samedi 12 mai 2012

Pas de second tour à cette élection !

Second tour

François Hollande, le candidat du parti socialiste, a été élu dimanche dernier Président de la République française au second tour des élections. Ce second tour donne une chance d’être élu aux deux candidats arrivés en tête lors du premier tour. Sur le plan politique, il existe donc deux occasions d’être élus.

Sur le plan spirituel, certains voudraient croire qu’il existe aussi un second tour. Se sachant imparfaits, mais pas si mauvais que bien d’autres, des croyants pensent que, s’ils ne remplissent pas tout à fait les critères requis pour aller tout droit au ciel, ils auront une seconde chance. Pour valider leur espoir, l’église catholique a créé de toutes pièces le purgatoire. Le purgatoire n’a aucun fondement biblique. Il était encore inconnu au 5ème siècle, comme l’atteste les paroles de Saint Augustin, que l’Eglise catholique considère cependant comme l’un de ses pères : « Il n’existe point de lieu mitoyen, dit-il ; celui qui n’habite point avec Jésus-Christ ne peut être ailleurs qu’avec le diable. ». L’idée est née à la fin du 6ème siècle sous l’impulsion du pape Grégoire le Grand. Elle ne fut cependant introduite dans le culte public que bien plus tard, en 998 sous les papes Jean XVII ou Grégoire V. Enfin, le concile de Trente la ratifia en 1563, en faisant du purgatoire un article de foi imposé à tous les fidèles catholiques.

Un seul tour

La Bible est cependant formel : Il est réservé aux hommes de mourir une seule fois après quoi vient le jugement : Hébreux 9,27. L’histoire du riche et de Lazare, racontée par Jésus lui-même dans les Evangiles, ne laisse place à aucune ambiguïté : Luc 16,19 à 31. Le sort de chacun est scellé au moment même où il rend l’esprit.

La question se pose : Dieu est-il donc si dur qu’il ne donne pas de seconde chance ? Réfléchissons ! Tout notre salut repose sur une seule chose : non nos mérites, nos œuvres, mais sur le fait que Jésus-Christ, le Fils de Dieu, a porté nos péchés devant Dieu, son Père, sur la croix. Pour se faire, Jésus a effectué un incroyable parcours. Il a quitté la gloire du ciel, a revêtu l’humanité, s’est exposé à toutes les formes possibles de tentation. Il a vécu un parcours humain sans faute pour finalement, s’offrir en sacrifice volontaire pour ôter le péché du monde entier. Pour que nous accédions au salut, Dieu a simplifié les choses au maximum. Ce qu’il nous demande, n’est pas de nous améliorer, de faire des efforts, de gravir des sommets de moralité. Ce qu’il attend de nous, c’est que nous reconnaissions notre impuissance à atteindre les critères de justice tels qu’ils sont définis dans sa loi (les dix commandements) et que nous misions entièrement sur ce qu’a fait Jésus pour nous. Par lui, le pardon immédiat et une justice parfaite nous sont offerts.

Si donc le salut est si simple d’accès, qu’a à faire ici une seconde chance ? Si, dès le début, nous ne sommes pas sauvés sur la base de nos efforts ou d’un niveau de purification exigé, quelle logique pousserait Dieu à revenir à un tel système ensuite? Le salut s’offrirait donc gratuitement au 1er tour, et il faudrait le gagner au second, en se soumettant à un travail de purification intense ? Non ! Pas de second tour ! Le principe de la grâce, principe selon lequel tout vient de la bonté gratuite de Dieu, source de notre salut, l’interdit.

Dès le premier tour, vous pouvez être élus… par Dieu… en Christ ! Ne laissez pas passer l’occasion !


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