Quand Marx aimait Jésus
Dans sa prime jeunesse,
Karl Marx était chrétien. La première de ses œuvres écrites – du moins celles
qui nous sont parvenues – s’intitule Union
du fidèle au Christ. On y trouve ce beau mot : « Par l’amour dont
nous aimons le Christ, nous orientons en même temps nos cœurs vers nos frères
qui nous sont intimement liés et par lesquels Il s’est donné Lui-même en
sacrifice. » Marx connaissait donc un moyen pour les hommes de devenir
frères entre eux : c’est le christianisme. Il poursuit : « L’union
au Christ est capable de procurer l’exaltation intérieure, le réconfort dans la
douleur, une confiance paisible et un cœur susceptible d’aimer humainement tout
ce qui est noble et grand, non par désir d’ambition ou de gloire, mais à cause
de Christ.[i] »
Marx était donc un
chrétien convaincu. A sa sortie du lycée, son certificat porte sous la rubrique
« Instruction religieuse » cette appréciation : « Sa
connaissance de la foi et de la morale chrétienne est lucide et bien fondée. Il
possède également dans une certaine mesure l’Histoire de l’Eglise.[ii] »
Virage
Peu de temps après l’obtention
de ce certificat, il se passe dans la vie de Karl Marx quelque chose de
mystérieux. Au cours de ses années d’études supérieures, un autre Marx surgit.
Dans un poème, il écrit : « Je veux me venger de Celui qui règne
au-dessus de nous. » Il est donc persuadé que « là-haut Quelqu’un
règne » et il a un grief contre lui. Pourtant ce Quelqu’un ne lui a fait
aucun mal. Marx appartient à une famille relativement aisée. Il n’a pas connu
la faim dans son enfance, et il est beaucoup plus favorisé que beaucoup de ses
condisciples.
A partir de ce moment
mystérieux difficile à dater, moment où la foi au Christ qui l’habitait
disparaît, tous les poèmes de Marx portent une nouvelle marque.
Extraits :
Invocation
d'un désespéré
"Ainsi un dieu m'a arraché "mon tout"
Dans les malédictions et dans les coups du sort.
Tous ses mondes se sont évanouis
Sans espoir de retour,
Et il ne me reste plus désormais que la vengeance.
Je veux me bâtir un trône dans les hauteurs,
Son sommet sera glacial et gigantesque,
Il aura pour rempart la terreur de la superstition,
Pour maréchal, la plus sombre agonie.
Quiconque porte vers ce trône un regard sain,
Le détournera, pâle et muet comme la mort
Tombé entre les griffes d'une mortalité aveugle et frissonnante.
Puisse son bonheur creuser sa tombe !."
"Ainsi un dieu m'a arraché "mon tout"
Dans les malédictions et dans les coups du sort.
Tous ses mondes se sont évanouis
Sans espoir de retour,
Et il ne me reste plus désormais que la vengeance.
Je veux me bâtir un trône dans les hauteurs,
Son sommet sera glacial et gigantesque,
Il aura pour rempart la terreur de la superstition,
Pour maréchal, la plus sombre agonie.
Quiconque porte vers ce trône un regard sain,
Le détournera, pâle et muet comme la mort
Tombé entre les griffes d'une mortalité aveugle et frissonnante.
Puisse son bonheur creuser sa tombe !."
Karl Marx, Morceaux choisis, Vol. 1 - International
Publisher, 1974
Pour qui
connaît bien la religion, il n’est pas difficile de reconnaître la référence d’Esaïe
14:13 dans lequel Lucifer dit : "J'escaladerai les cieux ; plus haut que
les étoiles de Dieu j'érigerai mon trône"
Le ménestrel
"Les vapeurs infernales me montent au cerveau
Et le remplissent jusqu'à ce que je devienne fou
Et que mon coeur soit complètement changé.
Regarde cette épée :
Le Prince des ténèbres me l'a vendue."
Oulanem (inversion blashpématoire d'Emmanuel)
"Il bat la mesure et donne le signal,
De plus en plus hardiment, je joue la danse de la mort.
Et ils sont aussi Oulanem, Oulanem.
Ce nom résonne comme la mort,
Puis se prolonge jusqu'à s'éteindre misérablement.
Arrêtez ! Je tiens ! Il s'élève maintenant de mon esprit,
Clair comme l'air, aussi consistant que mes propres os.
Mais j'ai le pouvoir, avec mes bras,
De vous écraser et de vous broyez (vous=l'humanité)
Avec la force d'un ouragan,
Tandis que pour nous deux l'abîme s'ouvre béant dans les ténèbres.
Vous allez y sombrer jusqu'au fond,
Je vous y suivrai en riant,
Vous sussurant à l'oreille :
"Descendez, venez à moi, mon ami !""
"Perdu. Perdu. Mon heure est venue.
L'horloge du temps s'est arrêtée,
La maison pygmée s'est effondrée.
Bientôt je proférerai sur l'humanité
D'horribles malédictions."
La vierge pâle
"Ainsi j'ai perdu le ciel,
Je le sais très bien.
Mon âme naguère fidèle à Dieu
A été marquée pour l'enfer."
Le ménestrel
"Les vapeurs infernales me montent au cerveau
Et le remplissent jusqu'à ce que je devienne fou
Et que mon coeur soit complètement changé.
Regarde cette épée :
Le Prince des ténèbres me l'a vendue."
Oulanem (inversion blashpématoire d'Emmanuel)
"Il bat la mesure et donne le signal,
De plus en plus hardiment, je joue la danse de la mort.
Et ils sont aussi Oulanem, Oulanem.
Ce nom résonne comme la mort,
Puis se prolonge jusqu'à s'éteindre misérablement.
Arrêtez ! Je tiens ! Il s'élève maintenant de mon esprit,
Clair comme l'air, aussi consistant que mes propres os.
Mais j'ai le pouvoir, avec mes bras,
De vous écraser et de vous broyez (vous=l'humanité)
Avec la force d'un ouragan,
Tandis que pour nous deux l'abîme s'ouvre béant dans les ténèbres.
Vous allez y sombrer jusqu'au fond,
Je vous y suivrai en riant,
Vous sussurant à l'oreille :
"Descendez, venez à moi, mon ami !""
"Perdu. Perdu. Mon heure est venue.
L'horloge du temps s'est arrêtée,
La maison pygmée s'est effondrée.
Bientôt je proférerai sur l'humanité
D'horribles malédictions."
La vierge pâle
"Ainsi j'ai perdu le ciel,
Je le sais très bien.
Mon âme naguère fidèle à Dieu
A été marquée pour l'enfer."
« Ah !
L’éternité, notre tourment éternel,
Une mort
indicible et incommensurable,
Abjecte,
artificiellement conçue pour nous narguer,
Nous autres,
rouages aveuglément mécanisés,
Faits pour
être les calendriers absurdes
Du temps et
de l’Espace,
Sans autre
objet que de se trouver là
Pour être
détruits. »
De manière évidente, il
apparaît que, non seulement Karl Marx n’est plus chrétien, mais qu’il est
désormais sataniste, initiée dans une des églises secrètes de Satan. Marx se
fait l’apologète de la cause de Satan, l’ennemi de Dieu. Il n’a désormais qu’un
seul but : détrôner Dieu et perdre l’humanité. La fin de son poème Oulanem
est explicite :
" S'il y a quelque chose capable de détruire,
Je m'y jetterai à corps perdu,
Quitte à mener le monde à la ruine.
Oui, ce monde qui fait écran entre moi et l'abîme,
Je le fracasserai en mille morceaux
A force de malédictions ;
Je m'y jetterai à corps perdu,
Quitte à mener le monde à la ruine.
Oui, ce monde qui fait écran entre moi et l'abîme,
Je le fracasserai en mille morceaux
A force de malédictions ;
J'étreindrai dans mes bras sa réalité brutale,
Dans mes embrassements il mourra sans un mot
Et s'effondrera dans un néant total,
Liquidé, sans existence :
Oui, la vie, ce sera vraiment cela ! "[iii]
Dans mes embrassements il mourra sans un mot
Et s'effondrera dans un néant total,
Liquidé, sans existence :
Oui, la vie, ce sera vraiment cela ! "[iii]
Tel est le personnage caché derrière l’humaniste
Karl Marx, le père du communisme et du socialisme. Nul doute qu’il a quelque
part réussi son pari !
[i] Marx and Engels, collected
works, Vol.1, International Publishers, N. Y. 1974
[ii] Archives
pour l’histoire du Socialisme et le Mouvement des Travailleurs, 1925
[iii] Karl Marx inconnu – New York
University press, 1971
Source principale : Karl Marx et Satan : Richard Wurmbrand : Apostolat des éditions : 1977
Visitez : www.gillesgeorgel.com/
2 commentaires:
Vous écrivez "Marx appartient à une famille relativement aisée. Il n’a pas connu la faim dans son enfance, et il est beaucoup plus favorisé que beaucoup de ses condisciples."
Il peut très bien avoir subi une injustice de la part d'un "chrétien". Vous pouvez faire partie d'une famille aisée, être favorisé dans la vie, et pourtant subir une injustice d'ordre moral, voire spirituel.
Les pauvres, ceux qui sont en prison, que la Bible nous demande de visiter, ce peut être des riches, mais pauvres dans leur coeur, des hommes libres, mais enchaînés dans leur coeur.
Les ONG qui s'occupent des pauvres oublient que ce qui crée la pauvreté ce sont des riches injustes, qui le sont peut-être parce qu'ils ont subi des injustices dans leur enfance. C'est d'abord à ceux-là qu'il faut s'adresser, il faut attaquer le mal à la racine.
Je suis d'accord avec le caractère simpliste de la remarque. j'ai pensé exactement la même chose que vous en l'écrivant. L'article est une reprise intégrale de ce qu"a écrit Richard Wurmbrandt, l'auteur du livre Karl Marx et Satan. Il faut replacer sa remarque dans son contexte. RW a vécu en Roumanie sous les années Ceaucescu. Il a passé de nombreuses années dans les prisons à cause de sa foi. Il sait ce que c'est que le dénuement, la pauvreté. Il veut dire de Marx que, favorisé sur le plan matériel, il n'avait aucune raison liée à son enfance d'en vouloir à Dieu. sa haine de Dieu vient plutôt des influences qu'il a subies durant ses années d'études (Engel entre autres). RW qui a beaucoup souffert aurait eu plus de "rasions" légitimes d'en vouloir à Dieu Karl Marx n'a aucune excuse d'ordre social pour sa haine de Dieu !
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