Pauvre Bible !
Pauvre Bible ! Y a-t-il autre livre que toi qui ait connu pareil sort ? Comme Moïse et Jésus, les deux principaux personnages de ton histoire, tes ennuis ont commencé avec ta naissance. Forcément, comme eux, tu dérangeais. Le pouvoir politique ou religieux en place ne voulait pas de toi. Mais, surnaturellement, tu as survécu. Comme Moïse et Jésus, ta vie ne fut pas facile. Longtemps tu as du te taire. Tu as vécue muselée, cadenassée… Longtemps, et à bien des endroits, tu as été censurée, interdite, brûlée… et, avec toi, tous ceux qui t’aimaient et voulaient te faire connaître ! Forcément, tu es de la dynamite ! Et il n’est pas question de laisser un tel explosif entre les mains du peuple. Aussi étais-tu réservée à une élite : les sages, les rois, le clergé, les savants, les nobles… Les prélats, les cardinaux de Rome ne cachaient pas leurs craintes de te voir enseignée au bas peuple. Au XVIème siècle, ils n’ont pas hésité à avertir un pape nouvellement nommé du danger de ta vulgarisation :
« La lecture de l’Evangile, ont-ils écrits à ton sujet, ne doit être permise que le moins possible surtout en langue moderne et dans les pays soumis à votre autorité. Le très peu qui est lu généralement à la messe devrait suffire et il faudrait défendre à quiconque d’en lire plus. Tant que le peuple s’en contentera, vos intérêts prospéreront ; mais dès l’instant qu’on voudra en lire plus, vos intérêts commenceront à en souffrir. Voilà le livre qui plus qu’aucun autre provoquera contre nous les rébellions, les tempêtes qui ont risqué de nous perdre. »
Puis les auteurs continuent en donnant les raisons de leurs craintes :
« En effet, quiconque examine diligemment l’enseignement de la Bible et le compare a ce qui se passe dans nos Eglises trouvera bien vite les contradictions et verra que nos enseignements s’écartent souvent de celui de la Bible et plus souvent encore s’opposent à celle-ci. Si le peuple se rend compte de ceci, il nous provoquera jusqu’à ce que tout soit révélé et alors, nous deviendrons l’objet de la dérision et de la haine universelle. Il est donc nécessaire que la Bible soit enlevée et dérobée des mains du peuple avec zèle, toutefois sans provoquer de tumulte. »[1]
Pauvre Bible !
Malgré une enfance difficile, tu as tout de même atteint l’âge adulte. Tu t’es libéré de l’emprise de ceux qui avaient programmé ce que tu avais le droit d’être et de dire. La réforme est venue et l’imprimerie t’a donné des ailes. Ce sont tes pages que le génial Gutenberg a eu à cœur de mettre sous presse. Libre d’accès dans la langue du peuple, on aurait pu croire tes ennuis terminés. C’était sans compter les discoureurs, issus du rationalisme, de la Haute Critique. « Pour qui te prends-tu, Bible ? Tu as le culot de te dire inspirée, soufflée de Dieu… C’est ce qu’on va voir ! » Et voilà notre Bible dépouillée, insultée, ridiculisée, mise en demeure de prouver ce qu’elle est. Un sort qui me rappelle vaguement celui de Quelqu’un d’autre, que tu connais bien, et qu’on a fini par crucifier…
Curieusement, un effet inverse à celui désiré se produit ! Comme le dit un emblème huguenot, « Plus à me frapper on s’amuse, tant plus de marteaux, on y use. » Comme la pierre scellée ne put retenir Jésus prisonnier du tombeau, de même plus on s’acharne contre toi, plus tu montres réellement qui tu es. Tu te multiplies tant que tu deviens le Livre des livres, les best-seller de tous les temps, la parole la plus aimée, la plus lue, la plus chérie, la plus crue. Qui l’aurait cru ?
Pauvre Bible !
Cette semaine, dans le magazine l’Express, on procède à ta nième dissection ! On a réuni, pour l’occasion, « les meilleurs spécialistes » pour nous faire part « des découvertes les plus récentes » pour que « les derniers mystères » qui subsistent à ton sujet soient éclaircis. Enfin, on va savoir, Bible, qui tu es ! Déception : rien de nouveau sous le soleil. On a fait que redire ce que l’on ne cesse de dire de toi depuis 3 siècles. Tu es un tissu d’imaginations… Moïse n’a jamais rien écrit ou presque… le déluge universel n’a pas existé… certains de tes récits ne sont que de la propagande… les murailles de Jéricho ne se sont écroulées que dans la tête de leurs auteurs… les rois David et Salomon n’ont jamais eu de palais… Jésus ne serait pas né à Bethléem… Judas ne serait pas le traître que l’Evangile dit… Comme d’habitude, un seul son de voix qui en éclipse bien d’autres, toutes aussi éminentes, qui disent exactement le contraire !
Bible si riche !
Jusqu’à la fin, malheureusement, il sera dit que l’on te traitera de la sorte. D’ailleurs, tu l’avais toi-même prédit. Les derniers temps, avec leurs moqueurs, seraient les plus difficiles. Mais, ceux qui te critiquent, réalisent-ils ce qu’ils font vraiment? Car douter de toi, c’est :
1. Douter de Dieu, de Son existence, de Sa capacité à communiquer avec nous et de mettre à notre portée, dans des mots, la connaissance de vérités éternelles.
2. Douter de la possibilité d’avoir accès à la Vérité. C’est livrer notre vie au hasard, au tâtonnement perpétuel, à l’incertitude éternelle, à l’ignorance continuelle, au désespoir le plus cruel…
3. Douter de l’histoire même. Car si les faits rapportés par la Bible (qui est le livre de l’Antiquité qui, de loin, sur le plan archéologique, est le plus crédible) ne sont que purs fantasmes, qui me dit que quoi que ce soit d’autre est vrai ? La vérité appartient dès lors à celui qui a parlé le dernier.
Les critiques de la Bible ont cependant oublié une chose ! C’est que la clé qui ouvre l’accès à la richesse de la Bible, à la conviction qu’elle est bien ce qu’elle prétend être, est, non la clé de la raison, mais celle de la foi. C'est en s'éprouvant que la Bible se prouve. La Bible ne nous demande pas de tout savoir pour croire, mais de croire pour tout savoir. Il y a dans la Bible assez de clarté pour ceux qui veulent croire, mais aussi suffisamment d'obscurité pour ceux qui ne le veulent pas. C'est pourquoi la Bible requiert l’humilité du chercheur authentique, de celui qui ne prétend pas tout connaître, mais qui s’assied d’abord pour entendre, écouter, apprendre. « Dieu a-t-il réellement dit ? » C’est par le doute que, selon la genèse, le mal est entré dans le monde. C’est par le doute aussi qu’il périra !
Pauvre Bible ! Y a-t-il autre livre que toi qui ait connu pareil sort ? Comme Moïse et Jésus, les deux principaux personnages de ton histoire, tes ennuis ont commencé avec ta naissance. Forcément, comme eux, tu dérangeais. Le pouvoir politique ou religieux en place ne voulait pas de toi. Mais, surnaturellement, tu as survécu. Comme Moïse et Jésus, ta vie ne fut pas facile. Longtemps tu as du te taire. Tu as vécue muselée, cadenassée… Longtemps, et à bien des endroits, tu as été censurée, interdite, brûlée… et, avec toi, tous ceux qui t’aimaient et voulaient te faire connaître ! Forcément, tu es de la dynamite ! Et il n’est pas question de laisser un tel explosif entre les mains du peuple. Aussi étais-tu réservée à une élite : les sages, les rois, le clergé, les savants, les nobles… Les prélats, les cardinaux de Rome ne cachaient pas leurs craintes de te voir enseignée au bas peuple. Au XVIème siècle, ils n’ont pas hésité à avertir un pape nouvellement nommé du danger de ta vulgarisation :
« La lecture de l’Evangile, ont-ils écrits à ton sujet, ne doit être permise que le moins possible surtout en langue moderne et dans les pays soumis à votre autorité. Le très peu qui est lu généralement à la messe devrait suffire et il faudrait défendre à quiconque d’en lire plus. Tant que le peuple s’en contentera, vos intérêts prospéreront ; mais dès l’instant qu’on voudra en lire plus, vos intérêts commenceront à en souffrir. Voilà le livre qui plus qu’aucun autre provoquera contre nous les rébellions, les tempêtes qui ont risqué de nous perdre. »
Puis les auteurs continuent en donnant les raisons de leurs craintes :
« En effet, quiconque examine diligemment l’enseignement de la Bible et le compare a ce qui se passe dans nos Eglises trouvera bien vite les contradictions et verra que nos enseignements s’écartent souvent de celui de la Bible et plus souvent encore s’opposent à celle-ci. Si le peuple se rend compte de ceci, il nous provoquera jusqu’à ce que tout soit révélé et alors, nous deviendrons l’objet de la dérision et de la haine universelle. Il est donc nécessaire que la Bible soit enlevée et dérobée des mains du peuple avec zèle, toutefois sans provoquer de tumulte. »[1]
Pauvre Bible !
Malgré une enfance difficile, tu as tout de même atteint l’âge adulte. Tu t’es libéré de l’emprise de ceux qui avaient programmé ce que tu avais le droit d’être et de dire. La réforme est venue et l’imprimerie t’a donné des ailes. Ce sont tes pages que le génial Gutenberg a eu à cœur de mettre sous presse. Libre d’accès dans la langue du peuple, on aurait pu croire tes ennuis terminés. C’était sans compter les discoureurs, issus du rationalisme, de la Haute Critique. « Pour qui te prends-tu, Bible ? Tu as le culot de te dire inspirée, soufflée de Dieu… C’est ce qu’on va voir ! » Et voilà notre Bible dépouillée, insultée, ridiculisée, mise en demeure de prouver ce qu’elle est. Un sort qui me rappelle vaguement celui de Quelqu’un d’autre, que tu connais bien, et qu’on a fini par crucifier…
Curieusement, un effet inverse à celui désiré se produit ! Comme le dit un emblème huguenot, « Plus à me frapper on s’amuse, tant plus de marteaux, on y use. » Comme la pierre scellée ne put retenir Jésus prisonnier du tombeau, de même plus on s’acharne contre toi, plus tu montres réellement qui tu es. Tu te multiplies tant que tu deviens le Livre des livres, les best-seller de tous les temps, la parole la plus aimée, la plus lue, la plus chérie, la plus crue. Qui l’aurait cru ?
Pauvre Bible !
Cette semaine, dans le magazine l’Express, on procède à ta nième dissection ! On a réuni, pour l’occasion, « les meilleurs spécialistes » pour nous faire part « des découvertes les plus récentes » pour que « les derniers mystères » qui subsistent à ton sujet soient éclaircis. Enfin, on va savoir, Bible, qui tu es ! Déception : rien de nouveau sous le soleil. On a fait que redire ce que l’on ne cesse de dire de toi depuis 3 siècles. Tu es un tissu d’imaginations… Moïse n’a jamais rien écrit ou presque… le déluge universel n’a pas existé… certains de tes récits ne sont que de la propagande… les murailles de Jéricho ne se sont écroulées que dans la tête de leurs auteurs… les rois David et Salomon n’ont jamais eu de palais… Jésus ne serait pas né à Bethléem… Judas ne serait pas le traître que l’Evangile dit… Comme d’habitude, un seul son de voix qui en éclipse bien d’autres, toutes aussi éminentes, qui disent exactement le contraire !
Bible si riche !
Jusqu’à la fin, malheureusement, il sera dit que l’on te traitera de la sorte. D’ailleurs, tu l’avais toi-même prédit. Les derniers temps, avec leurs moqueurs, seraient les plus difficiles. Mais, ceux qui te critiquent, réalisent-ils ce qu’ils font vraiment? Car douter de toi, c’est :
1. Douter de Dieu, de Son existence, de Sa capacité à communiquer avec nous et de mettre à notre portée, dans des mots, la connaissance de vérités éternelles.
2. Douter de la possibilité d’avoir accès à la Vérité. C’est livrer notre vie au hasard, au tâtonnement perpétuel, à l’incertitude éternelle, à l’ignorance continuelle, au désespoir le plus cruel…
3. Douter de l’histoire même. Car si les faits rapportés par la Bible (qui est le livre de l’Antiquité qui, de loin, sur le plan archéologique, est le plus crédible) ne sont que purs fantasmes, qui me dit que quoi que ce soit d’autre est vrai ? La vérité appartient dès lors à celui qui a parlé le dernier.
Les critiques de la Bible ont cependant oublié une chose ! C’est que la clé qui ouvre l’accès à la richesse de la Bible, à la conviction qu’elle est bien ce qu’elle prétend être, est, non la clé de la raison, mais celle de la foi. C'est en s'éprouvant que la Bible se prouve. La Bible ne nous demande pas de tout savoir pour croire, mais de croire pour tout savoir. Il y a dans la Bible assez de clarté pour ceux qui veulent croire, mais aussi suffisamment d'obscurité pour ceux qui ne le veulent pas. C'est pourquoi la Bible requiert l’humilité du chercheur authentique, de celui qui ne prétend pas tout connaître, mais qui s’assied d’abord pour entendre, écouter, apprendre. « Dieu a-t-il réellement dit ? » C’est par le doute que, selon la genèse, le mal est entré dans le monde. C’est par le doute aussi qu’il périra !
Ce ne sont pas les obscurités de l'Ecriture qui empêchent de croire, ce sont ses clartés : William Torrey
[1] Lettre envoyée par les cardinaux de Rome lors de l’élection du pape Jules III, en 1550. Bibliothèque National, Folio 1089, Vol II, p 641 et 650, référence Fonds Latin n°12558, année 1550.
Que sert-il à un homme de gagner le monde entier s'il perd son âme : Jésus
2 commentaires:
Cher pasteur, je me dois de corriger une erreur qui se balade dans votre article, et j'espère d'ores et déjà que mon commentaire sera publié.
Vous écrivez : "les sages, les rois, le clergé, les savants, les nobles… Les prélats, les cardinaux de Rome ne cachaient pas leurs craintes de te voir enseignée au bas peuple. Au XVIème siècle, ils n’ont pas hésité à avertir un pape nouvellement nommé du danger de ta vulgarisation :
« La lecture de l’Evangile, ont-ils écrits à ton sujet, ne doit être permise que le moins possible surtout en langue moderne et dans les pays soumis à votre autorité. Le très peu qui est lu généralement à la messe devrait suffire et il faudrait défendre à quiconque d’en lire plus. Tant que le peuple s’en contentera, vos intérêts prospéreront ; mais dès l’instant qu’on voudra en lire plus, vos intérêts commenceront à en souffrir. Voilà le livre qui plus qu’aucun autre provoquera contre nous les rébellions, les tempêtes qui ont risqué de nous perdre. »
Puis les auteurs continuent en donnant les raisons de leurs craintes :
« En effet, quiconque examine diligemment l’enseignement de la Bible et le compare a ce qui se passe dans nos Eglises trouvera bien vite les contradictions et verra que nos enseignements s’écartent souvent de celui de la Bible et plus souvent encore s’opposent à celle-ci. Si le peuple se rend compte de ceci, il nous provoquera jusqu’à ce que tout soit révélé et alors, nous deviendrons l’objet de la dérision et de la haine universelle. Il est donc nécessaire que la Bible soit enlevée et dérobée des mains du peuple avec zèle, toutefois sans provoquer de tumulte. »
Vous appuyez le texte d'une note de bas de page qui est la suivante : "Lettre envoyée par les cardinaux de Rome lors de l’élection du pape Jules III, en 1550. Bibliothèque National, Folio 1089, Vol II, p 641 et 650, référence Fonds Latin n°12558, année 1550."
Alors, cher pasteur n'avez-vous pas honte d'un tel mensonge ? d'une telle ignorance ! votre zèle à vouloir dézinguer le Catholicisme vous aurait-il aveuglé au point où vous avez oublié que vous vous devez d'*examiner toutes choses* (I Thessaloniciens 5, 21)? Avez-vous oublié que le Christ disait : "Nous disons ce que nous savons" (Jean 3, 11)? Vraiment quelle désolation !! Pourquoi toutes ces interrogations, ha ! j'avais oublié de vous avertir que votre fameux texte qui a servi à embellir votre article est une fausseté ! Vous citez la Bibliothèque nationale, mais avez-vous eu un contact avec celle-ci ? Surement pas ! En effet, suite à une récente demande d'information, la Bibliothèque répondit ceci :
"Le texte que vous cherchez est une critique à caractère satirique de la papauté publiée en 1553 sous le titre de Consilium quorundam episcoporum Bononiae congregatorum quod de ratione stabilendae Romane ecclesiae Julio III P.M. datum est. Son auteur, Paolo Pietro Vergerio (1498-1565) évêque de Modrusch, puis de Capo d’Istria, qui passa ensuite à la Réforme vers 1549, y met en scène trois évêques conseillant le pape Jules III sur la manière de rétablir l’autorité pontificale. Parmi ces conseils, figurent l’introduction de nouvelles cérémonies fastueuses minutieusement décrites ainsi que de la destruction des bibles traduites en langue vivante. Ce texte fait partie des nombreux opuscules publiés par Vergerio lors de la violente polémique qui l’opposa à la papauté après sa rupture avec l’Église catholique (voir l’étude de Friedrich Hubert(…) 1893). Il a ensuite été utilisé dans les nombreux débats opposant catholiques et protestants. C’est ainsi que des extraits plus ou moins altérés de la traduction française connus sous le titre de Lettre des trois évêques, ont été publiées" (BESSON Paul, in Consultation de trois évêques sur les moyens de soutenir l’Église romaine présentée au pape Jules III en 1553, Rouillac, 1884 (extrait du Témoin de la Vérité)
[...]
Cher ami,
Ce n’est pas parce que votre commentaire n’a pas été publié qu’il est censuré. je l’ai reçu depuis peu et dès que je reçois un commentaire, je ne saute pas sur mon ordi pour le publier. Pour la petite histoire, nous étions plus de 18 à la maison les dernières semaines et j’ai à célébrer trois mariages…
Il se peut que le texte soit un faux. Mais ni vous ni moi ne sommes vraiment en mesure de le prouver ! Je pourrais vous dire que c’est là la dérobade qu’a trouvé l’Eglise pour nier son authenticité. Il s’avère néanmoins sur le plan historique que, même si ce texte est faux, la pratique était que seule le clergé avait la Bible. celle-ci était muselée, enchaînée, et interdite d’accès au peuple. Nul ne peut nier que c’est grâce à la Réforme que, contrainte, l’Eglise catholique a encouragé l’accès à la lecture de la Bible, sous réserve souvent de bien lire les commentaires des théologiens.
Je suis un ancien catholique. J’aime les catholiques, parmi lesquels je compte bon nombre d’amis. je milite parfois avec eux pour soutenir des causes communes (par exemple les Veilleurs en ce moment, la défense de la Vie chaque année, la lutte contre l’avortement). Je salue leur engagement, leur attitude éthique souvent plus conséquente que celle des évangéliques. Cela n’ôte rien au fait que l’Institution a commis de graves abus, qu’elle s’est éloignée de la simplicité de Christ et qu’elle ne revient pas sur ses erreurs.
Je me suis converti à Jésus-Christ, non aux évangéliques ! Je déplore les fantaisies évangéliques autant que les erreurs catholiques. Comprenez que si je peux être rude envers l’Eglise catholique, c’est que j’ai souffert comme beaucoup d’autre de ses mensonges et de ses abus de pouvoir. Je ne cherche pas à régler mes comptes. Mais si ce n’était l’Evangile et Jésus-Christ, j’aurais fui la foi chrétienne à tout jamais ! Je vous remercie d’avance de publier mon commentaire comme je ne manquerai pas de publier le vôtre avec la réponse ci-jointe.
Enregistrer un commentaire