir Celui qui est la lumière : Jésus-Christ ! Par Lui, tout l’éclairage dont nous avons besoin sur toutes les questions existentielles nous est donné. Les plus grands mystères nous sont dévoilés. Nous comprenons pourquoi nous sommes créés, pour quoi et pour qui Jésus a dû mourir, quel est le projet qui est poursuivi par Dieu derrière la rédemption… Nous comprenons aussi le caractère temporaire, arrêté, compté de la royauté du mal dont la vanité devra s’effacer pour toujours devant le règne éternel et lumineux de Dieu.

Pierre d’angle

Alors que l’hostilité des autorités religieuses était grandissante envers Jésus, celui-ci leur raconta une parabole qui n’allait pas arranger les choses. C’est la parabole des mauvais vignerons que voici :

Ecoutez une autre parabole. Il y avait un homme, maître de maison, qui planta une vigne. Il l’entoura d’une haie, y creusa un pressoir, et bâtit une tour ; puis il l’afferma à des vignerons, et quitta le pays. Lorsque le temps de la récolte fut arrivé, il envoya ses serviteurs vers les vignerons, pour recevoir le produit de sa vigne. Les vignerons, s’étant saisis de ses serviteurs, battirent l’un, tuèrent l’autre, et lapidèrent le troisième. Il envoya encore d’autres serviteurs, en plus grand nombre que les premiers ; et les vignerons les traitèrent de la même manière. Enfin, il envoya vers eux son fils, en disant : Ils auront du respect pour mon fils. Mais, quand les vignerons virent le fils, ils dirent entre eux : Voici l’héritier ; venez, tuons-le, et emparons-nous de son héritage. Et ils se saisirent de lui, le jetèrent hors de la vigne, et le tuèrent : Matthieu 21,33 à 39.

L’intention de Jésus est ici très claire. Il veut montrer à ses auditeurs que ce qui se passera bientôt  avec lui, sa condamnation suivie de son exécution, n’est rien d’autre que la continuité de l’histoire. En tout temps, le même scénario s’est répété. Aucun des prophètes que Dieu n’a envoyé n’a été populaire, bien reçu. Il en sera de même pour lui, le Fils.

Jésus ne terminera pas cette parabole sur cette simple analogie. Il la conclura par le rappel d’une vérité affirmée par les Ecritures :

Jésus leur dit : N’avez-vous jamais lu dans les Ecritures : La pierre qu’ont rejetée ceux qui bâtissaient est devenue la principale de l’angle ; C’est du Seigneur que cela est venu, Et c’est un prodige à nos yeux ? : Matthieu 21,42

Jésus souligne ici un paradoxe, démontré lui aussi tout au long de l’histoire. Alors que le mal, et les opposants à Dieu semblent triompher, en réalité, à long terme, ce sont ceux qu’ils ont rejetés qui deviennent la pierre d’angle de l’histoire. La preuve la plus évidente en sera apportée par la résurrection de Jésus. Les autorités religieuses penseront s’être débarrassées définitivement de Jésus en le mettant à mort. Elles en seront pour leur frais. Une génération plus tard, Israël s’écroulait, tandis que l’Eglise, le peuple-témoin de Jésus se multipliait et envahissait le monde. La pierre d’angle de l’histoire était la pierre rejetée par les constructeurs.

Nuit ou lumière éternelle

C’est toujours le cas aujourd’hui. Le temple qui demeure, traverse le temps, résiste à toutes les agressions et subsiste pour l’éternité dans la gloire, est le temple de Dieu. Il est composé de toutes les pierres vivantes de la vie de Dieu, pierres souvent rejetées, mises de côté, inintéressantes pour le monde, mais précieuses et aimées de Dieu, dont Jésus, le Christ est le type par excellence. Les méchants peuvent aujourd’hui être plein d’arrogance. Celui qui est leur prince sait que ses jours sont comptés. Il sait qu’il n’en a plus pour très longtemps à parader. Ses jours sont pesés, comptés, comme les jours du système qu’il a bâti depuis des siècles. Le feu d’artifice final est prêt d’être tiré. Il laissera ceux qui se seront laissés éblouir par lui devant le silence d’une nuit éternelle.

Toute autre sera la réalité que partageront ceux qui auront le privilège d’être au bénéfice de la vie de Dieu. Cette vie, ils ne l’auront pas produite. Ils l’auront reçue ici-bas gratuitement, en réponse à leur foi. Ils n’ont pas aimé leur vie terrestre au point de craindre la mort. Sauvés par le Fils de Dieu, ils sont devenus ses frères, membres de sa famille. Ils partagent en éternité sa joie, sa vie, sa proximité avec Dieu, son Père. Ils ne sont plus habités par autre chose que la plénitude, l’émerveillement, un bonheur et une unité absolus. Tous les souvenirs désagréables ont disparu. Le mal n’a même plus sur leur être la force d’une cicatrice. Ils sont immergés en Dieu et leur esprit et leur cœur ne connaissent plus ni déchirement, ni vide, ni langueur. Ils sont entrés dans une communion ininterrompue avec l’Absolu, un état dans lequel la vie, la joie, la connaissance se multiplient de manière incessante dans des dimensions aux possibilités infinies. Ils sont rendus semblables à Dieu. Ils le voient face à face tel qu’Il est ! Ils sont en Lui totalement, définitivement !


Que représentent le mal et ses succès ? Une vapeur qui paraît pour un peu de temps et qui disparaît pour
toujours ! Quelle folie de s’y attacher, de le préférer à la grâce, l’amour rédempteur gratuit de Dieu manifesté en Jésus-Christ ! Heureux dès à présent ceux qui ont cru et meurent dans le Seigneur ! Ils entrent pour toujours dans le repos ! Ils ont part à l’arbre de vie duquel ils ont goûté le fruit déjà par l’Esprit qui était en eux ! Notre cœur aspire à les rejoindre et laisser là la pâle et triste imitation que la folie du monde voudrait offrir en échange ! Que Ton règne vienne bientôt, ô Dieu ! Que Ta volonté soit faite sur la terre comme dans les cieux !

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samedi 25 janvier 2014

La réussite des méchants (3)

Secoue-toi !

Alors qu’il se lamentait sur l’épreuve qui l’atteignait tandis que les méchants éclataient de vigueur et de santé, Asaph fut invité par Dieu à considérer leur fin. Il lui fut dit que le présent n’est pas la vérité, mais que celle-ci doit être examinée à la lumière de l’éternité. C’est le lieu où nous passerons l’éternité qui dit si notre vie ici-bas a été réussie ou non. Place devant le même dilemme, Habakuk reçut de Dieu l’injonction de marcher non par la vue, mais par la foi. C’est la confiance en Dieu qui est le rocher de la paix et de la sécurité du juste. Car si les temps et les circonstances changent pour les jutes comme pour les méchants, Dieu ne change pas.

Prophète solitaire en un temps de jugement imminent, Jérémie eut aussi à déplorer la force des méchants.
Après Job, le prophète en viendra à regretter le jour de sa naissance : Jérémie 20,14-15. Face à son désarroi, le message de Dieu sera tout autre que celui qu’il donna à Asaph et Habakuk. Sur un ton proche du reproche, Dieu secouera Jérémie : « Si tu cours avec des hommes à pied et qu’ils te fatiguent, comment pourras-tu te mesurer à des chevaux ? Et si tu n’es en sécurité que dans un pays paisible, que feras-tu dans les fourrés du Jourdain ? : Jérémie 12,5. L’objectif de Dieu est clair. Ce n’est pas l’heure pour Jérémie de se morfondre et de s’apitoyer sur lui-même. Le message de Dieu pour lui est un appel, non à la résignation, mais à la virilité.

Aux armes, citoyens célestes !

Autant nous avons besoin de la réponse de Dieu à Asaph et Habakuk, autant celle donnée à Jérémie nous est nécessaire. Dieu ne nous appelle pas à vivre dans le rêve, mais dans le réel. Or, pour tous les croyants authentiques dans ce monde, le réel est dur, parfois très dur. Il est si dur que, parfois, le croyant peut être amené à se poser la question s’il a fait le bon choix, ou si ce qu’il croit est sûr. Il n’y a jamais de secours et d’aide dans la foi dans la négation de la réalité. Nous pouvons soupirer, pleurer, souhaiter tout ce que nous voulons. Nous devons nous faire à l’idée que le monde dans lequel nous vivons est une jungle impitoyable. Jésus le savait. Il l’a plusieurs fois dit à ses disciples. Il sera fait prisonnier, livré aux principaux chefs du pays qui le condamneront et le feront mourir. Parce qu’il avait une juste vision du réel, il eut aussi la force de l’affronter, dans la communion avec son Père, lorsqu’il se présenta.

Trop de croyants vivent aujourd’hui dans leur bulle. Ils se retirent du monde et font de leur communauté un milieu protégé. Le danger qu’ils courent et qu’au jour de l’adversité, ils se retrouvent sans arme. Il n’est pas dans la volonté de Dieu qu’il en soit ainsi. Aussi Dieu leur envoie-t-il dans leur tranquillité certaines épreuves pour qu’à travers elles ils apprennent à se battre et soit armé pour affronter le pire. Or, soyons-en sûrs ! Par les temps qui courent, le pire n’est pas pour cette génération derrière nous, mais devant. Il serait bon que les pasteurs, enseignants et dirigeants spirituels prennent à cœur de proclamer au peuple de Dieu le message que reçut Jérémie.

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mardi 14 janvier 2014

La réussite des méchants (2)

DILEMME

Nous avons vu dans le dernier billet que la réponse apportée par Dieu à Asaph, quant à la question épineuse de la réussite des méchants, était de considérer quelle sera leur fin. Deux autres hommes de Dieu ont été, à un certain moment de leurs vies, confrontés au même dilemme. Le premier, Habakuk, vivait en un temps de crise. Juda, le dernier vestige du royaume d’Israël, est prêt de tomber, à cause de son idolâtrie récurrente. Dieu révèle au prophète qu’il va susciter les Chaldéens, un peuple impitoyable pour juger Juda. La révélation pose à Habakuk une question de fond : comment Dieu peut-il se servir d’un peuple méchant et cruel comme outil pour châtier un peuple qui l’est moins que lui ? Où se trouvent ici la logique et la justice ? Dieu ne va pas disserter de longues heures avec Habaquq. Sa réponse va tenir en cinq mots.

UN PRINCIPE

Dieu tient à éclaircir sa position au prophète. Le fait qu’il utilise les Chaldéens pour corriger Juda ne signifie pas qu’il cautionne cette nation. Dieu ne pactise pas avec les Chaldéens. Il laisse simplement se poursuivre le cours de l’histoire sans la retenir. La protection de Juda tient à Dieu et, lorsque Dieu se retire, Juda est sans défense contre les projets conquérants des puissances mauvaises qui l’entourent.

Dans cette situation de désarroi, Dieu dit au prophète comment le juste peut vivre : le juste vivra par la
foi : Habakuk 2,4. La foi n’est pas affaire de logique humaine. Elle est confiance en une Personne que l’on sait fiable. Il est compréhensible qu’Habakuk ne voie pas, dans la liberté que Dieu donne aux Chaldéens d’envahir Juda, de logique. Mais la connaissance que le prophète a de Dieu devrait suffire à lui faire comprendre qu’il ne fait pas d’erreur.

Dès la genèse, Dieu a établi la foi comme le principe moteur de la marche et de la relation avec lui. C’est par la foi qu’Abraham obéit après l’appel qu’il reçut de quitter son pays d’origine pour se rendre à Canaan, le pays promis. Par la foi, il vit Isaac, son fils naître de Sara, sa femme trop âgée et stérile. Par la foi, il se montra prêt à offrir Isaac en sacrifice sur la demande de Dieu. Sans la foi, il est impossible de plaire à Dieu, mais aussi de vivre avec Dieu. Qui commence à cheminer avec lui aura souvent à faire face à des faits, des situations qui, à vue humaine, pourra le désorienter. Nous n’avons pas encore eu à souffrir physiquement à cause de notre foi. Les gospels que les esclaves noirs écrivirent au temps où ils étaient sur les galères témoignent à quel point la foi soutient l’âme de celui qui n’a pour horizon que la mort.

Tout le livre de Job est aussi la démonstration que seule la foi permet de triompher de l’incompréhensible. Les amis de Job ont prétendu défendre la justice et l’honneur de Dieu face aux propos critiques de Job à son encontre. Ils avaient tort. Ce qui nous arrive ne s’explique pas toujours. La théologie ne répond pas à tout, surtout celle qui veut tout expliquer. La foi permet de continuer à naviguer, alors que l’obscurité nous entoure. Elle porte ses regards au-delà de ce qui est visible pour s’attacher à l’invisible. Que la réponse de Dieu à Habakuk nous aide à nous préparer à ce qui peux se produire de si déconcertant que toutes nos certitudes en sont chavirées !


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