samedi 20 décembre 2008

Donner ou ne pas donner...

Dilemme

L’évaluation des objectifs et des actes du Tététhon posé, la question se pose : peut-on en tant que chrétien, dont la conscience est réglée par des considérations qui relèvent de la Parole et la connaissance de Dieu, soutenir l’entreprise ? Au-delà du Téléthon , la question se pose de manière plus générale : jusqu’à quel point un chrétien peut-il soutenir une action qui, sur le plan humain, semble poursuivre un objectif positif tout en utilisant en partie des moyens pour des actions que sa conscience ne saurait approuver ? Le chrétien doit-il se désengager, faire bande à part, ou rester sous peine de compromis ? Formulée de manière plus biblique encore, comment être dans le monde tout en montrant que les principes qui guident nos actes et notre réflexion n’en épousent ni la mentalité, ni l’esprit ? C’est cette réflexion que j’aimerais mener au travers de ce billet.

Liberté de parole

La première réponse que j’aimerais apporter au dilemme que notre présence dans le monde et ses organisations nous pose est que, en aucun cas, notre affiliation à une cause ne doit nous ôter notre capacité de critique envers elle. C’est envers Dieu, et envers Dieu seul, que doit aller, de manière inconditionnelle, notre allégeance. Notre liberté de parole est l’ultime frontière que, toujours, nous avons à préserver. Comme le réformateur Martin Luther, sommé en son temps, de se rétracter, nous devons dire : Ma conscience est toute entière liée à la Parole de Dieu : je ne puis autrement ! Aussi n’est-ce pas seulement à mes lecteurs que j’ai destiné le billet précédent : il a aussi été envoyé par courrier à la présidente de l’AFM.

Domaines de responsabilité

Si une partie des fonds recueillis par le Téléthon est utilisée à des fins que je ne peux approuver, une autre partie, importante, ira, les faits le montrent, à l’aide aux personnes malades. C’est cette motivation qui, jusqu’à ce jour, nous a poussé, malgré la part utilisée de la mauvaise manière, à continuer à donner. Il est certain que le Téléthon a changé la vie de nombreux malades. Il les a aidé à sortir de l’anonymat, il leur a offert des services et des possibilités d’aide inédits. Il y a, pour les personnes atteintes de myopathie, un pan positif au Téléthon que personne ne peut nier. Nous devons donc faire la part des choses pour mesurer, dans les dons recueillis, quel pourcentage est affecté à la mission Aider et quel autre à l’orientation prise par la recherche, que la conscience réprouve. C’est sur cette base que le choix consciencieux doit trancher.

S’il s’avérait dans l’avenir que cette part d’aide concrète venait à diminuer au point d’être surpassée par l’autre, le choix devrait de nouveau être considéré. Si je peux avoir quelques réticences à l’égard du Téléthon, qui est une association fondée par des myopathes et des parents de myopathes, autre est ma position à l’égard du Sidaction. Tant que le seul discours des associations qui organisent le Sidaction sera d’encourager l’utilisation du préservatif sans remise en cause du vagabondage sexuel tous azimuts qui facilitent la propagation de la maladie, je me sens peu enclin à le soutenir.

Sachons enfin que si nous avons la responsabilité morale du choix des causes que nous soutenons, ceux que nous soutenons ont la responsabilité morale d’utiliser les dons reçus pour les missions qu’ils ont fixées comme but de leur action !

Compromis incontournable

Tant que nous serons dans ce monde, nous ne pourrons éviter, comme l’a lui-même dit Jésus, que l’argent que nous manipulons et qui est le moyen de réalisation de toutes les actions, soit quelque part taché d’injustice. Chacun de nous, chrétiens, cotise quelque part à la Sécurité Sociale… qui finance à tour de bras, par l’avortement, des crimes d’enfants. Qui sait et peux mesurer ce que, au travers de nos achats, nous avons financé sans le savoir ! Le monde entier, dit l’apôtre Jean, est sous le contrôle du Mauvais (appelé ailleurs diable ou Satan). Tant que cet esprit infectera et colorera l’air spirituel que nous respirons, il nous sera totalement impossible de séparer l’ivraie du blé (le mauvais du bon). Cette séparation se fera au jour de la royauté du Christ. Alors, comme le dit Esaïe le prophète ancien : Il y aura là un chemin frayé, une route, qu’on appellera la voie sacrée ; Nul impur n’y passera ; elle sera pour eux seuls… Un contrôle parental divin absolu s’exercera sur le monde pour ne laisser aucune place à la cupidité, la malhonnêteté, l’impureté. Que Son règne vienne bientôt.

Personnes ou principes

Sur le plan moral, le chrétien est souvent appelé à trancher entre personnes et principes. Jean-Baptiste, le précurseur de Jésus vivait dans le désert. Le principe qui guidait son comportement était la séparation. On disait : Il a un démon. Jésus se mêlait aux pécheurs, buvant et mangeant avec eux. Le principe qui guidait son comportement était la relation. On le traitait de glouton et de buveur. Aucune des deux positions ne trouvait l’agrément de tous ! Celui qui, fidèle à ses principes, ne peut, en conscience donner au Téléthon, à cause des orientations qu’il réprouve, fait bien. Je lui conseille cependant de se souvenir des personnes. Celui qui, à cause des personnes malades qu’il connaît, agit en vue de les soulager, fait bien aussi. Je lui conseille cependant de ne pas, dans sa compassion, passer au-dessus des principes. Tel est, à mon sens, l’ambiguïté dans laquelle on se trouve !

Deux espérances

Si le Téléthon voudrait offrir un espoir aux malades, l’espérance qu’il apporte n’est en rien comparable à celle qu’offre Jésus-Christ. Le comparatif suivant permettra à chacun d’en saisir le contraste :

1. le Téléthon :

- est une œuvre humaine
- qui requiert la participation de millions de personnes
- qui nécessite des sommes d’argent très élevées
- qui a pour objectif d’assurer un mieux-être pou la vie terrestre
- qui a pour objet d’abord le mieux-être physique
- repose sur un espoir incertain : qui sait si un traitement efficace sera trouvé

2. Jésus-Christ :


- accomplit l’œuvre de Dieu
- une œuvre qui repose sur le sacrifice de sa seule personne
- offre un salut qui ne coûte rien à ceux qui en sont l’objet : c’est Lui qui a tout payé
- vise à nous assurer la réconciliation avec Dieu et la vie éternelle
- a pour objet d’abord le salut de notre âme, suivi de celui de notre corps à la résurrection
- est une espérance certaine parce que fondée sur Sa propre résurrection

Que vous soyez ou malade ou en bonne santé, sachez-le : Jésus-Christ est votre meilleure assurance vie ! C’est à Lui que doit aller votre foi !


Que sert-il à un homme de gagner le monde entier s'il perd son âme : Jésus

11 commentaires:

Anonyme a dit…

Une différence qui a son importance: On est certain que le Téléthon existe. Quand à dieu, cela reste du domaine de la foi. Libre à vous de préférer la prière à la science, mais que cela reste votre choix personnel. Ne l'imposez pas aux autres!

Anonyme a dit…

je rappelle juste à "Anonyme" que nous sommes membres de l'AFM depuis des années et parents d'une fille myopathe. Mon jugement ne vient pas de l'extérieur, mais il est lié à un vécu.

Je n'entrerai pas dans l'argumentation développée assez simpliste. Qu'il me suffise de dire que science et prière ne sont pas incompatibles, que science et foi en Dieu non plus. Plusieurs articles écrits à ce sujet dans ce blog montrent largement que science réclame une bonne part de foi, c'est-à-dire de présupposés indémontrables, qui deviennent des postulats de base sur lesquels le travail du scientifique se fait.

D'autre part, j'estime qu'il y a beaucoup de risque à mettre la science au-dessus de la conscience. Hiroshima et Nagasaky n'ont, semble-t-il, pas suffit pour le démontrer... Il faudra malheureusement que les choses se répètent pour que, effrayé par la propre folie de notre raison, un nouveau cri s'élève, une génération durant, pour dire : "Plus jamais cela !"

Non, mosieur ! Je ne peux souscrire à cette logique qui prétend que la fin justifie tous les moyens. Et nous ne sommes certainement pas hors de notre place d'homme pour le dire, m^me si nousq sommes une infime minorité à tenir cette position.

Une dernière chose : ne l'imposez pas aux autres ... C'est bien ici le langage d'un athée qui se dit tolérant. C'est fou ce que les athées imposent aux croyants et qui ne leur convient pas dans ce monde... Mais bon, vous comprenez, eux ont tous les droits... Il n'y a que les croyants qui doivent se taire et ne pas librement exprimer leur opinion...

Anonyme a dit…

Tout d'abord je vous présente toutes mes excuses si je vous ai heurté en quoi que ce soit concernant votre enfant. Je ne sais pas ce que vous vivez et ne peux donc que donnez un avis sur le principe.

Je veux simplement dire, que si l'une ou l'autre méthode scientifique vous déplait, vous n'êtes pas obligé de vous en servir. Laissez donc ceux que ces techniques ne gênent pas en bénéficier.

Là où je trouve votre article scandaleux, c'est lorsque vous attaquez l'avortement qui est un droit inaliénable des femmes de posséder leur corps.
Mais le summum est atteint lorsque vous parlez du sida. Le préservatif est le meilleur moyen de se protéger. Prôner l'abstinence ne marche pas, c'est donner de la nitroglycérine à un enfant en lui disant:"Si tu ne tombe pas, cela n'explosera pas". Par votre dogmatisme, vous voulez empêcher les gens de disposer de leur corps. Oui, je suis athée et mon corps m’appartient, cela est mon intime conviction. Me reconnaître ce droit ne vous empêche pas de mener votre vie comme vous l’entendez ! Soyez abstinent si vous le souhaitez, personne ne vous y oblige. Le choix que vous avez fait avec votre enfant est votre choix et il est certain que personne au monde n’a le droit de dire que cet enfant n’aurait pas du être là.

Je m’en suis pris à votre tentative d’imposer vos opinions et ne remet pas en question le fait que vous ayez le droit de vous exprimez..

Bien à vous, en espérant que vous comprendrez que mon intention n’est absolument pas de m’en prendre à vos choix ou votre situation, et réitère mes excuses dans le cas où je vous aurais blessé.

Ichtus02 a dit…

J'aimerais bien savoir ce que cela veut dire pour vous de disposer librement de son corps. Qu'est ce que cette utopie ? En l'occurence, la maternité implique que la mère, dont c'est la vocation naturelle, porte le corps en formation d'un autre... corps dont elle n'a pas le droit de disposer comme elle l'entend.

D'ailleurs si cette liberté était si inaliébnable que cela, elle n'entraînerait pas autant de traumatismes psychologiques cherz tant de femmes qui ont cru qu'elles pouvaient disposer de leur corps librement.

Pour autant je ne jette pas la pierre à ces femmes ou ces jeunes filles qui, dans leurs détresses, n'ont vu que cette solution. la première pierre doit être jetée aux géniteurs irresponsabless et lâche qui laisse ses filles, dont ils disposent librement des corps, sans en assumer les conséquences.

je ne suis pas pour l'avortement pour la bonne raison qu'il apporte souvent pour la femme une solution pire que celle qui consisterait à garder son enfant. Je dis qu'au lieu d'inciter à l'avortement, notre société ferait mieux de proposer des solutions concrètes pour pallier à leur détresse. Il n'est pas écrit dans nos gênes que nous pouvons tuer pour être libre. C'est faux !

Pour ce qui est de la pandémie du Sida, je persiste à dire que ne proposer que le préservatif comme solution prouve que l'on ne s'attaque pas au vrai problème, qui est similaire à celui évoqué plus haut pour l'avortement.

le vrai problème entre vous et moi est d'ordre spirituel. Pour vous, l'homme, chacun est sa propre mesure pour décider ce qui est bien ou mal. Un peu facile et rirresponsable à mon avis. Où va le monde avec cette philosophie poussée à l'absolu ????

Pour moi, je crois que je suis le produit d'un Concepteur qui m'a créé avec un mode d'emploi pour l'utilisation de toutes mes facultés. Et je fais l'expérience que lorsque je m'affranchis de ce mode d'emploi, les choses vont plus mal... pas seulement pour moi, mais aussi pour ceux qui vivent avec moi.

C'est souvent lorsque je prétends disposer de mon corps que je l'utilise de la plus mauvaise façon, mon égoÎsme prenant le gouvernail de mes actes ? Cela m'étonnerait que, tout athée que vous êtes, vous ne partagiez pas cette dure expérience...

Anonyme a dit…

Si certaines femmes ont de séquelles suite à un avortement, je peux vous dire pour avoir été en contact direct avec ce cas, qu'il n'en serait que plus facile pour elle si l'on ne les culpabilisait pas autant. Il est certain que si l'on les accuse de meurtre, la chose sera difficile à vivre pour elle.
La promotion de la contraception est le meilleur moyen d'éviter d'avoir recours à l'avortement qui doit rester un droit, je l'affirme encore une fois. Je ne pense pas que vous soyez pour la promotion de la contraception.

Je vous cite « la première pierre doit être jetée aux géniteurs irresponsables et lâche qui laisse ses filles, dont ils disposent librement des corps, sans en assumer les conséquences. » IL semble que vous soyez incapable de reconnaître les femmes responsables de leurs actes.

Ou bien « Il n'est pas écrit dans nos gênes que nous pouvons tuer pour être libre. » IL n’est pas plus inscrit dans nos gènes que nous pouvons rouler en voiture. Vous semble bien mal comprendre ce qu’est un gène.

IL n’y rien d’utopique à décider que note corps nous appartient, c’est un choix qui ne mène pas au pire comme vous semble l’affirmer. Si mon corps m’appartient, il va de soi que celui des autres ne m’appartient pas. Le ventre d’une femme lui appartient et c’est à elle de décider si elle veut accueillir une vie (en devenir, car un fétus n’est pas une vie à part entière, car non autonome). Votre haine de l’avortement à bien trop le relent de votre haine de la sexualité pour le plaisir pour être recevable. Si vous étiez si révolté par l’avortement, le préservatif ne vous poserait pas de problème, la promotion de la contraception serait un impératif pour vous.

Mais non, vous préférez que des gens soit contaminés, plutôt que de les voir ne pas suivre votre morale si « anti sexe ».

Oui, il nous appartient de décider du bon et du mauvais, c’est une lourde responsabilité, mais c’est la notre. C’est un préjugé que de croire le bien et la mal comme absolus. Vous êtes libre ‘y croire bien sur, mais imposer cela aux autres, cela est inacceptable. Vous vous dites incapable de vivre avec la pensée que votre corps vous appartient, pourtant vous décidez tout de même de le soumettre à la loi chrétienne. Étrange ! Personnellement, je n’ai pas besoin que l’on me dise que je dois aider mon prochain, que je dois le respecter, c’est un choix que je fais. Ne vous en déplaise, les athées ont leur vertu, elle vaut bien la votre !

Ichtus02 a dit…

Bonjour Anonyme,

Vous vous méprenez sur plusieurs points à mon sujet :

1. Je ne considère pas la sexualité comme juste le moyen qui nous est donné pour procréer. La Bible non plus d'ailleurs qui, dans bien des passages, encourage l'homme à faire sa joie de la femme de sa jeunesse, à être enivré de ses charmes, et au couple de ne pas vivre trop longtemps l'abstinence.

2. Je ne suis pas contre le préservatif qui est un moyen responsable d'assumer sa sexualité. La Bible d'ailleurs est assez silencieuse sur le sujet. Elle énonce des principes pour la vie de couple, mais laisse une grande liberté dans le cadre qu'elle établit.

3. Je ne dis pas que la femme ne serait pas responsable. Je dis que souvent les hommes sont lâches. Vous parlez d'expérience. En tant que pasteur, j'en ai eu aussi. Et là où nous avons pu secourir des femmes, nous nous sommes souvent heurtés à un ostracisme fort de la part de l'homme.

4. Oui ! La vie commence pour moi dès la conception. C'est là le point de divergence le plus important entre vous et moi. Vous le savez : tout le potentiel est là dès la conception et en très peu de temps la différenciation des cellules fait qu'un être existe.

Si vous n'en avez pas eu l'occasion, cherchez à voir le film "le cri silencieux" fait par un professeur qui a pratiqué des milliers d'avortements et qui, depuis, est un militant anti avortement convaincu. Il montre les réactions du foetus, ses contorsions pour éviter l'outil introduit pour le détruire. Il se termine par un cri silencieux poussé par le foetus... Affreux, à moins qu'on n'ait pas de coeur...

5. je ne doute pas que vous ayez un sens moral. Vous êtes-vous déjà demandé d'où ce principe nous est venu ? Que vous le vouliez ou non, Dieu a imprimé en chacun cette loi de la connaissance du bien et du mal. Même si des variantes existent suite à la culture et l'éducation, personne ne peut entièrement sans dispenser. Preuve en est les résistances innées qu'il y a en chacun à l'idée de tromper, mentir... et tuer. Désolé ! Mais vous ne me ferez jamais croire que l'on peut détruire en toute bonne conscience une vie qui se forme !

Anonyme a dit…

1 Si vous admettez que la sexualité ne doit pas être cantonnée à la reproduction, la promotion du port du préservatif ne devrait pas vous poser problème. Le problème de la bible (de votre lecture de la bible car bien d’autres s’en servent pour promouvoir une sexualité uniquement reproductrice), c’est qu’elle pose tout de même de sérieuses restrictions en matière de sexualité. Pas de sexe hors du mariage ! C’est la un moyen très habile de contrôler la sexualité des gens en les poussant dans une structure régie par la religion. Vos propos expriment par ailleurs une vision si pauvrement passive de la femme. C’est bien là la dimension redoutablement machiste des religions, elle donne à l’homme et à la femme des rôles différents.

2 Pourquoi donc dénoncer la promotion du préservatif, qui reste le plus efficace moyen de se protéger ?

3 Il est des homme qui n’assument pas leur responsabilité. J’en conviens, la moindre des chose est d’être là pour soutenir sa compagne, ou ex compagne.. Le reproche que je vous fais, c’est de victimiser la femme, en cela vous lui dénué sa responsabilité. Vous utilisez certains cas particuliers, pour généraliser. Le problème de la déresponsabilisation de l’homme est distinct de l’avortement. Ce n’en est pas la raison principale. Dans un monde si machiste, il est logique que cela arrive, mais vous confondez le cadre et la raison.

4 Il s’agit de votre point de vue. La définition de la vie inclus sa capacité à l’autonomie. Je sais que cette question est délicate, et suis surpris de vous voir y répondre si facilement. Personnellement je ne peux que y poser une réponse arbitraire, je l’admets. La votre l’est tout autant. C’est pour cela que vous ne pouvez l’imposer. Où commence la vie, la réponse propre à chaque personne. Vous posez des absolus, mais prouvez-vous moi qu’il y a des absolus. Et si la vie commence à la conception, cela n’induit pas forcément qu’elle est intouchable. Même si il y avait des péchés, peut-on interdire aux gens de pécher ? Vous semblez vous prendre si souvent pour ce dieu dont vous vous réclamez. N’est-il pas seul juge ?
Quant à ce film, je dois sans doute être dénué de toute humanité, mais cela n’a pas changé mon point de vue.
Le corps de la femme lui est propre et vos propos n’y change rien. Elle a le droit de décider si elle veut ou non accueillir un corps étranger. Rien ne vous permet de lui ôter ce droit. Je trouve même cela incestueux.

5 Cette discussion prouve à quel point les notion de bien et de mal sont subjectives. De plus notre façon d’appréhender ces concepts sont différentes. Je n’éprouve pas de répulsion a mentir ou quoi que ce soit. Je n’ai pas plus de pulsions meurtrière qu’un autre, mais je ne les trouvent pas mauvaise. Il ne s’agit pas de mal. Mentir, tuer , je considère que cela est néfaste pour le fonctionnement d’une société. Je ne voudrais pas que l’on me le fasse, donc je ne le fais pas. Pas besoin que l’on me le dise pour y penser de moi-même. Je suis tout à fais capable de le déduire (Je ne prétend pas non plus que l’éducation est sans importance). Comment voulez-vous que je croies que dieu les a « mise dans mon cœur » alors que je ne crois pas en dieu ? Vous semblez bien mal comprendre ce qu’est l’athéisme.
Personne ne vous demande de croire en quoi que ce soit, laissez juste les gens vivre en paix.

Ichtus02 a dit…

Je ne sais pas si notre discussion peut aller beaucoup plus loin. Nos axiomes du départ sont opposés : forcément tout ce qu'on va développer va l'être aussi !

Je trouve que trop souvent vous tirez un extrait de ce que je dis pour en faire une règle. Vous revenez sur la passivité de la femme, dont je n'ai jamais parlé. J'ai simplement évoqué la responsabilité égale des deux personnes dans la formation d'un enfant. Admettez que c'est la femme qui porte l'enfant, et que pour elle la question se pose autrement. l'homme peut la quitter, tourner la page... La femme non ! On ne saurait trop dire à l'homme qu'il doit aussi assumer. Cela relève tellement du bon sens que je ne vous comprends pas ici !

Et puis, ce corps étranger... franchement. mes 5 enfants sont une partie de moi. Ils portent mes traits, me ressemblent ainsi qu'à leur maman. Quel détachement... je ne pense pas qu'une fois nés, vous les considériez ainsi ! Ou bien ?

Bon, je dois partir. Bonne soirée !

Anonyme a dit…

Je ne pense pas non plus que la discussion puisse aller beaucoup plus loin, mais quelques mots encore.

La bible donne une vision passive de la femme, et vous vous appuyez sur elle. Vous la cité et vous ête pasteur je peux donc sans trop m'avancer postuler que vous ne la désavouez pas. Je vous cite"La Bible non plus d'ailleurs qui, dans bien des passages, encourage l'homme à faire sa joie de la femme de sa jeunesse, à être enivré de ses charmes, et au couple de ne pas vivre trop longtemps l'abstinence."
IL y a pour moins une vision passive de la femme dans cette phrase.

Je conviens que certains hommes n'assument pas leurs actes. Je pense simplement que isoler ce problème à l'avortement est réducteur. Cela contribue à donner une image de victime à la femme.

Cependant nous touchons là un point intéressant. Comme je l'ai dit de nombreuses femmes avortent pour des raisons qui leur sont propres, mais il est vrai que certaines le font car elle sont dans une situation " précaire".
Il n'est dès lors pas inconcevable de penser que leur grossesse non désirée vient également d'un comportement en lien de cette situation précaire. Les traumatismes que vous évoquez viennent bien plus souvent de cette situation précaire que de l'avortement.

Savez-vous que:

De nombreuses études montre qu'il n'y a pas plus de séquelle chez les femmes qui avortent que chez celle qui mettent leur grossesse à terme.
Les séquelle physiques sont bien plus fréquent chez les femmes qui mettent à terme un grossesse non désiré que chez celles qui avortent.
Que les études qui montrent des traumatismes plus fréquent chez les femmes ayant avorté sont partiales. Par ex: Une femme ne veut pas répondre, c'est donc qu'elle culpabilise(car traumatisme).

je vous fournirez mes sources dans un prochain commentaire.

Le terme de corps étranger vient de témoignage de femme. Elle parlent de vécu, comme vous d'ailleurs lorsque vous évoquez vos enfants. On ne peut demander à personne de vivre neuf moi avec" un corps étranger" dans le ventre. On ne peut s'appropriez à ce point le corps de quelqu'un.

je tire encore une fois en longueur mais l'avortement est un droit, et je trouve scandaleux de vouloir l'interdire.

Bonne journée.

Anonyme a dit…

Voici le sources dont je vous parlais. Je vous engage à les publier.

http://www.svss-uspda.ch/fr/avortement.htm

Felipe-H a dit…

comment m'avez trouver comment ?
et comment je fait pour m'abonner a un site?
je suis catholique en effet
merci pour votre commentaire
et a votree service