samedi 17 janvier 2009

Retournez votre veste !


Retourner sa veste

Je ne sais pas à quoi ou à qui vous fait penser cette expression utilisée dans le langage courant. L’expression qualifie souvent une personne opportuniste changeant de position au gré de ses intérêts. Comme beaucoup d’autres, l’expression n’est pas née par hasard. Elle se rattache à la fois à des faits et à un personnage historique : Charles-Emmanuel de Savoie. Prince de Piémont et gendre de Phillippe II d'Espagne, cet homme était particulièrement ambitieux. Voulant être roi, il s'alliait indifféremment avec la France ou l'Espagne en fonction des circonstances. Sa casaque, un justaucorps à larges manches, blanche d'un côté et rouge de l'autre, portait les couleurs de chaque nation. Il lui suffisait alors de porter le blanc pour la France et le rouge pour L'Espagne en ''tournant sa casaque''.

Il semblerait que ce geste fut remarqué et donna naissance à l'expression ''tourner casaque'' pour désigner le fait de changer d'opinion, de camp avec une grande facilité et de manière intéressée. Cette expression a connu un joli succès puisqu'elle se dit encore couramment de nos jours même si de temps en temps elle est adaptée à notre mode vestimentaire actuelle et apparaît alors sous la forme : ''retourner sa veste''.
Notons cependant que le fait de ''tourner sa casaque'' n'est pas toujours profitable à l'image de Charles-Emmanuel de Savoie qui mourut duc de Savoie et non roi.

Opportuniste ? Pas toujours ! ! !

Si le fait de retourner sa veste s’applique de manière générale aux opportunistes, il existe d’autres exemples où un changement radical de camp a pour raison, non les intérêts du moment, mais l’honnêteté ou le simple courage. L’homme dont je vais vous parler en est la preuve vivante. Cet homme est le docteur Bernard N Nathanson. En 1968, cet homme , avec d’autres, fonda aux Etats-Unis le groupe NARAL, une ligue d’action nationale pour les droit à l’avortement. Le docteur Nathanson était un militant actif pour l’avortement. Il dirigea d’ailleurs pendant des années l’une des cliniques américaines les plus productives en ce domaine. Dans des confessions personnelles, le docteur Nathanson s’estime responsable directement de 75 000 avortements.

Jusqu’au jour où, grâce au développement des ultra-sons, le docteur comprit ce qui se passait véritablement lors d’un avortement. Choqué par ce qu’il venait de découvrir, le Docteur Nathanson produisit un film intitulé " Le cri silencieux ". Mondialement connu, présenté au Sénat américain comme français, le film révèle de manière dramatique les réactions effrayées du fœtus à l’approche des outils barbares, introduits dans son univers pour le faire mourir.

Récit

" Dans le film LE CRI SILENCIEUX, c'est une petite fille de 12 semaines que nous voyons dans le sein de sa mère. Cette enfant non encore née, nous dit le docteur Nathanson, possède tous les éléments qui font d'elle une personne humaine complète: elle est pleinement formée, elle a un cerveau actif, son coeur bat et elle est sensible a la douleur. Nous la voyons d'abord jouant, se tournant, se retournant et suçant son pouce. Nous pouvons voir son petit coeur battre à un taux normal de 120 pulsations à la minute.

Le drame

Une fois le col de l'utérus dilaté, l'avorteur y introduit un tube à succion. Lorsque celui-ci touche le sac amniotique, le bébé se repousse immédiatement et les battements de son coeur augmentent considérablement jusqu'au delà de 200 pulsations à la minute. L'instrument n'a pas atteint l'enfant, mais elle est consciente que quelque chose pénètre dans son "sanctuaire sacré" comme dit le docteur Nathanson. Puis le tube à succion perce et pénètre dans le sac amniotique.
Ensuite, pendant quelques minutes, nous voyons avec horreur l'enfant qui se débat et se contorsionne pour ne pas être atteinte pas l'instrument. L'enfant est dans l'impossibilité de fuir; désespérée, elle renverse la tête vers l'arrière et ouvre la bouche toute grande comme si elle criait, mais il n'y a pas d'air dans l'univers utérin, c'est un cri silencieux.

La malheureuse victime est ensuite progressivement démembrée et aspirée par la machine. C'est d'abord son épine dorsale puis une jambe qui sont déchiquetées. Plus tard lorsque tout le corps est aspiré, il ne reste que la tête qui est trop grosse pour passer par le tube de succion. On voit alors apparaître dans l'utérus la silhouette des pinces que l'avorteur utilise à tâtons pour prendre la tête et ensuite l'écraser; les morceaux sont enfin aspirés par la machine.

Le processus de ce meurtre prend entre 12 et 15 minutes. M Nathanson était un médecin qui avait déjà effectué environ 10,000 avortements. Mais par le truchement du moniteur vidéo, il voyait pour la première fois de sa vie ce qui se passait dans l'utérus tandis qu'il utilisait le tube à succion. Il revint quelques minutes après pour terminer, mais ne refit plus jamais d'avortements.

D'autres part, la technicienne qui effectuait l'ultra-son durant l'avortement était féministe. Après cette expérience, elle cessa de militer en faveur de l'avortement. La conclusion du Docteur Nathanson : " Il est inacceptable qu'aujourd'hui, dans un même hôpital, on soigne des enfants dans le sein de leur mère pour leur sauver la vie sur un étage, alors que sur un autre, on en tue qui sont exactement au même stade de développement…, et tout ceci pour le confort d'une société égoïste! Tout être humain a droit à la vie, personne n'a le droit de la lui enlever'. "

Manifestation

Oui ! Non, pour ses intérêts, mais par honnêteté et en accord avec sa conscience, le docteur Nathanson, et l’infirmière qui l’assistait, ont retourné leur veste. Ils ont bien fait ! Malgré leurs cris, les enfants assassinés dans le sein de leur mère ne peuvent se faire entendre. Evident, puisque leur cri est silencieux ! Mais nous qui sommes nés et vivants, nous avons une voix. Et la Bible nous dit l’usage que nous pouvons en faire : Délivre ceux qu’on traîne à la mort, ceux qu’on va égorger, sauve–les ! Si tu dis : Ah ! nous ne savions pas !… Celui qui pèse les cœurs ne le voit–il pas ? Celui qui veille sur ton âme ne le connaît–il pas ? Et ne rendra–t–il pas à chacun selon ses œuvres ? Proverbes 24,11 et 12 !

Que vous ayez toujours été contre l’avortement ou que vous ayez retourné votre veste récemment, peut-être suite à une expérience qui vous en a dit plus long que tous les discours, venez avec nous à Paris, Place de la République dès 14 H 30, le dimanche 25 pour crier à la place de ceux qui n’ont qu’un cri silencieux : " Laissez-nous vivre ! "



Que sert-il à un homme de gagner le monde entier s'il perd son âme : Jésus

5 commentaires:

Anonyme a dit…

Le cri silencieux est dispo en vidéo ici :

http://www.dailymotion.com/avortement_ivg/video/x78a1y_le-cri-silencieux-the-silent-scream_webcam

Bien à vous

marie a dit…

Bonjour Gilles et Lydia, c'est Marie de Epinal ! Merci pour le blocage des pubs, c'est top ! Merci aussi pour ce "retournement de casaque" dont j'espère pouvoir échanger avec mes fils. J'espère que toute votre famille va bien et vous envoie mon affection fraternelle.

Ichtus02 a dit…

Bonjour Marie,

Merci pour ton commentaire.

Pour le blocage des pubs, je n'ai rien fait de spécial. Ca va et ça vient...

Bonne journée à toi

DAIPO AKOSSI WILFRIED a dit…

Merci pasteur pour les informations délivrées par votre blog;c'est avec effroi que je mesure l'ampleur de cet acte macabre qu'est l'avortement. Que Dieu nous aide à dénoncer toutes les œuvres des ténèbres.

Anonyme a dit…

Bonjour, je viens de lire ce billet, qui m'a fait un peu prendre conscience du problème, mais je peux me résoudre à ne pas penser aux dommages collatéraux que posent le refus de l'avortement, tout comme parfois l'acharnement thérapeutique dont veut faire preuve le corps médical. Je n'ai aucune autorité pour me prononcer sur ces dérives et abus, mais j'ai du mal avec la souffrance d'une vie brisé par les épreuves de la vie. Je me rattache à l'idée d'une spiritualité universaliste, mais je ne comprend pas les doses de souffrance que génèrent la vie et la société. je ne peux pas me résigner à me dire que la souffrance fait partie de la vie, car je crois qu'a travers elle nous nous éloignons de la vérité. Elle ne fait que nous focalisez sur nous, alors que nous avons tellement à prendre à l'extérieur. Et parfois c'est dur de s'excentrer d'elle. continuez, je n'ai fais qu'un passage mais vous m'avez apporté une autre vision. Je ne vous serez pas fidèle à votre blog, car j'ai beaucoup de choses à lire, et faire. Par ce passage et mon attention que j'ai porté à votre blog, je vous rend la politesse de votre gentillesse de n'avoir laissé un message sur le mien. Cordialement. David