Un récit dynamique
Après celui de Matthieu, l’Evangile selon Marc est celui que nous trouvons en 2ème position dans le Nouveau Testament. S’il est le plus court des 4 évangiles, celui de Marc est aussi le plus animé de tous. L’objectif de son auteur est clair : par son style concis, ses descriptions alertes, détaillées, le but de Marc est de donner à ses lecteurs une vision active, énergique et dynamique de la vie de Jésus. Tel un reporter, Marc suit Jésus à la trace et décrit ses actions au présent. Le mot-clé de son évangile est, dit-on, le mot « aussitôt », un terme qui indique le mouvement, le déplacement incessant de Jésus d’un endroit à l’autre ou la rapidité d’un geste à l’autre. En cela, l’Evangile de Marc est un bon complément à celui de Matthieu qui avait pour objet de mettre l’accent plutôt sur le caractère juif de la personne et du message du Christ.
Qui est Marc ?
Marc n’est pas un anonyme dans le Nouveau Testament. Son nom véritable est en fait Jean-Marc. Jean est son nom juif, et Marc son nom romain : un détail qui souligne peut-être que les destinataires de son évangile ne sont pas d’abord des juifs, mais des païens. Un événement anodin que seul Marc rapporte dans son évangile fait que beaucoup de commentateurs identifient Marc au jeune homme qui s’enfuit nu du jardin de Gethsémané au moment de l’arrestation de Jésus.
C’est dans le livre des Actes que nous trouvons les mentions les plus fréquentes de Marc. Sa mère d’abord était une certaine Marie, dans la maison de laquelle l’apôtre Pierre se rendra à sa sortie miraculeuse de prison. Parent de Barnabas, compagnon de la première heure de l’apôtre Paul, Marc accompagnera pour un bout de chemin les deux apôtres lors de leur premier voyage missionnaire. Par crainte de l’opposition, il les abandonnera ensuite et retournera à Jérusalem : une fuite qui sera ultérieurement un sujet de tension vive entre Paul et Barnabas.
Evangile de Marc… ou de Pierre ?
De manière évidente, l’évangile de Marc est lié à la personne de l’apôtre Pierre. Pierre lui-même appelle d’ailleurs Marc, dans l’une de ses lettres « son fils », ce qui tendrait à démontrer que c’est au travers de Pierre que Marc fut gagné à la foi au Christ. Le récit de Marc abonde en détails précis, à la fois sur le vécu de Jésus et celui de Pierre à ses côtés. D’autre part, sont omis les faits qui, dans les autres évangiles, parlent à l’honneur de l’apôtre : sa marche sur les eaux à la rencontre de Jésus, la bénédiction que le Christ prononce sur lui… Pierre ne désirant pas qu’une quelconque gloire lui soit attribuée. L’Evangile de Marc est le récit de la vie de Jésus au travers du regard d’un témoin oculaire, proche de Jésus et présent sur les lieux où l’action se passe.
Enseignement principal de l’Evangile selon Marc
Le 1er enseignement de l’Evangile de Marc est que si Jésus est un homme spirituel, il n’est pas pour autant, comme Bouddha, un contemplatif inerte. Toujours en mouvement, par monts comme par vaux, Marc nous présente Jésus comme un homme qui, semble-t-il, n’a pas assez de 24 heures par jour pour faire tout ce qu’il a à faire. Debout très tôt, il prépare ses journées en passant plusieurs heurs dans la prière, face à face avec son Père. Le soleil levé, il se met en route avec ses disciples. Il va de lieu en lieu faisant le bien, guérissant et délivrant les hommes sous l’oppression du mal. Il s’occupe des foules dans leurs besoins les plus terre à terre comme les plus profonds. Jésus, nous montre Marc, est Dieu sous les traits d’un Dieu proche, en prise direct avec le concret, un Dieu incarné, vivant dans le réel de nos situations, seul capable de répondre à nos besoins, des plus simples aux plus complexes.
Comme Matthieu, Marc souligne cependant le fait que l’œuvre principale de Jésus ne sera pas celle qu’il a accompli de son vivant, mais au moment de sa mort. A trois reprises, Marc souligne le fait que Jésus parle de sa mise à mort comme d’un événement certain et le plus essentiel de son parcours. Par elle, dit-il, la rançon nécessaire pour le rachat des hommes sera payée.
Extrait de l’Evangile selon Marc
Marc, chapitre 7,versets 14 à 23
« 14 Il appela encore la foule et se mit à dire : Ecoutez–moi tous et comprenez.
15 Il n’y a rien au dehors de l’être humain qui puisse le souiller en entrant en lui. C’est ce qui sort de l’être humain qui le souille.
16
17 Lorsqu’il fut rentré à la maison, loin de la foule, ses disciples l’interrogèrent sur cette parabole.
18 Il leur dit : Etes–vous donc sans intelligence, vous aussi ? Ne comprenez–vous pas que rien de ce qui, du dehors, entre dans l’être humain ne peut le souiller ?
19 Car cela n’entre pas dans son cœur, mais dans son ventre, avant de s’en aller aux latrines. Ainsi il purifiait tous les aliments.
20 Et il disait : C’est ce qui sort de l’être humain qui le souille.
21 Car c’est du dedans, du cœur des gens, que sortent les raisonnements mauvais : inconduites sexuelles, vols, meurtres,
22 adultères, avidités, méchancetés, ruse, débauche, regard mauvais, calomnie, orgueil, déraison.
23 Toutes ces choses mauvaises sortent du dedans et souillent l’être humain.
Lisez l’Evangile selon Marc : il vous fera connaître le Sauveur de marque que Dieu nous a envoyé !
Après celui de Matthieu, l’Evangile selon Marc est celui que nous trouvons en 2ème position dans le Nouveau Testament. S’il est le plus court des 4 évangiles, celui de Marc est aussi le plus animé de tous. L’objectif de son auteur est clair : par son style concis, ses descriptions alertes, détaillées, le but de Marc est de donner à ses lecteurs une vision active, énergique et dynamique de la vie de Jésus. Tel un reporter, Marc suit Jésus à la trace et décrit ses actions au présent. Le mot-clé de son évangile est, dit-on, le mot « aussitôt », un terme qui indique le mouvement, le déplacement incessant de Jésus d’un endroit à l’autre ou la rapidité d’un geste à l’autre. En cela, l’Evangile de Marc est un bon complément à celui de Matthieu qui avait pour objet de mettre l’accent plutôt sur le caractère juif de la personne et du message du Christ.
Qui est Marc ?
Marc n’est pas un anonyme dans le Nouveau Testament. Son nom véritable est en fait Jean-Marc. Jean est son nom juif, et Marc son nom romain : un détail qui souligne peut-être que les destinataires de son évangile ne sont pas d’abord des juifs, mais des païens. Un événement anodin que seul Marc rapporte dans son évangile fait que beaucoup de commentateurs identifient Marc au jeune homme qui s’enfuit nu du jardin de Gethsémané au moment de l’arrestation de Jésus.
C’est dans le livre des Actes que nous trouvons les mentions les plus fréquentes de Marc. Sa mère d’abord était une certaine Marie, dans la maison de laquelle l’apôtre Pierre se rendra à sa sortie miraculeuse de prison. Parent de Barnabas, compagnon de la première heure de l’apôtre Paul, Marc accompagnera pour un bout de chemin les deux apôtres lors de leur premier voyage missionnaire. Par crainte de l’opposition, il les abandonnera ensuite et retournera à Jérusalem : une fuite qui sera ultérieurement un sujet de tension vive entre Paul et Barnabas.
Evangile de Marc… ou de Pierre ?
De manière évidente, l’évangile de Marc est lié à la personne de l’apôtre Pierre. Pierre lui-même appelle d’ailleurs Marc, dans l’une de ses lettres « son fils », ce qui tendrait à démontrer que c’est au travers de Pierre que Marc fut gagné à la foi au Christ. Le récit de Marc abonde en détails précis, à la fois sur le vécu de Jésus et celui de Pierre à ses côtés. D’autre part, sont omis les faits qui, dans les autres évangiles, parlent à l’honneur de l’apôtre : sa marche sur les eaux à la rencontre de Jésus, la bénédiction que le Christ prononce sur lui… Pierre ne désirant pas qu’une quelconque gloire lui soit attribuée. L’Evangile de Marc est le récit de la vie de Jésus au travers du regard d’un témoin oculaire, proche de Jésus et présent sur les lieux où l’action se passe.
Enseignement principal de l’Evangile selon Marc
Le 1er enseignement de l’Evangile de Marc est que si Jésus est un homme spirituel, il n’est pas pour autant, comme Bouddha, un contemplatif inerte. Toujours en mouvement, par monts comme par vaux, Marc nous présente Jésus comme un homme qui, semble-t-il, n’a pas assez de 24 heures par jour pour faire tout ce qu’il a à faire. Debout très tôt, il prépare ses journées en passant plusieurs heurs dans la prière, face à face avec son Père. Le soleil levé, il se met en route avec ses disciples. Il va de lieu en lieu faisant le bien, guérissant et délivrant les hommes sous l’oppression du mal. Il s’occupe des foules dans leurs besoins les plus terre à terre comme les plus profonds. Jésus, nous montre Marc, est Dieu sous les traits d’un Dieu proche, en prise direct avec le concret, un Dieu incarné, vivant dans le réel de nos situations, seul capable de répondre à nos besoins, des plus simples aux plus complexes.
Comme Matthieu, Marc souligne cependant le fait que l’œuvre principale de Jésus ne sera pas celle qu’il a accompli de son vivant, mais au moment de sa mort. A trois reprises, Marc souligne le fait que Jésus parle de sa mise à mort comme d’un événement certain et le plus essentiel de son parcours. Par elle, dit-il, la rançon nécessaire pour le rachat des hommes sera payée.
Extrait de l’Evangile selon Marc
Marc, chapitre 7,versets 14 à 23
« 14 Il appela encore la foule et se mit à dire : Ecoutez–moi tous et comprenez.
15 Il n’y a rien au dehors de l’être humain qui puisse le souiller en entrant en lui. C’est ce qui sort de l’être humain qui le souille.
16
17 Lorsqu’il fut rentré à la maison, loin de la foule, ses disciples l’interrogèrent sur cette parabole.
18 Il leur dit : Etes–vous donc sans intelligence, vous aussi ? Ne comprenez–vous pas que rien de ce qui, du dehors, entre dans l’être humain ne peut le souiller ?
19 Car cela n’entre pas dans son cœur, mais dans son ventre, avant de s’en aller aux latrines. Ainsi il purifiait tous les aliments.
20 Et il disait : C’est ce qui sort de l’être humain qui le souille.
21 Car c’est du dedans, du cœur des gens, que sortent les raisonnements mauvais : inconduites sexuelles, vols, meurtres,
22 adultères, avidités, méchancetés, ruse, débauche, regard mauvais, calomnie, orgueil, déraison.
23 Toutes ces choses mauvaises sortent du dedans et souillent l’être humain.
Lisez l’Evangile selon Marc : il vous fera connaître le Sauveur de marque que Dieu nous a envoyé !
Que sert-il à un homme de gagner le monde entier s'il perd son âme : Jésus
2 commentaires:
Psychose hallucinatoire, délires mystiques, croyances, religions.
Ni Dieu, ni Diable, seulement et totalement une maladie psychiatrique.
D’un autre âge, ceux qui se disaient en communication avec Dieu étaient et sont encore appelés «prophètes» avec leurs écrits indiscutables.
De nos jours, ceux qui entendent des voix ont pour certitude que Dieu leur parle ; ce sont nos jeunes en psychose hallucinatoire paranoïde (schizophrénie) dont le traitement relève de la psychiatrie.
Ce qui est inscrit sur la notice pharmaceutique d’un antipsychotique de dernière génération : «... est utilisé pour traiter une maladie qui s’accompagne de symptômes tels que entendre, voir et sentir des choses qui n’existent pas, avoir des croyances erronées...».
Bien et Mal, Bons et Méchants, Dieu et Diable, Enfer et Paradis, tout ce monde binaire, sans positions intermédiaires ainsi que les angoisses sur le futur, avec son extrémité qu’est la fin du monde, sont toutes les perceptions qui envahissent le psychotique schizophrène. Il est normal que les religions les aient intégrées, les croyances sont les relais des perceptions psychotiques.
Les psychotiques relayent leurs délires mystiques dans leurs cultures respectives d’où les diverses religions.
Jésus Christ, comme tous les enfants, le fils de ses parents, avec, après l’adolescence, ses perceptions mystiques prolongées par des délires d’identification.
En France, chaque année, 8000 jeunes entrent dans cette maladie...;
Un père en prise avec cette « maladie de la croyance totalement mystique».
Maurice Champion - http://monsite.orange.fr/champion20
Bonjour Monsieur,
Je comprends bien votre interrogation au vu de ce que vous souffrez. Je me permets cependant de dire que ce n'est pas parce que certains schizophrènes ont des délires à caractère religieux ou mystiques que les rélités spirituelles pour autant n'existent pas. Un génie comme Blaise Pascal a vécu une expérience de conversion à Jésus-Christ radicale qui a produit une pensée d'une profondeur et d'une lucidité qui étonne encoire aujourd'hui. Je suis passé d'athée à croyant, puis pasteur et, si vous lisez mon blog, vous y verrez la trace d'une foi réfléchie qui repose sur une logique et des raisonnements, qui diffèrent certes de l'athée, mais qui n'on rien de la folie.
Le schizophrène est hanté par des peurs profondes qui apparaissent démesurées à son esprit. Bien sûr, elles sont mensonge, mais lui ne les perçoit pas ainsi. C'est un homme malade. Or, le malade ne saurait être la juste représentation de la réalité.
Je suis pour ma part convaincu de la réalité d'un monde spirituel qui nous environne et nous influence, ce qui ne m'empêche pas d'avoir une raison saine et les deux pieds sur terre.
Sachez que je compatis dans une certaine mesure à votre souffrance de père : j'ai moi-même une fille handicapée, pas dans le même registre, mais il y a sûrement des points de convergence. Je viens de finir l'écriture d'un livre sur le handicap qui va paraître en automne.
Avec toute ma considération
Bien amicalement
Enregistrer un commentaire