Un mode de révélation choisi
Parce qu’il a créé des êtres libres, c’est-à-dire, à l’origine capables de se déterminer eux-mêmes, Dieu a choisi pour se faire connaître, non la voie autoritaire, mais celle du témoignage qui suscite la foi. Autrement dit, Dieu ne s’intéresse en rien à s’imposer de telle manière qu’il ne soit pas possible autrement, pour les hommes qu’Il a créés, de Le reconnaître et de se soumettre à Lui. C’est pourquoi Sa révélation reste voilée et c’est comme à tâtons que l’homme doit Le chercher pour Le trouver. La qualité de base pour entreprendre une telle recherche est l’honnêteté et l’amour de la vérité. Quelqu’un a dit très justement que, dans la Bible, se trouve suffisamment de lumière pour ceux qui veulent voir, mais aussi suffisamment d’obscurité pour ceux qui ne le veulent pas.
Preuves de l'inspiration
Pour le chrétien, l’ensemble des données de la Révélation, ces indications que Dieu a données de Lui-même ont été consignées dans la Bible. La question se pose donc ici : en quoi la Bible est-elle un témoignage suffisamment fiable pour être crue et prise comme la Parole historique de Dieu ? Quelles preuves donne-t-elle de son caractère unique par rapport aux autres livres dits sacrés ? A ces questions, les réponses abondent ! Je ne peux pas ici les recenser toutes, ni toutes les développer. Mais des ouvrages considérables ont été écrits sur le sujet et, si cela vous dit, je peux vous en fournir quelques-uns.
a) La Bible est unique quant à la façon avec laquelle elle a été composée. La Bible est ainsi une bibliothèque de 66 livres, écrits dans une période de 15 siècles par au moins 40 auteurs différents. Aucun autre livre n’a été composé de la même manière. Malgré ce laps de temps très long, la Bible possède une unité interne extraordinaire. A tel point que celui qui la lit n’a pas l’impression de passer d’une époque à une autre, ou d’un auteur à un autre, mais a l’impression de lire un seul livre écrit par une seule personne. C’est ce miracle qu’on appelle l’inspiration.
b) La Bible est unique par la façon avec laquelle ses auteurs s’expriment. Plus de 6 000 fois, il est écrit dans la Bible : Ainsi parle l’Eternel. Tous les auteurs qui écrivent sont formels. Ce n’est pas leurs propres pensées qu’ils transmettent, mais la révélation qu’ils ont reçue de Dieu. Leur intégrité comme le prix que la plupart d’entre eux ont payé pour cela ne permet pas de douter de leur honnêteté. Ce qu’ils ont transmis d’ailleurs les ont souvent dépassé. Imaginez la tête d' Esaïe lorsque sept siècles auparavant l'évènement, il doit écrire que le Messie naîtrait d’une jeune fille vierge...
c) La Bible est le champion toute catégorie des livres dits prophétiques. On est loin ici d’un Nostradamus et de son langage énigmatique. Quand la Bible annonce quelque chose, elle le fait de façon précise, vérifiable, incontestable. Ainsi, près de 300 annonces, datant au minimum de 4 siècles avant sa venue et pour certaines à plus de 1 000 ans, émaillent le discours des prophètes au sujet du Christ. Le taux de réalisation des prophéties n’est pas de 50 ou de 70%, mais de 100%. La Bible n’a pas fini de parler. Le dernier de ses livres, l’Apocalypse, nous parle des temps de la fin. On y parle de gouvernement mondial, de système économique basé sur le numérique, du retour d’Israël dans ses terres, du problème que ce retour posera au monde jusqu’à la fin, d’un rejet de plus en plus massif du témoignage rendu par la Bible, etc…
d) La Bible est à la fois le livre qui a été le plus persécuté et le plus interdit et le livre le plus traduit et le plus vendu au monde. Les valeurs qu’il a véhiculés, les œuvres qu’il a suscitées, les vies qu’il a orientées sont incalculables. Il n’est pas étonnant que des systèmes religieux de toutes sortes se soient opposés à lui (y compris parmi ceux qui s’en réclament). Car la Bible est comme le fil d’aplomb du maçon : elle ne varie pas et ne s’adapte pas aux intérêts changeants des hommes. Elle exprime pour tous les temps la vérité de Dieu, telle qu’Il a voulu la définir. Elle n’est pas pour autant rétrograde, mais, au contraire, d’une stupéfiante actualité et souvent même bien en avance dans certaines idées à ce que les hommes ont réalisé plus tard. Victor Hugo disait de la Bible : "Il y a un livre qui contient toute la sagesse humaine, éclairée par toute la sagesse divine, un livre que la génération du peuple appelle Le Livre, la Bible. Ensemencez les villages d’Evangiles, une Bible par cabane. Aucun autre livre au monde n’a le même poids que la Bible. "
e) Aucun autre livre n’est sur le plan historique aussi fiable que la Bible. C’est la Bible qui, souvent, a guidé les recherches des archéologues sur les sites dont elle parle. Alors que nous ne possédons que 10 exemplaires de la Guerre des Gaules de César (c’est un exemple), datant de 9 siècles, on a retrouvé environ 2 000 manuscrits de l’Ancien Testament et entre 4 et 5 000 du Nouveau testament, dont certains remontent au 1er siècle. La comparaison des manuscrits a prouvé le soin particulier mis par les copistes pour retranscrire les textes. Chaque lettre était chiffrée et chaque livre était comptabilisé. Lorsqu’on n’arrivait pas au total voulu, on ne cherchait pas l’erreur, on jetait le manuscrit. Les découvertes des manuscrits de la mer Morte à Qumran, nous ont fait faire un saut de près de 900 ans en arrière par rapport aux manuscrits les plus anciens retrouvés jusque là. A une époque où l’on remettait beaucoup en question la fiabilité de la transmission du Livre, la vérification a fait taire toutes les critiques.
Je pourrais poursuivre, mais ne veut pas lasser. Ma conclusion est que la Bible donne toutes les preuves externes et internes qu’elle est la Parole soufflée de Dieu, Jésus-Christ étant quant à Lui la Parole incarnée. L’une ne va pas sans l’autre.
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