mercredi 21 février 2007

Délinquance


Des faits inquiétants

Evry : 1er juin 2006. Il est 14 heures. Il fait beau. Une institutrice d’une école maternelle décide de profiter de la sieste d’une partie de ses élèves pour faire une séance de gymnastique avec une quinzaine de « moyens ». De construction récente, l’école a une cour bétonnée. Mais sa situation géographique est privilégiée. L’école maternelle donne directement dans un grand parc public. Seule séparation, une haie de noisetiers. On ouvre le portail, et on se retrouve sans autre transition sur la pelouse. trois individus s’approchent du groupe formé par la maîtresse d’école et les enfants. L’un d’eux agresse l’enseignante avec l’intention de la violer. La jeune femme se débat, appelle au secours. Les enfants assistent à la scène. L’institutrice ne devra son salut qu’à la venue de ses collègues, alertés par ses cris.

Chalons en Champagne : début février. Stéphanie, institutrice, demande à l’un de ses élèves de regagner les rangs. Comme l’enfant reste au niveau de la grille où son grand frère lui avait apporté une boisson, l’institutrice va le chercher en le prenant par le bras. Le frère de l’élève et son ami entrent alors dans la cour et passe à tabac la jeune institutrice et sa collègue venue s’interposer. Les deux enseignantes seront transportées à l’hôpital de la ville après l’agression..

80 000 actes de violences ont été recensés en 2004-2005 dans des établissements scolaires en France, parmi lesquels quatre faits par jour avec une arme. Plus de 15% des actes sont commis contre des enseignants, ce qui porte le nombre d’agression quotidienne contre des professeurs à 9. Jusqu’où va-t-on aller dans cet escalade ? Et surtout, en premier, à qui la faute ?

La faute à qui ?

Décontenancé devant la démission de certains parents, un proviseur de lycée, André Rouede, eut l’idée d’afficher dans sa salle d’attente ces précieuses recommandations adressées aux parents d’enfants qui fréquentaient son établissement :

Dès l’enfance, donnez-lui tout ce qu’il désire. Il grandira ainsi en pensant que le monde entier lui doit tout.

S’il dit des grossièretés, riez ; il se croira malin

Ne lui dites jamais « c’est mal » ; il pourrait faire un complexe de culpabilité. Et plus tard, lorsqu’on l’arrêtera pour un vol d’auto, il sera persuadé que c’est la société qui le persécute.

Ramassez ce qu’il laisse traîner. Ainsi, il sera sûr que les autres seront toujours responsables.

Laissez-lui tout lire. Stérilisez la vaisselle, mais laissez son esprit se nourrir d’ordures.

Disputez-vous toujours devant lui. Quand votre ménage craquera, il n’en sera pas choqué.

Donnez-lui tout l’argent qu’il réclame. Qu’il n’ait pas à le gagner. Il ferait beau voir qu’il ait les mêmes difficultés que vous !

Que tous ses désirs soient satisfaits : nourriture, boissons confort ; sinon, il sera frustré.

Prenez toujours son parti contre les voisins, les professeurs, la police.

Et quand il sera vraiment un vaurien, proclamez vite que vous n’avez rien pu faire.

La non-directivité

En 1946, Benjamin Spock publia un manuel d’éducation qui connut un succès considérable. Dans cet ouvrage, répandu à 28 millions d’exemplaires aux Etats-Unis et traduit en près de 30 langues, l’auteur prône un nouveau principe en matière d’éducation : la non-directivité. Partant du principe que l’enfant est une personne libre, capable de s’auto déterminer, Spock défend l’idée selon laquelle c’est par l’apprentissage de la liberté que l’enfant s’intégrera dans la société d’une manière responsable. Les idées de Spock auront une influence considérable sur les générations qui le suivront et un rôle majeur dans la révolution de mai 68. Constatant le désastre de l’application de ses idées, Spock aurait eut l’honnêteté, à la fin de sa vie, de reconnaître qu’il s’était trompé. Trop tard, cependant, car le mal était fait.

Bon sens éducatif

Dans cette année consacrée à l’enfance, peut-être serait-il bon de rappeler à de nombreux parents quelques principes simples d’éducation, déduits de la Bible :

Les parents sont les premiers et les principaux éducateurs de leurs enfants

L’enfant doit apprendre à obéir à ses parents. Ce n’est pas sa volonté, mais la leur qui doit primer

La désobéissance doit être sanctionnée. Elle doit être précédée d’un dialogue et d’une enquête pour s’assurer que les faits sont avérés. L’enfant doit savoir avec précision la raison pour laquelle il est corrigé. Les menaces sans lendemain affaiblissent l’autorité.

La sanction appliquée, l’enfant ne doit plus se voir sa faute reprochée ou rappelée. Il doit savoir que la page est tournée et que la désobéissance ne l’a pas dévalorisé aux yeux de ses parents.

L’enfant doit connaître les limites qu’il ne doit pas dépasser. Tant qu’il vit sous le toit de ses parents et dépend d’eux, ce sont eux qui fixent les règles de ce qui est permis ou non dans la maison.

L’enfant doit savoir qu’il ne peut pas faire jouer l’avis de l’un des parents contre l’autre. Des parents qui se soutiennent et qui communiquent ensemble sont les meilleurs garants de la sécurité de l’enfant.

Les efforts fournis par l’enfant pour obéir doivent être soulignés. Un enfant qui n’entend que des reproches de la bouche de ses parents aura une piètre image de lui-même. Il a besoin de savoir que le bien qu’il fait est reconnu au moins autant que le mal.

Les parents doivent être prêts à reconnaître, s’il y a lieu, leurs torts auprès de leurs enfants. S’excuser, demander pardon ne relèvent pas que de la responsabilité de l’enfant, mais aussi de tout adulte fautif.

L’enfant doit savoir qu’il n’a pas que des droits, mais aussi des devoirs. Il est bon de lui confier de menues tâches pour le bien de la collectivité dans laquelle il vit.

Pour les parents croyants, l’éducation doit s’accompagner tout au long de la vie de deux activités spirituelles : la lecture de la Bible et la prière. L’enfant soit savoir, qu’en dehors de ses parents, il doit sa vie à un Créateur qui veut être Son Père. Ce Père n’a pas hésité à donner Jésus-Christ, Son Fils, pour mourir pour ses péchés et faire de lui son frère.

Test individuel pour les parents[1]

A. 1. Notre enfant nous obéit au premier ordre
2. Il faut répéter l’ordre 2 ou 3 fois avant qu’il obéisse
3. Notre enfant n’obéit qu’après plusieurs menaces.
4. Notre enfant n’obéit presque jamais

B. 1. Nous n’élevons jamais la voix quand nous nous adressons à notre enfant.
2. Il nous arrive parfois d’élever la voix quand nous parlons à notre enfant
3. Nous élevons souvent la voix en parlant à notre enfant
4. Nous crions constamment après notre enfant.

C. 1. Mon épouse et moi, nous sommes toujours d’accord sur la façon d’agir pour discipliner notre enfant.
2. La plupart du temps, nous sommes d’accord
3. Nous sommes parfois d’accord
4. Nous ne sommes jamais d’accord sur la manière de discipliner notre enfant

D. 1. Toute désobéissance de notre enfant est sanctionnée régulièrement
2. La plupart du temps, la désobéissance est sanctionnée
3. Nous ne punissons notre enfant que dans les cas de désobéissance les plus graves et quand nous sommes en colère
4. Notre enfant n’est jamais puni, nous nous contentons de le raisonner

E. 1. Notre enfant ne pique jamais de colère, ou s’il le fait, il est puni
2. Notre enfant pique parfois des colères
3. Notre enfant se met souvent en colère, nous essayons de l’ignorer ou de le raisonner
4. Notre enfant pique des colères à tout bout de champ et nous lui donnons ce qu’il veut

F. 1. Nous réglons la punition selon la gravité de la faute
2. Nous punissons nos enfants quand ils le méritent, mais il nous est arrivé de les corriger outre-mesure
3. Nous employons parfois les châtiments corporels, mais le plus souvent, nous nous contentons de parler
4. Nous ne croyons pas aux punitions physiques. Par contre, nous crions beaucoup

G. 1. Nous ne mentons jamais à notre enfant, nous ne le trompons jamais
2. Nous évitons de le tromper, mais nous n’avons pas toujours tenu nos promesses
3. Nous promettons souvent des choses que nous ne donnons pas, et nous avons menti à notre enfant « en cas de nécessité »
4. Nous promettons n’importe quoi pour éviter les histoires, mais nous ne tenons pas nos promesses

H. 1. Nous ne menaçons jamais d’une punition sans la donner effectivement
2. La plupart du temps, nous sommes logiques dans notre façon de punir
3. Bien souvent, nous n’exécutons pas ce que nous promettons
4. Nous n’allons jamais plus loin que les menaces et nous ne lançons jamais d’ultimatum à notre enfant

I. 1. Nous aimons nos enfants de manière impartiale
2. Nous essayons d’être impartiaux, mais l’un de nos enfants est tellement plus aimable (ou désagréable)…
3. L’un des enfants est plus mignon (plus intelligent, plus doué) que l’autre, alors nous le préférons.
4. l’un de nos enfants est très mignon, l’autre est horrible. Je regrette qu’il soit venu au monde

J. 1. Nous adressons toujours à nos enfants des paroles encourageantes
2.. Il nous arrive d’encourager nos enfants mais nous oublions souvent de le faire
3. Nous critiquons souvent notre enfant
4. Nous n’avons jamais un mot gentil pour notre enfant. Il ne le mérite pas

K. 1. Nous disons à notre enfant que nous l’aimons et nous lui montrons en jouant avec lui, etc…
2. Nous disons à notre enfant que nous l’aimons, mais nous ne lui consacrons pas assez de temps
3. Il est rare que nous passions du temps avec notre enfant
4. Nous ne manifestons jamais notre amour à notre enfant, ni en paroles, ni en actes

L. 1. Nous contrôlons soigneusement l’alimentation de notre enfant et nous veillons à ce qu’il ait un régime équilibré
2. Notre enfant se nourrit un peu n’importe comment et nous ne l’obligeons pas à manger tout ce qu’il a dans son assiette
3. Nous n’insistons pas pour faire manger des légumes et des salades à notre enfant. Il se nourrit d’un tas de bonbons et de sucreries
4. Nous laissons le choix à notre enfant. Il mange ce qu’il veut quand il veut

M. 1. Nous laissons notre enfant prendre certaines décisions, mais prenons soin de le guider pour lui éviter de s’écarter de la bonne voie
2. Nous laissons notre enfant prendre des décisions, mais il en a pris certaines que nous avons jugées regrettables
3. Nous permettons à notre enfant de prendre des décisions. Tant pis s’il se trompe ! Il en subit les conséquences
4. Nous ne tolérons aucun choix personnel

N. 1. Notre enfant doit aller se coucher à l’heure, sauf si on lui accorde une permission pour une raison valable
2. Notre enfant va se coucher assez tôt, mais il fait souvent un tas d’histoires
3. Notre enfant se couche trop tard et il fait toujours des histoires
4. Notre enfant va se coucher quand il veut

O. 1. Notre enfant est prévenant à l’égard des adultes et il joue bien avec les autres enfants
2. Généralement, notre enfant se conduit bien, mais il oublie souvent la politesse
3. Nous devons sans arrêt corriger notre enfant à cause de ses mauvaises manières
4. Notre enfant n’a aucun ami. Quand il joue, il veut toujours commander

P. 1. Nous n’avons pas la télévision. Notre enfant ne la regarde jamais
2. Notre enfant regarde chaque semaine quelques dessins animés innocents et d’autres bons programmes pour enfants
3. Nous laissons notre enfant regarder des dessins animés ainsi que d’autres programmes et même des films pour les grands, plusieurs fois par semaine
4. Notre enfant regarde à peu près tout ce qu’il veut

Q. 1. Notre enfant tient sa chambre en ordre et participe aux tâches ménagères
2. Notre enfant s’acquitte de ses corvées, mais il se plaint souvent
3. Nous devons menacer de supprimer son argent de poche ou ses privilèges avant qu'il se décide à nettoyer sa chambre ou à faire son travail
4. Notre enfant ne fait jamais aucun travail à la maison ni au jardin

R. 1. Notre enfant sait bien gérer son argent de poche
2. Nous donnons de l’argent de poche à notre enfant, mais nous le lui avons souvent supprimé quand il ne faisait pas son travail
3. Nous soudoyons notre enfant pour le faire manger ou pour lui faire faire des tâches désagréables
4. Nous donnons à notre enfant tout l’argent qu’il veut

S. 1. Notre enfant s’acquitte bien de tous les travaux que nous lui donnons à faire
2. Notre enfant travaille bien, mais il est parfois négligent
3. Il faut obliger notre enfant à terminer un travail et il se plaint sans arrêt
4. Notre enfant ne termine jamais son travail et il laisse traîner les outils dehors sous la pluie

T. 1. Notre enfant est fier lorsqu’il est propre et bien mis
2. Notre enfant a généralement une tenue correcte, sauf quand il n’est pas peigné ou quand il a les mains sales
3. Nous avons du mal à faire enfiler une robe à notre fille et à obtenir de notre fils qu’il enlève ses jeans sales
4. Mon enfant est dégoûtant. Il refuse le bain et ne s’habille pas correctement

Barème : 20 points : vous êtes des parents presque trop parfait
40 points : Vous êtes dans la majorité des cas
+ de 40 points : il faut absolument vous améliorer

L’enfant livré à lui-même fait honte à sa mère : la Bible, proverbes, ch 29 v 15



[1] Tiré de « Parents, prenez à cœur leur éducation de Don Loose, Editions Foi et victoire


Que sert-il à un homme de gagner le monde entier s'il perd son âme : Jésus

mercredi 14 février 2007

Patrimoine


Comme à chaque élection présidentielle en France, la question des biens immobiliers de chaque candidat est revenue sur le tapis. Des enquêtes sérieuses ont été menées pour établir qui fait partie des riches et qui ne l’est pas. Pour ne pas être en reste, j’aimerais, en tant qu’élu d’un autre royaume, vous livrer sans vous rien vous cacher le montant de mes biens et de mon patrimoine.

Ayant reçu Jésus-Christ dans ma vie comme mon Sauveur et mon Maître, j’ai dans Sa Personne :

. Un fondement
inébranlable

. Un amour
insondable

. Une vie impérissable

. Une justice inattaquable

. Une paix insurpassable

. Un repos
véritable

. Une joie durable

. Une espérance
incomparable

. Une gloire
admirable

. Une lumière ineffable

. Un bonheur inexprimable

. Une force insurmontable

. Une pureté inaltérable

. Une beauté inusable

. Une grâce adorable

. Une miséricorde inépuisable

. Une sagesse immuable

. Un modèle inimitable

. Des ressources
intarissables

. Des richesses
incalculables

. Des bénédictions
innombrables


Encore heureux qu’en France on ne soit pas taxé sur les richesses spirituelles ! Car, pour sûr, je n’y échapperais pas. Je devrais payer l’impôt sur la Fortune. Pas pour cela, pour autant, que j’irais me cacher en Suisse ! Une dernière chose ! Je n’ai pas acquis mon patrimoine petit à petit. Je l’ai reçu d’un coup en accueillant dans ma vie Celui en qui se trouvait tous ces biens. Il vous invite aussi en Lui à devenir riche à votre tour. Refuser ce qu’Il vous donne est proprement regrettable, inacceptable, irrecevable, inexcusable, inénarrable, impensable, inimaginable, innommable… et ne pourrait que vous conduire à une pauvreté inexorable, un état misérable, une tristesse inconsolable, des regrets coupables, une éternité exécrable… Je vous le répète : Jésus-Christ vous offre tout. Qu’attendez-vous pour venir à Lui, chercher à Le connaître et entrer en relation avec Lui ? Allez ! A table !

Que sert-il à un homme de gagner le monde entier s'il perd son âme : Jésus

mardi 6 février 2007

Procès Vanneste, procès funeste !


Condamné pour délit d’opinion

Jeudi 25 janvier. Le député UMP Christian Vanneste est condamné par la cour d’appel de Douai (Nord) à 3 000 euros d’amende pour injures envers les homosexuels. L’élu devra également verser 2 000 euros de dommages et intérêts à trois associations gays et lesbiennes, parties civiles. Le jugement confirme la peine prononcée en première instance par le tribunal correctionnel de Lille le 25 janvier 2006.

Rappel des faits : le délit dont s’est rendu coupable le député est un simple délit d’opinion. Dans des propos qui ne portent en aucun cas atteinte aux personnes, M Vanneste a fait part de son avis selon lequel l’homosexualité était inférieure à l’hétérosexualité et dangereuse à l’humanité, si on la pousse à l’universel. M Vanneste avait annoncé qu’il porterait l’affaire devant la cour européenne des droits de l’homme en cas de condamnation. Il revendique le droit de continuer à affirmer qu’il y a un modèle de société universel où un homme et une femme se marient, ont des enfants et les élèvent et que ce modèle de société est universalisé. M Vanneste est ainsi le premier homme politique poursuivi dans le cadre de la loi du 30 décembre 2004 sur les propos homophobes.

Dérive inquiétante

C'est une grave dérive à mes yeux celle qui consiste en République à condamner un homme pour son opinion morale sur une chose. Les homosexuels ont certes le droit de l’être. Mais ils doivent aussi accepter le fait que tout le monde n'adhère pas à l'idée d'égalité entre leur orientation et celle sur laquelle se fonde la reproduction humaine : l'altérité. Aussi ne peuvent-ils entrer dans ce débat de conscience en imposant leur point de vue. La société toute entière n’a pas à se ranger derrière le diktat moral d’une minorité. Certes, tout homme mérite d’être respecté. Mais la condamnation de M Vanneste est inquiétante pour notre liberté de penser. Elle entérine l’idée que le « vivre ensemble », en ayant des points de vue opposés sur les questions de fond qui touchent à l’identité humaine, n’est plus possible. Du coup, la discrimination change de camp.

La Bible demain ?

Pour le croyant et pasteur que je suis, la condamnation de M Vanneste pose encore d’autres questions. Car le chrétien n’est pas libre, en termes de bien et de mal par exemple, de penser ce qu’il veut. Se référant à un texte qu’il tient pour sacré, immuable, divinement inspiré, il a renoncé à être le propriétaire de sa pensée sur beaucoup de sujets. Il a certes le devoir d’approfondir ce qu’il lit pour bien l’interpréter. Mais il n’a pas la liberté d’accommoder l’Ecriture à l’air du temps, aux modes qui passent, voire même à l’opinion de la majorité. Il se refuse ainsi à appeler gris ce que Dieu dit être noir. Il fait d’ailleurs souvent l’expérience que le premier que le texte sacré dérange et interpelle est d’abord lui-même. Car comme tout homme, le chrétien court le danger d’être tolérant avec ses propres faiblesses… et dur envers celles d’autrui. Cette pensée est essentielle à comprendre dans le cas qui nous occupe. Car, pour le vrai chrétien, le plus grand coupable n’est pas l’autre, mais lui-même. Pour une chose qu’il condamne chez les autres, il y en a 100 qu’ils trouvent mauvaises chez lui.

Si la peur du ridicule ne nous arrête pas, il faut sérieusement se poser la question : après M Vanneste, la Bible devra-t-elle bientôt comparaître en tribunal correctionnel pour propos homophobes ? C’est en effet en tant qu’auteur que M. Vanneste a été condamné, il ne s’en défend pas. Il faudrait donc, dans le cas d’une condamnation de la Bible, non pas mettre en examen un pasteur, un prêtre, ou quiconque se risquerait aujourd’hui à enseigner sur le sujet, mais bel et bien Moïse, l’apôtre Paul et d’autres. Pour aller plus loin, il faudrait mettre Dieu Lui-même au banc des accusés. Car Moïse et Paul plaideraient dans leur défense l’inspiration divine. Cela poserait alors un problème épineux. Car Dieu n’est pas n’importe qui. Il est le Créateur, le Concepteur de l’homme. Accuser Dieu de faute, c’est inévitablement couper la branche sur laquelle nous sommes tous assis. Car si Dieu se trompe, alors il n’y a plus de justice. Il n’y a plus aucun endroit dans l’univers où se définit de manière exacte le bien et le mal. Tout jugement devient alors impossible. Et ceux qui jugent Dieu, étant eux-mêmes le produit d’un être faillible, n’ont plus rien à dire. Telle est l’impasse dans laquelle nous conduit notre absurdité, le chaos vers lequel risque de glisser notre société.

Dieu a déjà été condamné

Tout ceci cependant n’est pas nouveau ! Car, il y a près de 2 000 ans, le procès de Dieu a déjà eu lieu. « Vous avez condamné le Juste qui ne vous a pas résisté », dira l’apôtre Pierre. Rien n’a donc vraiment changé dans ce monde. On aurait pu le croire un temps, alors que, sous l’influence de la parole de Dieu, des progrès énormes ont été faits : orphelinats, hôpitaux, abolition de l’esclavage, amélioration du statut de la femme, accès à l’éducation, à la liberté de conscience… Mais un nouveau levain, fait d’anarchie, prend de plus en plus le dessus. Ce n’est plus la loi (de Dieu) qui fait les hommes, mais les hommes qui font leurs propres lois.

Si pourtant ! Tout peut changer ! Car, condamné, le Juste s’est relevé. Il a vaincu la mort, ses détracteurs, toutes les puissances qui nous tirent vers le bas et passent leur temps à vouloir défaire ce que Dieu a fait. Il est ressuscité et est monté en-haut, là où aucune opposition, aucune contestation à Son règne n’est possible. Il reviendra ! Alors cessera le désordre, le chaos, l’anarchie, la bêtise, l’innommable, la folie. Avec des milliers d’autres, j’ai envie de Lui dire : Ne tarde pas ! Il est grand temps ! le monde a perdu la boussole ! Reviens, Seigneur Jésus !


Que sert-il à un homme de gagner le monde entier s'il perd son âme : Jésus