
Nana Mouskouri
Le soleil aya

Le soleil : l’astre du jour
Dès sa création, la Bible souligne la raison d’être du soleil. Dieu dit : Qu’il y ait des luminaires dans le ciel pour séparer le jour et la nuit ! Qu’ils servent de signes pour marquer les rencontres festives, les jours et les années. Le soleil est un signe qui sépare deux mondes : celui du jour et celui de la nuit. Lorsque le soleil se lève, c’est le jour qui paraît. Lorsqu’il se couche, la nuit arrive. Les mêmes effets se produisent avec Dieu dans la vie individuelle et collective des hommes. Dieu, le Dieu de la Bible présent, c’est toute la vie, avec ce qu’elle a de meilleur, qui s’éclaire. Dieu chassé, exclu, ou ignoré, les nations, comme les hommes, ne tardent pas à tomber dans la plus horrible nuit. Or, la nuit, nous le savons, est le moment le plus propice à tous les abus, tous les crimes et toutes les lâchetés. Qui craindre si Dieu n’existe pas ? « Ta lumière, ô Dieu, voilà ce dont nous avons besoin ! »
Le soleil : l’astre aveuglant
Qui peut de ses yeux fixer le soleil ? Ceux qui ont assisté à l’éclipse du 11 août 1999 s’en souviennent. Des lunettes spéciales étaient nécessaires pour l’événement. La seule vue du soleil suffit à rendre aveugle. A Moïse qui voulait Le voir, Dieu répondit : Tu ne peux Me voir en face, car l’être humain ne peut me voir et vivre. Comme pour le soleil, impossible à quicon

Le soleil : l’astre bienfaisant
Pouvez-vous imaginer un monde sans soleil ? Adieu la chaleur, les fruits savoureux, l’éclat des couleurs… Le paysage devient morne, la vie insipide, l’atmosphère triste. Les psychiatres le savent bien. Les longs mois d’hiver sont les plus propices aux dépressions. Rien de telle qu’une bonne cure de soleil pour remonter le moral. Telle est, trop souvent, la vie sans Dieu : une routine débilitante, un ras-le-bol croissant, un chemin de mort. « Moi, dit Jésus, Je suis la lumière du monde ; celui qui Me suit ne marchera jamais dans les ténèbres, mais il aura la lumière de la vie ». Toutes Ses paroles sont comme les rayons bienfaisants du soleil. « Venez à Moi, vous qui peinez sous une charge trop lourde ; Je vous donnerai du repos ». « Celui qui vient à Moi n’aura jamais faim, et celui qui met sa foi en Moi n’aura jamais soif ». « Je suis venu chercher et sauver ce qui était perdu ». Quel qualificatif décrit le mieux votre vie aujourd’hui : fade, terne, vide, décevante ? Gorgez-vous, cet été, des paroles du Christ : le soleil de Dieu, avec sa lumière et ses rayons, ne tardera pas à entrer dans votre âme !
Le soleil : l’astre terrible
Les 10 000 victimes françaises de la canicule de l’été 2003 nous le rappellent. Le soleil peut être terrible. Sa chaleur est telle qu’elle dessèche tout. Sous ses rayons, ce qui était vivant hier, dépérit aujourd’hui et meurt demain. La Bible prévoit, sous l’effet du soleil, des jours futurs difficiles. « Le quatrième ange répandit sa coupe sur le soleil. Il lui fut donné de brûler les humains par le feu, et les humains furent brûlés par une chaleur torride. Ils blasphémèrent le nom du Dieu qui a le pouvoir sur ces fléaux, et ils ne revinrent pas pour Lui donner gloire. » . On a trop souvent tendance, au sujet de Dieu, de ne parler que de Sa bonté. La Bible dit aussi qu’Il est un feu dévorant et que c’est une chose terrible de tomber entre Ses mains. Après avoir patienté des siècles, le Christ, dit Paul, reviendra comme un feu flamboyant pour faire justice . Une seule chose, précise la Bible, permet à l’homme de se mettre à l’abri du feu de la colère de Dieu : sa foi dans le pardon offert par le Christ. Comment allez-vous rencontrer Dieu ?
Le soleil, l’astre universel
Le soleil n’appartient à personne. Il est à tous. Petits ou grands, noirs ou blancs, riches ou pauvres, tous peuvent en bénéficier. Dieu, dit l’Evangile, fait lever son soleil sur les mauvais et les bons. C’est un cadeau qu’Il fait à tous, sans distinction de valeur, de mérite, de niveau intellectuel ou de condition sociale. Il nous rappelle ce qu’est le Christ pour l’humanité : un don g

Le soleil, un astre provisoire
Le jour vient où le soleil n’existera plus. Parlant de la ville de Dieu au ciel, la Jérusalem nouvelle, l’apôtre Jean écrit : La ville n’a besoin ni du soleil ni de la lune pour y briller, car la gloire de Dieu l’éclaire, et sa lampe, c’est l’Agneau (le Christ)… Il n’y aura plus de nuit. Le soleil, avons-nous dit, a été créé pour marquer les époques. L’éternité arrivée, il ne sera plus, comme toutes choses liées au temps. Deux subsisteront : Dieu et vous-mêmes. Réfléchissez-y ! Bonnes vacances sous le soleil de Dieu !
P . S : cette semaine dans le journal l’Express, page courrier des lecteurs, des extraits du billet intitulé ci-dessous « Pauvre Bible » et la réaction du médiateur du journal.