J’ai comme fond d'écran à mon ordinateur un château de sable sur une plage. Il a fière allure et paraît braver la mer que l’on voit au loin. Mais que celle-ci vienne à monter et l’on sait ce qui va se produire. Vague après vague, l’élément liquide va attaquer et ébranler l’édifice. Une vague partie, c’est un temps de répit. On constate les dégâts, on s’affaire à consolider ce qui est branlant… jusqu’à la venue de la prochaine vague, plus forte et plus ravageuse encore que la précédente. Entre le sable et la mer, on le sait, le combat est inégal. On peut retarder, par quelques mesures, l’inévitable. Mais vient le moment où l’élément liquide porte le coup fatal. Il ne reste plus du beau château de sable qu’un monticule sans forme, témoignant de l’emplacement passé du bel édifice.
Les annonces d’Esaïe : Esaïe 28
7 siècles avant Jésus, Esaïe décrivit d’avance la ruine qui attendait Israël. Parler de ruine à cette époque était inimaginable. Israël n’était-il pas le peuple choisi de Dieu, objet de Ses promesses ? Israël était éternel, indestructible, pensait-on ! Certainement, Dieu qui l’avait sorti d’Egypte et dont la parole était à la base de la constitution, ne permettrait pas. C’est ce que pensaient les Israélites.
Dieu, Lui, voyait derrière l’apparence. De peuple de Dieu, Israël n’avait plus que le nom ! Loin d’être lié à Dieu, ses chefs, alcooliques, s’étaient alliés à la puissance de la mort, des forces occultes desquelles ils avaient choisi de faire dépendre leur sécurité. Sûr de leur affaire, les chefs du pays disaient : " Quand le déferlement destructeur passera, il ne nous atteindra pas, car nous avons le mensonge pour abri et la fausseté pour cachette. "
Esaïe les détrompe : " Votre alliance avec la mort sera annulée… Quand le déferlement destructeur passera, il vous écrasera. Chaque fois qu’il passera, il vous saisira ; car il passera tous les matins, et le jour et la nuit. " Avec d’autres mots, Esaïe aurait pu dire : l’abri que vous vous êtes construit pour vous mettre en sécurité est un château de sable. Il ne tiendra pas face à la marée montante. Le flux et le reflux des vagues finira par le détruire. " Mais le chefs du peuple n’écoutaient pas Esaïe. " Qui est-il celui-ci pour nous enseigner ? Que connaît-il ? Pour qui nous prend-il : des enfants ? "
Le château de sable du système présent
Comme beaucoup, je ne m’y connais ni en politique, ni en économie. Je ne comprends rien aux rouages compliqués de la machine financière qui soutient le marché et de laquelle dépend l’équilibre du monde. Ce que je constate cependant est que notre monde est un château de sable sur une plage. Certes, tant que la mer ne montait pas, tout allait bien (souvenons-nous des trente glorieuses !). Mais les choses ont changé. Le flux et le reflux de la mer attaque l’un après l’autre les pans du bel édifice. Certes, on ne laisse pas faire ! On s’active, on colmate, on répare… jusqu’à ce que la prochaine vague arrive, plus forte, plus ravageuse, réduisant à néant tous les efforts entrepris.
L’heure est venue des prémices du jugement de Dieu ! Ce jugement, dit l’apôtre Pierre, doit commencer par la maison de Dieu, le bois vert où il y a la vie. Dieu du haut des cieux regarde, sonde, connaît. Il sait exactement ce qu’il en est de nos belles confessions de foi, de notre certitude de peuple élu qui a sa bénédiction. Il sait ce qui se passe derrière la façade. Il voit les alliances nouées avec le prince de ce monde. Lui seul mesure avec la plus parfaite exactitude ce qu’il en est de la réalité.
La pierre d’angle
La prophétie d’Esaïe ne se limite pas à l’annonce d’un désastre. Elle indique où se trouve pour Israël, comme pour nous, le salut. " Voici, dit Dieu, j’ai mis pour fondement en Sion une pierre, une pierre éprouvée, une pierre d’angulaire de prix, solidement fondée ; celui qui la prendra pour appui n’aura pas à se hâter de fuir. " Ailleurs, il est écrit : La pierre qu’ont rejetée ceux qui bâtissaient est devenue la principale de l’angle : Psaume 188,22.
Très clairement, le Nouveau Testament identifie la pierre posée par Dieu à Jésus-Christ. Il est la pierre éprouvée, Celui qui, sur tout, y compris la mort, a triomphé. Il est la pierre rejetée par les bâtisseurs de l’époque, mais aussi de notre époque. Il est la pierre d’angle, celle à laquelle on doit être scellée et alignée pour bénéficier de la sécurité que son salut a apporté.
Vient le moment pour chacun de nous de savoir en quoi, en qui, nous mettons notre foi pour assurer notre sécurité. Un à un, les pans du château de sable de notre monde, qui paraissait si invincible, s’écroulent. Jésus nous l’a dit : C’est pourquoi, quiconque entend ces paroles que je dis et les met en pratique, sera semblable à un homme prudent qui a bâti sa maison sur le roc. La pluie est tombée, les torrents sont venus, les vents ont soufflé et se sont jetés contre cette maison : elle n’est point tombée, parce qu’elle était fondée sur le roc. Mais quiconque entend ces paroles que je dis, et ne les met pas en pratique, sera semblable à un homme insensé qui a bâti sa maison sur le sable. La pluie est tombée, les torrents sont venus, les vents ont soufflé et ont battu cette maison : elle est tombée, et sa ruine a été grande.
Sur quoi avez-vous construit ?
Que sert-il à un homme de gagner le monde entier s'il perd son âme : Jésus
1 commentaire:
Bonsoir et merci de votre passage sur mon blog. Les chrétiens ont souvent peur de parler de leur foi. Il ne faut pas hésiter à témoigner de ce qui fait notre vie !
Belle soirée à vous dan la paix de Christ !!
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