samedi 11 août 2007

Heureux ?


Le bonheur selon l'O.N.U


Traitant la question du bonheur, l’ONU, dans une de ses résolutions, en a défini les 13 conditions minimales :

1. Une ration quotidienne de 2510 à 4000 calories

2. Une batterie d’ustensiles de cuisine par famille

3. Un jeu de 3 ensembles de vêtements et trois paires de chaussures pour chacun

4. 100 litres de bonne eau par jour et par personne

5. Un abri d’au moins six mètres carrés par personne offrant une protection adaptée contre les intempéries

6. Une scolarité d’au moins six ans par enfant et l’alphabétisation complète des adultes

7. Un récepteur radio par famille

8. Un téléviseur pour 100 habitants

9. Une bicyclette par famille

10. 10 médecins et 50 lits d’hôpital pour 100’000 habitants

11. 10 $ de médicaments par personne et par an

12. Du travail pour chacun afin de pourvoir aux besoins de la famille

13. Un système de sécurité sociale pour les malades, les handicapés et les vieillards.

Si nous ne doutons pas qu’un minimum de confort et de bien-être matériel et psychologique contribue an bonheur de chacun, la question est-elle réglée pour autant ? Quelle est votre recette du bonheur ?

HEUREUX ! VRAIMENT ?

« De quoi se plaignent-ils ? Ils ont tout pour être heureux ! » Combien de fois, au détour d’une conversation, n’avez-vous pas entendu cette réflexion ! Difficile de comprendre en effet comment quelqu’un qui jouit d’une santé parfaite et de revenus suffisants peut se déclarer malheureux. Et pourtant ! Suffit-il d’avoir tout pour être heureux… pour l’être vraiment ! Qu’est ce qui nous manque, qui ne fait pas partie des choses achetables, pour nous combler réellement ? Dans son livre, « l’Euphorie perpétuelle », le philosophe Pascal Bruckner émet quelques idées. Pour lui, l’insatisfaction actuelle de beaucoup de nos contemporains est due, entre autres, à une double cause :

1) La 1ère est l’idée selon laquelle, Dieu n’existant plus pour la plupart d’entre nous, c’est maintenant ou jamais que je dois être heureux. Le paradis n’est pas à atteindre : c’est sur terre que je dois le connaître. Il me faut donc jouir sans entraves de tout, et tout de suite. Du coup, le moindre désagrément, la moindre contrariété à ce bonheur qu’on poursuit de ses rêves devient une montagne. On ne se trouve jamais assez beaux, assez riches, jeunes ou en bonne santé. De là vient également cette nécessité absolue, relayée par la publicité et les magazines, pour chacun de « paraître bien dans sa peau », de « penser toujours positif » ou de donner en toutes choses « la priorité au plaisir ». Malheur donc aux moches, pâles, bedonnants, vieux, timides, dépressifs ou impuissants. Bref, à tous ceux qui, quelque part, n'affichent pas en public tous les signes extérieurs de la réussite et du contentement. L’obligation du bonheur est devenue un tel fardeau, conclut sur ce point le philosophe, que nous sommes devenus dans l’histoire la 1ère société à rendre les gens malheureux… de ne pas être heureux.

2) la seconde cause est la conséquence de la première. C’est l’idée selon laquelle, dans ce monde artificiel dans lequel nous vivons, la souffrance n’a pas sa place. Inacceptable, elle est partout et en tout lieu l’ennemi à abattre. D’où l’obsession de la santé quasi permanente qui occupe nos contemporains. La table n’est plus seulement un moment de partage et d’échanges mais un comptoir de pharmacie où l’on pèse minutieusement graisse et calories. La nourriture n’est plus seulement bonne ou mauvaise, mais saine ou malsaine. La société du bonheur proclamé devient peu à peu une société hantée par la détresse, talonnée par la peur de la mort, de la maladie, du vieillissement.

Est-ce là votre définition du bonheur ? La recherche d’une euphorie immédiate, permanente, perpétuelle ?

Heureux en devenir




A cette vision illusoire et faussée de la vie, la Bible, réaliste, oppose 2 vérités :

1) la 1ère est que dans ce monde soumis à la loi du péché et de la mort, le bonheur parfait n’existe pas. Salomon, l’un des rois les plus riches de tous les temps, qui a obtenu tout ce que son cœur désirait en témoigne : « J’ai entrepris de grands travaux. Je me suis bâti des maisons. Je me suis aménagé de magnifiques jardins, de vrais paradis… Je me suis procuré des esclaves et des servantes, du personnel domestique en grand nombre… J’ai amassé des quantités d’argent et d’or… J’ai eu autant de femmes qu’un homme peut en désirer… Je fus plus puissant que tous ceux qui avaient vécu avant moi à Jérusalem… J’ai satisfait tous les désirs de mes yeux… Puis j’ai considéré l’ensemble de mes réalisations, tous les travaux que ma main avaient accomplis… Et je me suis rendu compte que tout n’était que vanité : autant courir après du vent ! » Le bonheur dans ce monde ne peut être entier. Il se présente plutôt par tranches, par instants que chacun d’entre nous doit apprendre à apprécier et savourer. « Il est, dit André Comte-Sponville, davantage dans le savoir vivre que dans l’avoir tout. »

2) la seconde est que le bonheur, en tant que réalité durable, n’est pas dans cette vie mais dans celle qui vient. Jésus, l’homme à la fois le plus heureux et le plus souffrant que la terre ait porté, l’a bien dit : « A quoi sert-il à un homme de gagner le monde entier, s’il perd son âme ? Que donnerait un homme en échange de son âme ? » La grande question qui se pose à nous est donc, non de savoir si ici-bas j’aurai pu goûter à tout ce qui était possible pour moi, mais si, devant l’éternité qui s’ouvre à moi, mon âme est dans la crainte ou le repos. « Heureux, dira le roi David, le pardonné, l’homme à qui Dieu ne tient plus compte de sa faute ! » Le bonheur a un prix : celui de la sincérité de cœur, de l’aveu de ce qu’on est devant Dieu ! Ce bonheur vrai, contrairement à tous les autres, est à votre portée ! Jésus, pour qui donner est préférable à recevoir, vous l’offre ! Le prendrez-vous ?


Que sert-il à un homme de gagner le monde entier s'il perd son âme : Jésus

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