Qui a envie d’être aimé ?
Ce week-end sort dans 42 salles de cinéma en France le 1er film de Anne Gaffieri, Qui a envie d’être aimé ? Le film relate le parcours spirituel de Thierry Bizot, son mari, producteur d’émissions télé (entre autre l’émission Sept à Huit sur TF1). Ci-dessous, le lien pour savoir où et à quelle heure le film est projeté :
Dans son blog, Thierry relate avec ses mots sa découverte de Jésus-Christ. Je vous transmets ci-joint deux extraits :
Mieux vivre
Longtemps j’ai pensé qu’avoir la foi « servait » à mieux mourir.
De ma place de petit garçon, entraîné à la messe les dimanches comme à un rendez-vous rituel, que je trouvais incompréhensible et ennuyeux, j’essayais sans y parvenir d’imaginer ce qu’était la foi, ce moteur mystérieux qui conduisait mes parents à nous emmener à cette célébration dominicale.
En regardant mes parents, que je prenais pour des vieillards (ils avaient l’âge que j’ai aujourd’hui), en écoutant au catéchisme l’histoire intimidante de la vie de tous ces vieux saints, je faisais des suppositions.
Et j’en étais arrivé à penser que la foi était le fruit d’un long et pénible travail de l’esprit, fruit de recherches, de lectures, de pénitences diverses et variées, de souffrances vécues. Pour avoir la foi, il fallait être sage, et avoir beaucoup réfléchi.
Thierry Bizot |
Par conséquent, la foi était une affaire de vieux. D’ailleurs, si j’avais bien compris, la foi servait à s’offrir une place dans la vie éternelle, une sorte d’assurance-vie pour l’au-delà. Il y avait donc une opposition bien réelle entre la vie d’ici bas, dont il fallait profiter au maximum, et le vie après la mort, pour laquelle il fallait se mettre à travailler par dessus le marché afin de s’acheter une bonne petite foi permettant d’y naviguer sans encombres.
Vu sous cet angle, j’avais le temps, n’étant pas pressé de mourir. La phrase de Woody Allen ne m’incitait pas non plus à l’urgence : L’éternité, c’est long. Surtout vers la fin.
Lors de ma conversion, j’ai découvert avec stupéfaction qu’une fois de plus, je n’avais rien compris.
La foi vous tombait dessus, comme on tombe amoureux. Elle était donnée, comme ça, gratuitement, injustement, généreusement, sans examen ni concours, et à tous.
Et surtout, elle rendait heureux. Tout de suite.
Les gens qui ont vu le film « Qui a envie d’être aimé? » en avant-première et qui se faisaient la même idée de la foi que moi avant ma conversion comprennent cela : le héros du film n’arrive pas à bien aimer son fils adolescent. Et grâce à la rencontre qu’il fait avec Jésus, il parvient enfin à dénouer les blocages de sa relation avec son fils. Or, c’est aujourd’hui que ce garçon a besoin de son père, pas demain.
Je ne dis pas que seuls ceux qui ont la foi peuvent être de bon parents, ce serait faux et idiot de penser cela.
Je dis que la foi « sert » à mieux vivre.
Comment ma vie a changé !
Il ne s’est rien passé.
Je n’ai pas changé d’adresse. Ni de travail. Ni d’état civil. Ni d’apparence. Ni d’amis. Ni de goûts.
Je suis le même.
Mais désormais j’emporte en moi, partout où je vais, cet amour délicat, cette tendresse infinie que m’inspire Jésus.
Et cela change… tout.
Si vous en avez l’occasion, n’hésitez pas ! Allez voir : « Qui a envie d’être aimé ? » retenez l’essentiel : Vivre avec Jésus, cela change tout !
Que sert-il à un homme de gagner le monde entier s'il perd son âme : Jésus
2 commentaires:
Bonjour, je découvre votre blog. Le témoignage de cet homme est intéressant. Est-ce que je pourrais le mettre sur mon blog ? http://ma-vie-en-bleu.over-blog.com
Pas de problème, bien sûr !
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