Le discours de Caen
Avant même qu’il soit élu Président de la République, Nicolas Sarkozy en a fait un point de rupture moral essentiel avec la pratique de Jacques Chirac, son prédécesseur : la France cessera désormais de se repentir de son passé. Son discours, prononcé à Caen le 9 mars 2007 en témoigne :
« La mode de la repentance est une mode exécrable. Je n'accepte pas que l'on demande aux fils d'expier les fautes des pères, surtout quand ils ne les ont pas commises. Je n’accepte pas que l’on juge toujours le passé avec les préjugés du présent. Je n’accepte pas cette bonne conscience moralisatrice qui réécrit l’histoire dans le seul but de mettre la nation en accusation. Je n’accepte pas ce changement systématique de la nation qui est la forme ultime de la détestation de soi. Car pour un français, haïr la France c’est se haïr lui-même. Je n’accepte pas que l’on veuille vivre en France en professant la haine de la France. Je veux que le racisme et l’antisémitisme soient poursuivis et condamnés avec la plus grande sévérité. Mais je ne veux pas que l’on dise que tous les Français sont racistes ou antisémites, parce que c’est faux. Je ne veux pas que l’on dise que la France est le pays le plus raciste et le plus antisémite au monde, parce que ce n’est pas vrai, parce que la France c’est exactement le contraire, c’est le pays des droits de l’homme, c’est le pays qui récuse le plus le communautarisme qui renvoie chacun à ses origines ethniques et religieuses, c’est le pays de la République, qui s’est toujours battu depuis deux cents ans pour la liberté, l’égalité et la fraternité de tous les hommes . »
On peut ou non adhérer aux propos du chef de l’Etat. Mais avant d’en juger, il serait bon de comprendre ce qu’est vraiment la repentance, quel état d’esprit elle suppose. C’est dans la bouche de Jean-Baptiste, précurseur de Jésus, que le mot prend sa vraie dimension. La repentance, destinée à préparer Israël à la venue du Christ est son message essentiel. Le mot grec « métanoia » implique un changement profond, radical de manière de penser. La repentance est un demi-tour. Pour la distinguer des simples remords ou regrets humains, je vous propose une comparaison basée sur 7 symptômes différenciant une vraie repentance d’une fausse
La vraie repentance
1. Vient de la prise de conscience que nous sommes responsables de tous les choix que nous avons fait dans notre vie. A l’image du fils prodigue de l’Evangile, celui qui se repent, rentre en lui-même, fait le bilan de sa vie et comprend que tout ce qu’il a fait est contraire à ce que Dieu voulait pour lui.
2. Nous place au rang des coupables. Nous comprenons que c’est nous-mêmes et les choix que nous avons faits qui sommes les premiers artisans de notre malheur. « J’ai péché » s’écrie celui qui se repent.
3. Est inspirée par le dégoût et la haine profonde de ce que nous sommes et de ce que nous avons fait. Nous ne nous trouvons plus d’excuse. D’accord avec Dieu, nous nous condamnons nous-mêmes et confessons que nous ne sommes dignes de rien, et que le rejet de Dieu est la seule chose que nous méritons
4. Nous amène à nommer nos fautes de la façon avec laquelle Dieu les nomme dans sa loi : avoir une relation sexuelle avec un homme sans être marié est un adultère, un avortement est un meurtre… c’est ce qui s’appelle confesser ses péchés. Nous nous voyons avec horreur tel que Dieu nous voit.
5. Nous amène à craindre le jugement de Dieu et à comprendre que sans Son pardon, nous sommes éternellement perdus.
6. Nous pousse à nous tourner vers le Christ, parce que nous réalisons notre impuissance complète à nous changer. Nous n’avons plus aucune confiance en nous-mêmes ou nos propres forces pour espérer être différent. Nous accueillons alors Jésus-Christ dans notre vie parce que nous savons que Lui seul peut nous communiquer la vie qui nous manque. Dieu, par le Christ, est invité à occuper le trône de notre vie.
7. Conduit au salut et à la vie éternelle
Avant même qu’il soit élu Président de la République, Nicolas Sarkozy en a fait un point de rupture moral essentiel avec la pratique de Jacques Chirac, son prédécesseur : la France cessera désormais de se repentir de son passé. Son discours, prononcé à Caen le 9 mars 2007 en témoigne :
« La mode de la repentance est une mode exécrable. Je n'accepte pas que l'on demande aux fils d'expier les fautes des pères, surtout quand ils ne les ont pas commises. Je n’accepte pas que l’on juge toujours le passé avec les préjugés du présent. Je n’accepte pas cette bonne conscience moralisatrice qui réécrit l’histoire dans le seul but de mettre la nation en accusation. Je n’accepte pas ce changement systématique de la nation qui est la forme ultime de la détestation de soi. Car pour un français, haïr la France c’est se haïr lui-même. Je n’accepte pas que l’on veuille vivre en France en professant la haine de la France. Je veux que le racisme et l’antisémitisme soient poursuivis et condamnés avec la plus grande sévérité. Mais je ne veux pas que l’on dise que tous les Français sont racistes ou antisémites, parce que c’est faux. Je ne veux pas que l’on dise que la France est le pays le plus raciste et le plus antisémite au monde, parce que ce n’est pas vrai, parce que la France c’est exactement le contraire, c’est le pays des droits de l’homme, c’est le pays qui récuse le plus le communautarisme qui renvoie chacun à ses origines ethniques et religieuses, c’est le pays de la République, qui s’est toujours battu depuis deux cents ans pour la liberté, l’égalité et la fraternité de tous les hommes . »
On peut ou non adhérer aux propos du chef de l’Etat. Mais avant d’en juger, il serait bon de comprendre ce qu’est vraiment la repentance, quel état d’esprit elle suppose. C’est dans la bouche de Jean-Baptiste, précurseur de Jésus, que le mot prend sa vraie dimension. La repentance, destinée à préparer Israël à la venue du Christ est son message essentiel. Le mot grec « métanoia » implique un changement profond, radical de manière de penser. La repentance est un demi-tour. Pour la distinguer des simples remords ou regrets humains, je vous propose une comparaison basée sur 7 symptômes différenciant une vraie repentance d’une fausse
La vraie repentance
1. Vient de la prise de conscience que nous sommes responsables de tous les choix que nous avons fait dans notre vie. A l’image du fils prodigue de l’Evangile, celui qui se repent, rentre en lui-même, fait le bilan de sa vie et comprend que tout ce qu’il a fait est contraire à ce que Dieu voulait pour lui.
2. Nous place au rang des coupables. Nous comprenons que c’est nous-mêmes et les choix que nous avons faits qui sommes les premiers artisans de notre malheur. « J’ai péché » s’écrie celui qui se repent.
3. Est inspirée par le dégoût et la haine profonde de ce que nous sommes et de ce que nous avons fait. Nous ne nous trouvons plus d’excuse. D’accord avec Dieu, nous nous condamnons nous-mêmes et confessons que nous ne sommes dignes de rien, et que le rejet de Dieu est la seule chose que nous méritons
4. Nous amène à nommer nos fautes de la façon avec laquelle Dieu les nomme dans sa loi : avoir une relation sexuelle avec un homme sans être marié est un adultère, un avortement est un meurtre… c’est ce qui s’appelle confesser ses péchés. Nous nous voyons avec horreur tel que Dieu nous voit.
5. Nous amène à craindre le jugement de Dieu et à comprendre que sans Son pardon, nous sommes éternellement perdus.
6. Nous pousse à nous tourner vers le Christ, parce que nous réalisons notre impuissance complète à nous changer. Nous n’avons plus aucune confiance en nous-mêmes ou nos propres forces pour espérer être différent. Nous accueillons alors Jésus-Christ dans notre vie parce que nous savons que Lui seul peut nous communiquer la vie qui nous manque. Dieu, par le Christ, est invité à occuper le trône de notre vie.
7. Conduit au salut et à la vie éternelle
La fausse repentance
a. Naît du regret des conséquences fâcheuses pour nous-mêmes des choix que nous avons fait dans notre vie. On regrette dans notre vécu ce qui a mal tourné, mais pas le choix qui a été à l’origine de ce qui a mal tourné
b. Fait que nous nous plaçons davantage en victimes qu’en coupables. La part que nous mettons sur les autres dans notre malheur est plus grande que celle que nous nous attribuons
c. Ne conduit pas au dégoût profond de sa personne. Nous pensons seulement que nous n’avons pas eu de chance et que, si les choses avaient été meilleures, cela se serait passé autrement. Il n’y a pas de remise en question fondamentale de sa façon de vivre. C’est davantage la pitié de soi qui nous anime que le rejet de soi.
d. Minimise l’importance de la faute et de sa gravité. On prétexte alors les bons sentiments, la sincérité ou l’ignorance. On n’est pas prêt à mettre sur sa personne le qualificatif que Dieu y met.
e. Se soucie d’abord de la réussite de sa vie humaine à venir sur la terre. Ce qu’on cherche, c’est un moyen, une recette pour vivre mieux plutôt que le moyen d’être en paix dans sa conscience avec Dieu.
f. Nous amène à nous tourner vers Dieu pour qu’il nous aide à mieux vivre. Mais, au fond de soi, on n’a pas encore capitulé. On ne souhaite pas que ce soit le Seigneur qui soit le maître, mais on continue à vouloir programmer sa vie soi-même comme on l’entend. On veut bien de Dieu dans sa vie, mais c’est toujours nous qui occupons le poste de commande de la vie.
g. Nous laisse en-dehors du Royaume de Dieu.
a. Naît du regret des conséquences fâcheuses pour nous-mêmes des choix que nous avons fait dans notre vie. On regrette dans notre vécu ce qui a mal tourné, mais pas le choix qui a été à l’origine de ce qui a mal tourné
b. Fait que nous nous plaçons davantage en victimes qu’en coupables. La part que nous mettons sur les autres dans notre malheur est plus grande que celle que nous nous attribuons
c. Ne conduit pas au dégoût profond de sa personne. Nous pensons seulement que nous n’avons pas eu de chance et que, si les choses avaient été meilleures, cela se serait passé autrement. Il n’y a pas de remise en question fondamentale de sa façon de vivre. C’est davantage la pitié de soi qui nous anime que le rejet de soi.
d. Minimise l’importance de la faute et de sa gravité. On prétexte alors les bons sentiments, la sincérité ou l’ignorance. On n’est pas prêt à mettre sur sa personne le qualificatif que Dieu y met.
e. Se soucie d’abord de la réussite de sa vie humaine à venir sur la terre. Ce qu’on cherche, c’est un moyen, une recette pour vivre mieux plutôt que le moyen d’être en paix dans sa conscience avec Dieu.
f. Nous amène à nous tourner vers Dieu pour qu’il nous aide à mieux vivre. Mais, au fond de soi, on n’a pas encore capitulé. On ne souhaite pas que ce soit le Seigneur qui soit le maître, mais on continue à vouloir programmer sa vie soi-même comme on l’entend. On veut bien de Dieu dans sa vie, mais c’est toujours nous qui occupons le poste de commande de la vie.
g. Nous laisse en-dehors du Royaume de Dieu.
Que sert-il à un homme de gagner le monde entier s'il perd son âme : Jésus
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