Bénédiction et
malédiction
La bénédiction et la
malédiction de Dieu existent-elles ? Dans la loi que Dieu donna à Moïse,
elles y figurent clairement. Avant d’énoncer les dix commandements, sa loi
morale, Dieu énonce les deux principes qui présideront à la destinée des
générations. « Moi, le Seigneur, ton Dieu, je suis un Dieu à la
passion jalouse, qui fais rendre compte aux fils pour la faute des pères,
jusqu’à la 3ème et la 4ème génération de ceux qui me
détestent, mais qui agis avec fidélité jusqu’à la 1000ème génération
envers ceux qui m’aiment et qui observent mes commandements : Exode
20,5-6. »
Deux familles américaines et
leurs lignées, qui ont fait l’objet d’études et de commentaires de toutes
sortes, illustrent la réalité de l’existence de ce principe. Jonathan Edwards
était le père de la première lignée, Max Jukes, le père de la seconde.
L’histoire de leurs vies et de leurs descendances démontrent de manière
flagrante, si besoin est, qu’elle n’est pas vaine la parole de Dieu qui, à la
fois, promet et menace.
Famille
Edwards
Jonathan Edwards |
Jonathan Edwards, né en 1703 à
Windsor, est reconnu par certains comme le plus grand de tous les théologiens
et philosophes américains. Animé d’une conscience exceptionnelle de la grandeur
de Dieu, Edwards fut à l’origine d’un réveil spirituel qui secoua les hommes de
son temps et les fit sortir de leur torpeur spirituelle. De l’union avec sa
femme Sarah Pierrepont, qui partageait sa passion religieuse, naîtra 11 enfants
(8 filles et 3 garçons) qui furent enseignés dans la même foi. Toujours, les
enfants Edwards manifestèrent un grand respect pour Dieu et leurs parents.
Parmi leurs descendants, 285
furent diplômés d’études supérieures. 13 devinrent présidents d’écoles
supérieures, 65 professeurs et plusieurs, directeurs d’académies importantes.
45 universités américaines et étrangères comptent d’anciens élèves parmi les
descendants de Jonathan Edwards. Les Edwards étaient des gens respectueux de la
loi. On compte parmi eux plus de 100 juges et avocats et un Edwards considéré
comme probablement le plus éminent professeur de droit des Etats-Unis en son
temps.
Les Edwards jouirent quasiment
tous d’une bonne santé et d’une longue vie. Ils ont aussi beaucoup fait pour
alléger les souffrances de leurs contemporains. On compte parmi eux 60
médecins. De même, les Edwards étaient tous des hommes pieux. Plus de 100
d’entre eux seront pasteurs, missionnaires et professeurs de théologie, parmi
les plus éminents.
80 membres de la famille
Edwards recevront des postes honorifiques. Plusieurs seront législateurs pour
de nombreux états ou représenteront les Etats-Unis à l’étranger. D’autres
seront élus membres du Congrès, trois seront sénateurs et un vice-président des
Etats-Unis.
Plusieurs descendants Edwards
s’illustrèrent dans la littérature. 35 livres réputés portent leurs noms. 18
revues et périodiques importants émanent d’eux.
Famille
Jukes
Max Jukes, qui vivait à la même
époque, était un criminel hollandais paresseux. Il épousa une femme qui n’était
pas plus croyante que lui. Max Jukes et son épouse ne donnèrent aucune
éducation à leurs enfants. Sur 1200 descendants recensés, peu connurent une
formation même modérée. Seulement 20 d’entre eux apprirent un métier dont 10
dans une prison d’état.
Les Jukes étaient de célèbres
transgresseurs de la loi. Parmi les descendants de Max Jukes, 310 moururent
pauvres, 150 furent des criminels, 7 des meurtriers, 100 des ivrognes et plus
de la moitié des femmes des prostituées.
Les Jukes ne jouirent pas d’une
santé resplendissante. 440 d’entre eux furent gravement malades. Aucun d’eux n’exerça
jamais une charge publique. Non seulement les Jukes n’écrivirent jamais rien,
mais la plupart restèrent illettrés. Alors que la descendance Edwards se
dispersa dans le monde, les Jukes ne bougèrent pratiquement pas de leur lieu d’origine.
L’étude faite sur les deux
familles aboutit à ce constat. Les 540 descendants de Max Jukes ont coûté à l’Etat
américain un million et quart de dollars. Les descendants de la famille Edwards
n’a pas coûté un seule centime aux Etats-Unis. Au contraire, par leur piété,
leur droiture, leur rigueur et leur intelligence, ils ont contribué à sa
richesse.
Conclusion
Il ne faudrait pas tirer de
cette comparaison de fausses leçons. Je ne crois pas au déterminisme qui
voudrait que, dès sa naissance, chacun serait programmé pour la réussite ou l’échec
selon son origine. Je crois à la vérité de la Parole de Dieu qui affirme qu’il
y a une moisson à ce qui est semé par une vie. La Bible affirme cependant que,
pour qu’il nous soit fait grâce, quelqu’un a moissonné pour nous la conséquence
de nos péchés et de ceux de nos pères. Il s’agit de Jésus-Christ. Paul dit de
lui que, sur la croix où il meurt, Jésus a été fait malédiction pour nous. Par Lui,
la malédiction qui résulte du péché de nos pères peut être ôté. Le Christ est
mort pour nous racheter de la vaine manière de vivre héritée de nos pères, dit Paul. Un
nouveau départ donnant naissance à une nouvelle génération bénie peut naître de
quiconque reconnaît sa faillite et vient à Christ dans la foi pour recevoir une
vie nouvelle. La Bonne Nouvelle de l’Evangile s’adresse, non d’abord à ceux qui
sont bénis, mais aux maudits. Je suis témoin de ce nouveau départ dans ma
propre vie, et de la puissance de la bénédiction de Dieu capable de briser les
chaînes de péché des générations passées. Que cette expérience soit aussi la
vôtre !
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1 commentaire:
Bonjour, j’ai découvert votre blog tout simplement en faisant des recherches sur un moteur, afin de retrouver d’anciennes tombes de personnes disparues et de célébrités. Vraiment et sincèrement je reviendrai sur le blog, car il y a des sujets qui se présentent accessibles à toutes les générations. A mon avis et dans le respect de toutes et de tous,
referencement site web maroc
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