La foi, l’amour et l’espérance sont présentées dans le Nouveau Testament comme les 3 vertus cardinales. Parlant de ce qui est passager et secondaire dans la vie spirituelle, l’apôtre Paul dit en conclusion à son exposé : " Maintenant trois choses demeurent : la foi, l’espérance, l’amour ; mais c’est l’amour qui est le plus grand. " Si la Bible parle de l’importance de ces trois vertus pour une vie chrétienne, elles ne sont pour autant pas absentes hors de cette sphère. Un exemple suffira à le prouver :
L’exemple du jardinier
1. la foi du jardinier
Aucun jardinier ne ferait du jardin si ces 3 vertus ne présidaient à son entreprise. C’est en effet d’abord par la foi que le jardinier entreprend de faire un jardin, convaincu qu’au bout de son travail, la terre qu’il cultive va donner du fruit. Notons que lorsque le jardinier commence son labeur, il ne voit encore rien. Même la semence qu’il jette dans la terre est recouverte et disparaît. Mais le jardinier croit à la puissance de vie qui l’anime. C’est par la foi, et uniquement par elle, que le jardinier se met à l’ouvrage. La foi est le moteur de son entreprise.
2. l’amour du jardinier
La foi pour commencer est une bonne chose. Mais pour poursuivre, il faut plus que la foi. Il faut la passion, l’amour de ce que l’on fait. Si la foi est à l’origine de l’initiative, l’amour ou la passion est la cause de sa réalisation. Il existe au bord des routes bien des jardins commencés, mais qui n'ont jamais été terminés. La foi était bien là au départ, mais, face à la difficulté de la tâche, la passion n’était pas assez forte pour permettre d’aller au bout du projet. L’œuvre de la foi est ainsi fortement liée au travail produit par l’amour. L’amour est le carburant qui donne au moteur de l’entreprise (la foi), l’énergie nécessaire à sa réalisation.
3. l’espérance du jardinier
Si la foi et l’amour motivent le jardinier, c’est bien à cause de l’espérance de la récolte qui habite son cœur. Alors que personne ne la voit encore, l’espérance fait que le jardinier voit déjà la récolte qui est la raison de toute son entreprise. Pour lui, les différentes allées de son jardin ne sont pas que de la terre. Il y voit déjà les salades, les carottes, les poireaux, les pommes de terre, les haricots, les potirons et toutes les autres espèces de légumes dont il a mis la semence en terre. C’est la certitude de voir, d’obtenir, d’entrer en possession de ce qu’il espère qui le pousse à aller de l’avant. L’espérance est l’accélérateur de sa foi et de son amour.
Si j’ai pris l’exemple parlant du jardinier, celui-ci n’est pas unique. Le même processus anime l’action de tout homme travaillant à la construction d’une œuvre dans le monde, qu’il soit artiste, maçon, chercheur, scientifique ou ingénieur... La Bible a raison : foi, amour et espérance sont les vertus cardinales de la vie. La question se pose : en quoi ces vertus se distinguent-elles ou sont-elles vécues de manière unique dans le christianisme ?
C’est à cette question que le prochain billet s’attachera à répondre !
Que sert-il à un homme de gagner le monde entier s'il perd son âme : Jésus
2 commentaires:
Dieu dans ma vie Chrétienne :
Une Espérance dans ma vie en ma Foi en Jésus-Christ mon Sauveur et Maître de ma vie, et dans Son immense Amour et de Son pardon!
Seigneur Jésus, c'est avec une pleine confiance dans la vérité de Ton Amour - de Ta Grâce et de Ta miséricorde, que je regarde au jour où je serai avec Toi pour l'Etenité !
Bonne Année 2009 bénie en Jésus !
Sarah
Bonjour,
La Foi, l'Espérance et la Charité sont des vertus théologales. Les vertus théologales ont Dieu pour objet. Elles concernent directement la fin ultime (la béatitude). Elles sont surnaturelles, et donc données par Dieu.
Les vertus morales ou cardinales (identifiées depuis Platon) perfectionnent l'homme dans ses actes. Elles, la Force, la Justice, la Tempérance et la Prudence, sont des moyens pour bien agir. Toutes les vertus peuvent grandir, par la répétition des actes bons.
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