samedi 3 juillet 2010

Musique pour le coeur

On peut lire sur un mur : « Dieu est un très bon chef d’orchestre, dont le monde est la seule fausse note. »

Un instrument désaccordé

L’homme ressemble à un instrument désaccordé. Regroupé avec ses semblables, il ne vaut guère mieux : il a décidé de ne plus suivre la partition que Dieu propose. Aucun chef d’orchestre, si bon soit-il, ne pourrait diriger une symphonie avec des instruments désaccordés et des musiciens qui refusent de suivre la partition. Alors on suit sa propre musique. Dès que quelqu’un joue d’un instrument, entonne un chant, choisit d’écouter tel ou tel morceau, il y a la réalité de ce qu’il est, de ce qu’il lui manque et de ce qu’il recherche. La plupart du temps, ce sont des notes discordantes, influencées par la souffrance, les blessures de toutes sortes, l’absence de Dieu.

Dans le silence face à nous-mêmes

Ce que révèle la musique, c’est la solitude. La musique meuble et remplit l’espace. Avons-nous peur du silence ou d’être face à nous-mêmes ?

Selon Georges Moustaky, « nous trempons dans un aquarium sonore. La musique dégouline sur les rayons des magasins, dans les ascenseurs, s’infiltre dans le téléphone. Ce bain sonore vous lave de toute sensibilité, vous décape de toute conscience. » Nous tremblons à l’idée de découvrir notre degré de solitude et l’absence de l’amour dont nous avons besoins.

La musique exprime la vie, notre vie séparée du divin chef d’orchestre

On chante l’amour, la naissance, le mariage, la mort, les saisons, les sentiments, les fêtes. Ne connaissant pas Dieu, l’homme crie sa souffrance. La musique exprime alors les blessures et les douleurs profondes de l’âme. La jeunesse utilise la musique pour crier son désespoir, son mal de vivre. On comprend alors ce qui inspire certains styles. Le Punk, par exemple, a caractérisé une génération vivant dans le chaos et le dégoût, avec son slogan « no future ». Pas besoin de traduire, on aura compris.

La seule issue serait de venir à Celui qui a promis de nous donner un avenir et une espérance. Il n’est donc pas besoin de détruire sa vie comme si le désespoir n’était plus que la seule identité qu’il soit possible d’endosser. Crier ne guérit pas. Mike Brandt chantait : « Bats-toi, serre les dents, tu finiras par gagner » ; il a malheureusement mis fin à ses jours. Il arrive un point où Dieu doit intervenir pour nous combler de ce qui nous manque.

S’évader sur les rythmes musicaux

La musique permet de s’évader d’un quotidien bien triste pour parvenir à un sentiment de joie et de plénitude, à toucher au divin. Sur tous les continents, la musique est le moyen utilisé pour sortir de la misère morale, la répétition du rythme servant à générer un état d’extase. Il faut se débarrasser du quotidien et de son lot de misère, pour parvenir à l’état de bonheur auquel l’âme aspire tant. Le schéma utilisé est le suivant : litanies, répétitions, transe, extase, jouissance, Dieu. Avec la transe, le seuil de conscience est dépassé ; cela fonctionne dans toutes les cultures et les mouvements religieux.

La répétition du rythme a un effet obsessionnel. Le corps perd son individualité pour se fondre dans l’extase collective. Là on pense avoir touché le sublime, voire Dieu, c’est du moins ce que l’on croit.

La bonne partition, c’est l’Evangile

L’Evangile est comme une partition indispensable pour comprendre que l’homme n’atteindra jamais Dieu. Il ne peut ni s’élever ni changer sa condition, même si l’illusion des expériences l’en persuade. Dieu s’est proposé de devenir homme et c’est lui qui est descendu jusqu’à nous. Il n’a pas hésité à payer de sa personne et à donner sa vie pour nous.

Dieu est un excellent chef d’orchestre. Entre ses mains, nous sommes comme un instrument qu’il accorde d’abord parfaitement. Ensuite il joue en nous et au travers de nous une mélodie que nous n’aurions jamais pu jouer tout seul.

En lisant la Bible, un homme fut si touché par l’amour de Dieu que son domestique le trouva en larmes tellement il était ému. Il dit : « Je n’avais jamais pensé que je pourrais voir le ciel. » En vingt-quatre jours, il composa une œuvre sur Jésus-Christ, sa naissance, sa mort et sa résurrection, appelée le Messie. Quand le roi d’Angleterre entendit cette musique, il fut si bouleversé, qu’il ne put rester assis et resta debout jusqu’à la fin.

A l’abbaye de Westminster, il y a une statue de ce musicien ; il s’agit de Haendel devant son clavecin ; il tient à la main une feuille de musique sur laquelle sont gravés ces mots : « Je sais que mon rédempteur est vivant. »

Le Dieu qui a touché le cœur de Haendel touchera aussi le vôtre, car ce qui est vrai, c’est qu’il vous aime et veut faire résonner dans votre vie une musique que vous n’avez jamais connue jusqu’ici.

Alain Larrey, pasteur, auteur, compositeur et interprète depuis 40 ans au service de l’Evangile. Site : http://alainlarrey.com/

C'est si beau la vie
Quand on la vit par la foi
C'est pour toi aussi
Si tu veux et si tu croies !
Alain Larrey


Que sert-il à un homme de gagner le monde entier s'il perd son âme : Jésus

1 commentaire:

La petite jardinière a dit…

C'est beau et profond. Merci pour votre visite sur notre blog. Bonne soirée http://www.jardinierdedieu.com