samedi 26 mai 2012

Les Edwards et les Jukes


Bénédiction et malédiction

La bénédiction et la malédiction de Dieu existent-elles ? Dans la loi que Dieu donna à Moïse, elles y figurent clairement. Avant d’énoncer les dix commandements, sa loi morale, Dieu énonce les deux principes qui présideront à la destinée des générations. « Moi, le Seigneur, ton Dieu, je suis un Dieu à la passion jalouse, qui fais rendre compte aux fils pour la faute des pères, jusqu’à la 3ème et la 4ème génération de ceux qui me détestent, mais qui agis avec fidélité jusqu’à la  1000ème génération envers ceux qui m’aiment et qui observent mes commandements : Exode 20,5-6. »

Deux familles américaines et leurs lignées, qui ont fait l’objet d’études et de commentaires de toutes sortes, illustrent la réalité de l’existence de ce principe. Jonathan Edwards était le père de la première lignée, Max Jukes, le père de la seconde. L’histoire de leurs vies et de leurs descendances démontrent de manière flagrante, si besoin est, qu’elle n’est pas vaine la parole de Dieu qui, à la fois, promet et menace.

Famille Edwards

Jonathan Edwards
Jonathan Edwards, né en 1703 à Windsor, est reconnu par certains comme le plus grand de tous les théologiens et philosophes américains. Animé d’une conscience exceptionnelle de la grandeur de Dieu, Edwards fut à l’origine d’un réveil spirituel qui secoua les hommes de son temps et les fit sortir de leur torpeur spirituelle. De l’union avec sa femme Sarah Pierrepont, qui partageait sa passion religieuse, naîtra 11 enfants (8 filles et 3 garçons) qui furent enseignés dans la même foi. Toujours, les enfants Edwards manifestèrent un grand respect pour Dieu et leurs parents.

Parmi leurs descendants, 285 furent diplômés d’études supérieures. 13 devinrent présidents d’écoles supérieures, 65 professeurs et plusieurs, directeurs d’académies importantes. 45 universités américaines et étrangères comptent d’anciens élèves parmi les descendants de Jonathan Edwards. Les Edwards étaient des gens respectueux de la loi. On compte parmi eux plus de 100 juges et avocats et un Edwards considéré comme probablement le plus éminent professeur de droit des Etats-Unis en son temps.

Les Edwards jouirent quasiment tous d’une bonne santé et d’une longue vie. Ils ont aussi beaucoup fait pour alléger les souffrances de leurs contemporains. On compte parmi eux 60 médecins. De même, les Edwards étaient tous des hommes pieux. Plus de 100 d’entre eux seront pasteurs, missionnaires et professeurs de théologie, parmi les plus éminents.

80 membres de la famille Edwards recevront des postes honorifiques. Plusieurs seront législateurs pour de nombreux états ou représenteront les Etats-Unis à l’étranger. D’autres seront élus membres du Congrès, trois seront sénateurs et un vice-président des Etats-Unis.

Plusieurs descendants Edwards s’illustrèrent dans la littérature. 35 livres réputés portent leurs noms. 18 revues et périodiques importants émanent d’eux.

Famille Jukes

Max Jukes, qui vivait à la même époque, était un criminel hollandais paresseux. Il épousa une femme qui n’était pas plus croyante que lui. Max Jukes et son épouse ne donnèrent aucune éducation à leurs enfants. Sur 1200 descendants recensés, peu connurent une formation même modérée. Seulement 20 d’entre eux apprirent un métier dont 10 dans une prison d’état.

Les Jukes étaient de célèbres transgresseurs de la loi. Parmi les descendants de Max Jukes, 310 moururent pauvres, 150 furent des criminels, 7 des meurtriers, 100 des ivrognes et plus de la moitié des femmes des prostituées.

Les Jukes ne jouirent pas d’une santé resplendissante. 440 d’entre eux furent gravement malades. Aucun d’eux n’exerça jamais une charge publique. Non seulement les Jukes n’écrivirent jamais rien, mais la plupart restèrent illettrés. Alors que la descendance Edwards se dispersa dans le monde, les Jukes ne bougèrent pratiquement pas de leur lieu d’origine.

L’étude faite sur les deux familles aboutit à ce constat. Les 540 descendants de Max Jukes ont coûté à l’Etat américain un million et quart de dollars. Les descendants de la famille Edwards n’a pas coûté un seule centime aux Etats-Unis. Au contraire, par leur piété, leur droiture, leur rigueur et leur intelligence, ils ont contribué à sa richesse.

Conclusion

Il ne faudrait pas tirer de cette comparaison de fausses leçons. Je ne crois pas au déterminisme qui voudrait que, dès sa naissance, chacun serait programmé pour la réussite ou l’échec selon son origine. Je crois à la vérité de la Parole de Dieu qui affirme qu’il y a une moisson à ce qui est semé par une vie. La Bible affirme cependant que, pour qu’il nous soit fait grâce, quelqu’un a moissonné pour nous la conséquence de nos péchés et de ceux de nos pères. Il s’agit de Jésus-Christ. Paul dit de lui que, sur la croix où il meurt, Jésus a été fait malédiction pour nous. Par Lui, la malédiction qui résulte du péché de nos pères peut être ôté. Le Christ est mort pour nous racheter de la vaine manière de vivre héritée de nos pères, dit Paul. Un nouveau départ donnant naissance à une nouvelle génération bénie peut naître de quiconque reconnaît sa faillite et vient à Christ dans la foi pour recevoir une vie nouvelle. La Bonne Nouvelle de l’Evangile s’adresse, non d’abord à ceux qui sont bénis, mais aux maudits. Je suis témoin de ce nouveau départ dans ma propre vie, et de la puissance de la bénédiction de Dieu capable de briser les chaînes de péché des générations passées. Que cette expérience soit aussi la vôtre !


Sources : Vie de Jonathan Edwards  - Les Edwards et les Jukes


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1 commentaire:

Celine a dit…

Bonjour, j’ai découvert votre blog tout simplement en faisant des recherches sur un moteur, afin de retrouver d’anciennes tombes de personnes disparues et de célébrités. Vraiment et sincèrement je reviendrai sur le blog, car il y a des sujets qui se présentent accessibles à toutes les générations. A mon avis et dans le respect de toutes et de tous,

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