samedi 16 mai 2009

Les temps sont durs...


Les temps sont durs…

Il n’est point nécessaire d’être un grand analyste pour le reconnaître : quelque chose s’est déréglé dans ce monde. Tous les jours, on le constate un peu plus. Hier, c’était la crise qui commençait avec ses scandales financiers, ses entreprises qui font faillite, le chômage qui grimpe à la vitesse grand V… Puis c’est la menace de pandémie de grippe, les nouveaux virus, un tremblement de terre meurtrier ici, des inondations par là… Les mauvaises nouvelles s’enchaînent les unes après les autres plongeant le monde dans l’inquiétude. Dans quel état sera-t-il ce monde dans 10 ans, 5 ans, voir quelques mois. Bien malin celui qui pourrait le dire !

Les temps sont durs… et ils le deviendront de plus en plus. Ce n’est ni un analyste politique, ni un devin quelconque qui le dit. C’est, depuis près de 2 000 ans, une parole de la Bible. Anticipant notre époque qu’elle qualifie de " derniers jours ", la Bible dit : " Sache bien que dans la période finale de l’histoire, les temps seront difficiles… " Curieusement cependant, lorsqu’elle parle de ce qui sera difficile, la Bible ne cite ni l’effondrement du système économique, ni les risques pandémiques, ni les catastrophes écologiques. Ce qui rendra difficile les derniers temps, dit-elle, sera l’égoïsme des hommes, leur cupidité, leur arrogance, leur dureté de cœur, leur violence, leur orgueil démesuré, leur amour du plaisir, de la " défonce ", de la fête… et surtout leur abandon de Dieu.

Si les temps sont durs, c’est donc d’abord et avant tout parce que, pour la majorité, nous le sommes devenus. Nous avons rejeté Dieu, affirmant que nous voulons être libres et mener notre vie comme nous l’entendons. Nous refusons de nous remettre en question, trouvant toujours ailleurs et chez les autres les causes de nos malheurs. Nous ne sommes ni mauvais, ni coupables, mais tous des victimes. Le problème cependant est que ce qu’un homme sème, il finit toujours par le récolter…

Un cœur nouveau

" Vous avez sans doute raison, pensez-vous en me lisant Le problème général du monde est d’abord un problème individuel. Chacun pour sa part participe à ce qui ne vas pas. Mais que voulez-vous ? On ne se change pas soi-même. Et quand bien même on ferait des efforts dans ce sens, ils sont couronnés de si peu de succès qu’on se demande s’ils en valent la peine. "

Comme je vous comprends ! Je vous pose cependant la question : que faites-vous lorsque vous apprenez que vous êtes malades ? Vite, vous vous empressez d’aller voir votre médecin pour qu’il vous prescrive le remède qui mettra fin à votre pathologie. De plus, vous le savez, plus le mal est grave, plus il nécessite un traitement radical. Et, dans ce domaine, plus on agit vite, mieux on s’en porte rapidement…

Si la Bible établit le diagnostic de ce qui ne va pas dans la société, elle ne se limite pas à cela Oui ! C’est bien le cœur de l’homme, avant le système du monde, qui doit être changé. Car c’est du cœur de chacun de nous, dit Jésus, que proviennent les pensées mauvaises qui mènent à l’immoralité, au vol, au meurtre, à l’adultère, à l’envie, la méchanceté, au vice, à la jalousie, l’orgueil… Avant tout changement de système, c’est d’un cœur nouveau dont chacun a besoin. Or, ce cœur nouveau est, dit la Bible, justement ce que Dieu nous offre par Jésus-Christ !

S’il y a une Personne dans le monde en qui la dureté de cœur n’existait pas, c’était Jésus. Tous, croyants et incroyants, le reconnaissent : Jésus est l’expression même de l’amour vrai, gratuit, désintéressé. Si Jésus est si différent de nous, c’est uniquement dû au fait qu’il est habité par une autre nature. Rien dans son cœur n’est contaminé par le mal. Le but de la venue de Jésus dans ce monde, dit la Bible, n’est pas de nous accuser mais de nous sauver. Ce qu’il nous propose, c’est un échange, une sorte de transplantation cardiaque. La table d’opération où a lieu cet échange est la croix où il meurt. Là, dit la Bible, Il prend sur Lui, à son compte, toutes les vilenies qui habitent en nous. Il meurt pour elles et, en échange, Il nous offre l’Esprit et la vie qui faisait battre son cœur.

Voulez-vous être une personne nouvelle, posséder un cœur et un esprit nouveaux ? Tournez-vous vers Jésus. Reconnaissez votre état misérable et invitez-le à venir habiter dans votre vie. Celui qui appartient à Jésus-Christ, dit la Bible, est une nouvelle créature : ce qui est ancien a disparu. Voici : ce qui est nouveau est déjà là ! N’y aspirez-vous pas ?


Que sert-il à un homme de gagner le monde entier s'il perd son âme : Jésus

1 commentaire:

Guy a dit…

Oueppe! ..... "Ôtons" l'humain de la planète ... et tout va pour le mieux ..... quoique maintenant, toute la Création est "altérée" par la chute de l'homme ..... qui se croyant sage ne démontre que sa folie ....... de plus en plus évidente et multipliée par le nombre d'individus ..... qui ont bâti cette "culture humaine" en excluant Jésus comme fondation et comme "pierre de coin" .... le remplaçant par leur conception de "dieu" quand la notion même de Dieu n'est pas complètement exclue. Certains veulent ignorer l'existence de Dieu et les autres ne veulent pas venir à Lui se contentant d'un "théo-ersatz" au goût personnel et/ou selon "l'air ambiant" à la mode. Que dire ...... si ce n'est: Heureux celui qui, découvrant sa pauvreté spirituelle et la gravité de son état. en arrive à mendier la Grâce de Dieu qui ne s'obtient que par la Personne et l'oeuvre de Jésus ..... Lui qui, doux et humble de coeur, donne le vrai repos du coeur et cette Vie ( connection à la Véritable "fontaine de Vie" ) éternelle.