samedi 7 novembre 2009

Y a de la joie !



Ode à la joie



C’est le prélude de l’Ode à la joie de Ludwig van Beethoven qui a été choisi comme hymne pour l’Europe. Nous ne savons pas ce qui justifia ce choix, mise à part la popularité de l’œuvre dans le monde entier. Les dirigeants de l’Europe ont-ils voulu, par ce choix, donner une note optimiste, envoyer un signal positif aux populations constituant la nouvelle entité ? Nul, sauf les concernés, ne le sait. Toujours est-il que si la joie était en tête de l’ordre du jour des préoccupations des membres de la Commission européenne, notre avenir ne serait pas teinté de la grisaille et de la morosité ambiante actuelle.


La joie : un joyau rare


Qu’est ce que la joie ? D’où vient-elle ? Peut-elle être durable ou sommes-nous condamnés à ne toucher que de temps en temps le bord de son manteau ? Joyau rare, comme l’amour ou la paix, la joie ne s’offre pas au premier venu. Nous aimerions tous qu’il en soit différent, mais, comme il en est de l’équilibre de l’univers, le bien-être de l’homme, ce qui lui procure de la joie, nécessite qu’il se soumette à certaines lois. Il est d’ailleurs logique qu’il en soit ainsi. De même que c’est celui qui travaille qui mérite un salaire, la joie est une récompense, la récompense donnée par la Vie à celui qui en satisfait les conditions d’obtention. Beaucoup, à la manière de kidnappeurs, essayent par la violence de forcer la joie à venir habiter dans leur demeure. A force d’euphorisants, ils cherchent à en produire les effets. D’autres encore, voulant s’offrir un extra ou rompre avec la grisaille de la monotonie, iront fréquenter celles qu’on appelait dans le passé, des filles de joie. Tout cela ne laissera cependant au réveil qu’un goût amer, le sentiment non pas d’une joie, mais d’une déception et d’un gâchis durable.


Les belles joies


Les belles joies sont toujours celles liées à la vie. « La femme, dit Jésus, lorsqu’elle enfante, éprouve de la tristesse, parce que son heure est venue ; mais, lorsqu’elle a donné le jour à l’enfant, elle ne se souvient plus de la souffrance, à cause de la joie qu’elle a de ce qu’un homme est né dans le monde. » Qui, de même, ne partagerait pas le bonheur d’une jeune mariée resplendissante de joie ! Une joie d’autant plus forte que ce jour, ce jour du mariage est aussi celui de l’union des deux époux. Que de grandes joies gaspillées par tant d’impatience ! Oui ! Joie et vie marchent main dans la main… comme tristesse et mort d’ailleurs. Si la joie est si absente de notre monde, n’est-ce pas d’abord parce que celui-ci est coupé de la vraie vie, qu’il est soumis à la puissance de la mort ?


Un témoin de la joie



Ce témoin, c’est Blaise Pascal, le philosophe et mathématicien français. En l’an 1654, le 23 novembre, saisi par l’immensité de l’amour de Dieu pour lui, manifesté au travers du Christ, il écrit ce qu’on appelle depuis son mémorial. Parmi tous les mots écrits, il y en a un qui, associé au nom de Jésus, revient plus souvent que les autres : c’est la joie. « Certitude. Certitude. Sentiment, Joie, Paix… Joie, Joie, Joie, pleurs de joie… » Blaise Pascal était un homme intelligent, surdoué même. Il avait beaucoup de raisons d’être satisfait de sa vie. Mais s’il y a une chose qu’il ne connaissait pas et qui a marqué sa rencontre avec Jésus-Christ, au point de la mettre par écrit, c’est l’expérience de la joie !


La joie, fruit de la relation avec Dieu


Si la joie fait partie, de manière fugitive, de l’expérience humaine, aucune n’est productrice en termes de force et de durabilité, à celle du pardon de ses fautes par Dieu. Tous ceux qui, dans la Bible, l’ont vécu en témoignent. «Heureux, dit le roi David, l’homme à qui l’Eternel n’impute pas d’iniquité, et dans l’esprit duquel il n’y a point de fraude ! Tant que je me suis tu, mes os se consumaient, je gémissais toute la journée ; car nuit et jour ta main s’appesantissait sur moi. Ma vigueur n’était plus que sécheresse, comme celle de l’été. Je t’ai fait connaître mon péché, je n’ai pas caché mon iniquité. J’ai dit: J’avouerai mes transgressions à l’Eternel ! Et tu as effacé la peine de mon péché. » Dieu seul, dit la Bible, a la capacité, quel que soit notre passif, de nous donner la joie d’un nouveau départ, d’une nouvelle vie ! C’est là d’ailleurs, dit Jésus, Sa joie la plus grande ! Ne voulez-vous pas la partager avec Lui ?


Citations sur la joie


Une joie partagée est une double joie, un chagrin partagé est un demi-chagrin : Jacques Deval


L’espérance d’une joie est presque égale à la joie : William Shakespeare


Celui qui a senti une fois dans ses mains trembler la joie ne pourra plus jamais mourir : José Hierro


S’il est vrai que la vérité est Dieu, il me paraît qu’elle manque d’un attribut bien important de Dieu : la joie. Je ne conçois pas un Dieu sans joie : Romain Rolland


La mère de la débauche n’est pas la joie, mais l’absence de joie : Friedrich Nietzsche


Les filles de joie ont pour mère la tristesse : Jean Cazeneuve


La joie des autres est une grande part de la nôtre : Ernest Renan


Ceux qui sèment dans les larmes moissonnent dans la joie : le roi David


La joie est pareille à un fleuve : rien n’arrête son cours : Henry Miller



Que sert-il à un homme de gagner le monde entier s'il perd son âme : Jésus

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