samedi 28 août 2010

Passerelles pour le ciel

Jésus était un enseignant hors pair ! Il avait l’art de parler des choses les plus élevées en termes les plus simples. Il avait surtout l’art de si bien manier les illustrations que son enseignement était rendu comme visuel par ceux qui l’écoutaient. Jésus, pour être compris, utilisait le système passerelle : il partait du connu de ses auditeurs pour les transporter vers l’inconnu. Les choses de la vie courante étaient les outils dont il se servait pour illustrer celles qui étaient cachées.

Tout enseignant de l‘Evangile ne peut qu’imiter, s’il veut être efficace, l’exemple du Maître. Si Jésus vivait dans notre société, nul doute que son talent d’observation le conduirait à puiser dans les multiples ressources du vécu pour illustrer le sens de ses propos à ses auditeurs.

Le présent recueil va dans ce sens. Il a comme unique objet de traduire les vérités qui sont au cœur du message de l’Evangile en illustrations, propos, comparaisons à la portée de tous.

Le contenu de ces pages a déjà été publié par l’auteur sous une autre forme dans le calendrier « Vivre aujourd’hui ». C’est avec l’aimable autorisation de ses responsables qu’elles sont reproduites ici.

Bien présenté, le livre est un cadeau de goût à offrir à un ami réceptif aux questions spirituelles. Il aborde avec clarté, par le biais de l’illustration et de l’anecdote, les thèmes généraux de la foi et conduit le lecteur à tirer les conclusions qui s’imposent. N’hésitez pas à le commander directement à l’éditeur ci-dessous ou à l’auteur du blog en écrivant à : Gilles Georgel : 11, rue Victor Hugo 02430 – Gauchy (France)

Le livre Passerelle




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Que sert-il à un homme de gagner le monde entier s'il perd son âme : Jésus

samedi 21 août 2010

J'avais demandé...

J'avais demandé à Dieu la force pour atteindre le succès,
Il m'a rendu faible, afin que j'apprenne humblement à obéir.
J'avais demandé la santé afin de faire de grandes choses ;
Il m'a donné l'infirmité pour que je fasse des choses meilleures.
J'avais demandé le pouvoir, pour être apprécié des hommes ;
Il m'a donné la faiblesse, afin que j'éprouve le besoin de Dieu.
J'avais demandé des choses qui puissent réjouir ma vie ;
J'ai reçu la vie, afin de me réjouir de toutes choses.

Je n'ai rien eu de ce que j'avais demandé
Mais j'ai reçu tout ce que j'avais espéré.
Presque en dépit de moi-même, mes prières informulées ont été exaucées.
Je suis, parmi les hommes, le plus richement comblé

Texte anonyme gravé sur le bronze dans un institut de réadaptation à New-York.

Que sert-il à un homme de gagner le monde entier s'il perd son âme : Jésus

samedi 14 août 2010

Le magnétisme de Jésus



Magnétisme

Connaissez-vous le principe du magnétisme ? Le magnétisme est une question de force due à la structure moléculaire particulière de la magnétite. La zone de force (champ magnétique) entourant une pièce magnétite ou un aimant droit peut être représentée par les lignes de force illustrées dans le dessin ci-dessous. Bien que ces lignes ne soient pas plus réelles que les lignes de latitude et de longitude que l’on retrouve sur une carte géographique ou sur un globe terrestre.



Les lignes de champ sont tridimensionnelles autour d'une barre magnétique sur tous les côtés.

Quel est le principe du magnétisme?

La formule qui le définit est on ne peut plus simple :


LES PÔLES IDENTIQUES SE REPOUSSENT et LES PÔLES OPPOSÉS S'ATTIRENT



Lorsque les pôles opposés d'un aimant sont rapprochés, les lignes de champ s'épousent et les aimants s'attirent ensemble.




Lorsque les mêmes pôles d'un aimant sont rapprochés, les lignes de champ s'éloignent les unes des autres et les aimants se repoussent mutuellement.

(Dessins tirés de : http://www.sciencetech.technomuses.ca/francais/schoolzone/basesuraimant.cfm)

Jésus et le magnétisme

Alors qu’il était sur terre, Jésus, au grand scandale des hommes religieux de son temps, exerçait un fort pouvoir d’attraction sur les personnes dites de mauvaise vie. Tel un essaim d’abeilles autour de leur reine, il suffisait que Jésus entre dans une ville pour qu’autour de lui s’agglutinent des parias de toutes sortes : voleurs, prostituées, mendiants, infirmes… Jésus, non seulement les côtoyait, mais il prenait, semble-t-il, un réel plaisir à parler et manger avec eux. Le magnétisme de Jésus opérait de la même manière que le magnétisme physique : il attirait fortement à lui ceux qui lui étaient le plus opposés, mais il repoussait ceux qui, en apparence, lui ressemblait. D’où venait le pouvoir d’attraction de Jésus sur ses contraires? Quel était le secret de son pouvoir d’attraction. Les dessins ci-dessus l’illustrent à merveille !

Identification totale

La 1ère chose qui fait que deux aimants s’attirent est d’abord le fait… qu’ils sont des aimants. Ils sont, pourrait-on dire, de la même pâte. Bien que Fils éternel de Dieu, c’est l’humanité de Jésus qui attirait les hommes vers lui. Rien dans l’apparence de Jésus ne le distinguait d’autrui. Il était un aimant parmi les aimants. La plus grande preuve de l’identification totale de Jésus avec le commun des mortels est apportée par ses plus proches. Bien que l’ayant côtoyé près de 30 ans, la plupart restèrent stupéfaits et incrédules en le voyant soudainement manifester les signes de sa divinité. Jésus, pour eux, était le fils du charpentier de Nazareth, ni plus ni moins.

L’humanité de Jésus, qui le rendit attirant auprès des plus bas-tombés, ne se voyait pas seulement dans son apparence. Elle était présente dans tout son être. Jésus était un homme dans le plein sens du terme, le plus humain, pourrait-on dire, des humains. Capable de colère face à l’hypocrisie et l’injustice, Jésus savait pleurer, prendre des enfants dans ses bras, toucher le lépreux, se laisser toucher par la prostituée. Il savait ce que signifie avoir faim, froid, être fatigué, travailler de ses mains pour gagner sa vie. Soucieux d’être un parmi les autres, Jésus ne se distinguait par aucun extrême. Il s’habillait comme tout le monde, ne revendiquait aucun honneur pour lui-même. Jésus était socialement un être intégré. L’humanité de Jésus le rendit si accessible que, contrairement à ceux qui se prenaient pour une élite, les plus pauvres, les plus simples, les plus miséreux se sentaient irrésistiblement attirés par lui.

Séparation radicale

La ressemblance de Jésus avec le commun des mortels de son temps n’explique pas à elle seule le magnétisme qu’il exerçait sur ses contraires. A l’identification totale de Jésus avec les hommes de son temps s’ajoutait une séparation intérieure de nature radicale. En regardant deux aimants s’attirer ou se repousser, aucun de nous, sans le regard sur l’invisible, ne peut expliquer le phénomène. Ce n’est pas tant l’être visible (l’homme extérieur) de Jésus qui attirait les gens de mauvaise vie à lui que l’être caché (les lignes de force, pourrait-on dire, qui habitaient son être). L’immunité de Jésus à l’égard de la vulgarité et de la grossièreté faisait de lui un être libre, décontracté, égal à lui-même dans tous les milieux. Jésus nous enseigne par son attitude que c’est à l’intérieur que se vit la liberté. C’est à l’intérieur que se décide de ce qui aura l’ascendant sur soi. Habité par l’Esprit de Dieu, Jésus était, contrairement aux hommes religieux de son temps, libre de toute crainte à l’égard de la contamination de la souillure.

Tel est le secret de la belle vie de Jésus : une identification totale avec ce qui fait notre humanité dans son sens le plus abouti alliée à une séparation radicale de ce qui est la cause intérieure de son avilissement et de sa dégradation : le péché. Jésus nous enseigne que, si, à l'extérieur, nous devons être proches des hommes, leur ami, à l'intérieur nous devons en tous points leur être différents, des saints. C’est dans la proximité avec lui que se résout pour nous la tension de vivre à la fois, par notre humanité, dans le monde, et, par notre spiritualité, hors de son système. Un véritable défi !


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Que sert-il à un homme de gagner le monde entier s'il perd son âme : Jésus

samedi 7 août 2010

Désarmé par l'amour de Jésus

Alors qu'il la menaçait de son revolver, une vendeuse de Floride a convaincu un voleur de ne pas lui dérober sa caisse en lui prêchant l'amour de Jésus. L'homme s'est excusé… pourtant il n'en était pas à son coup d'essai.
Désarmé par la foi.

Une vendeuse de Floride est devenue l'héroïne du week-end aux Etats-Unis en dissuadant un braqueur par un sermon convaincant et calme. Une discussion surréaliste enregistrée le 23 juillet par la caméra de surveillance du magasin mais rendue publique seulement vendredi dernier. Poli, Israel Camacho entre dans le magasin de téléphones portables de Pompano Beach et salue sa vendeuse, Nayara Goncalves. L'homme de 37 ans discute avec elle quelques instants du temps pluvieux puis demande à voir un téléphone. Bon comédien ou réellement nerveux, Israel Camacho exige alors d'une voix mal assurée l'argent contenu dans la caisse. «Je déteste faire cela, n'ayez pas peur», ajoute-il.

Encouragée, Nayara Goncalves lui répond que ce n'est pas le cas. «Vous pouvez me faire ce que vous voulez. Je vais juste vous parler du Jésus, qui est en moi» ajoute-elle. «Dieu vous bénisse», réplique le braqueur qui la menace d'un revolver. «J'ai honte de devoir faire cela mais je n'ai pas d'autre choix», explique-t-il. «Vous n'avez pas besoin de faire ça, Jésus vous réserve quelque chose de mieux», assure la vendeuse de 20 ans. «Je ne vous blâme ni ne vous juge, je ne sais pas ce que vous vivez mais les temps sont durs pour chacun d'entre nous». Israel Camacho opine. «Je n'ai jamais fait cela avant, je refuse de m'en prendre à quelqu'un dans la rue. Je suis chrétien moi aussi». Le voleur et la caissière découvrent alors qu'ils ont fréquenté la même Eglise, tenue par un pasteur nommé Bob. Nayara Goncalves lui demande alors s'il a un travail et lui propose de l'aider à en trouver. Israel Camacho lui répond qu'il n'est pas au chômage. Il a une famille et s'il ne récupère pas au moins 300 dollars, il sera expulsé de son domicile.

«L'Esprit Saint m'a poussée à lui parler»

Touché mais pragmatique, il réclame toujours que Nayara Goncalves lui transmette la caisse. Elle lui explique qu'elle devra rembourser elle-même jusqu'au moindre cent les recettes qu'il volera. L'argument déstabilise le braqueur. «Je ne veux pas vous faire ça, je suis désolé». Avant qu'il ne parte, la jeune femme essaie de le convaincre de retourner sur les bancs de l'Eglise. «Jésus vous aide, il peut changer votre vie. Faites-vous de vrais amis là-bas. Parlez à un pasteur, il pourra vous aider. Jésus va bientôt venir…», lui lance-t-elle. Ebranlé, Israel Camacho lui révèle que son arme est un revolver à air comprimé et la complimente pour sa compassion et son calme. «Bonne journée, Dieu vous bénisse», lui glisse-il en guise d'adieu avant de s'enfuir.

Nayara Goncalves a eu du mal à expliquer son sang-froid. «Je pense que c'est l'Esprit Saint qui m'a poussée à lui parler, je n'aurais jamais été capable de le faire de moi-même. Je n'aurais jamais cru que Dieu pouvait m'utiliser comme cela, il m'a impressionnée», a-t-elle confié à la chaîne ABC. «J'espère avoir touché» Israel Camacho, a-t-elle ajouté. Malheureusement, la rédemption du voleur a été éclair.

Il a braqué deux heures plus tard un magasin de chaussures, quittant également la vendeuse sur les mots de «Dieu vous bénisse». Les policiers l'ont appréhendé deux jours plus tard. La bonne conscience éphémère d'Israel Camacho leur paraît étrange. L'homme est un braqueur en série, qui a fait de fréquents séjours dans les prisons de Floride depuis 1998 et qui a été mis en examen pour défaut de versement de pension alimentaire. La rechute d'Israel Camacho a déçu Nayara Goncalves. «C'est triste, je pensais que Dieu lui avait donné une seconde chance», a commenté la jeune femme.




Que sert-il à un homme de gagner le monde entier s'il perd son âme : Jésus