Mythes
Petit-Jésus
Faux Jésus
Le vrai Jésus
Un vrai Noël
Que sert-il à un homme de gagner le monde entier s'il perd son âme : Jésus
Chaque année, en décembre, la popularité de quelques personnages mythiques remonte en flèche : au début nous avons Saint-Nicolas, à la fin nous avons le Petit-Jésus et, pour faire bonne mesure, nous avons entre deux le Père-Noël ou " Papa Noël ", comme dirait Tino Rossi. Nous sommes bien pourvus et nous ne manquons de rien.
Chacun chez soi
Papa-Noël et Petit-Jésus tiennent la vedette dans les poésies et les chansons. On les trouve aussi très répandus dans le monde commercial et religieux. Ils se partagent les zones d’influence pour ne pas trop se marcher sur les pieds. Le Père Noël est surtout dans les magasins, le Petit-Jésus à l’église, surtout là où on construit une crèche.
Petit-Jésus
Mais, occasionnellement, Petit-Jésus fait une sortie dans un magasin de jouets ou dans une confiserie. C’est ainsi que, finalement, il a un peu toutes les formes, toutes les consistances et même toutes les couleurs. C’est heureux, ça égaie, car c’est si triste le mois de décembre.
Mais Petit-Jésus, fidèle à son nom, reste toujours très petit. Il l’est, bien sûr, par rapport au bœuf et à l’âne. Ce n’est pas une allusion aux clients mais à la crèche. Il est aussi très petit par rapport à Marie. Ah ! Le bon Petit-Jésus qui va nous permettre de passer, une fois de plus, un bon petit Noël. Que ferions-nous sans lui ?
Faux Jésus
Disons-le tout net, cet enfant suave, sorti tout droit d’un Bethléhem poétisé, aseptisé et parfumé, n’a pratiquement rien à voir avec le vrai Jésus, le Fils de Dieu. Le seul rapport est dans l’emprunt du nom. Quant au sens véritable, quelle dégénérescence !
Alors que la nuit de la nativité fut le commencement d’un drame sans précédent, le drame de l’amour qui se donne, les Noëls d’aujourd’hui sont plutôt une comédie où s’étale l’égoïsme.
Comment les choses en sont-elles arrivées là ? Pourquoi Petit-Jésus s’impose-t-il pareillement ? Parce qu’il est l’œuvre de l’homme créée pour servir les intérêts de l’homme. Petit-Jésus est donc fait sur mesure. Et, pour ne pas trop déranger, il est petit et silencieux, et il le reste.
Chaque année on le retrouvera, pareil à lui-même. Il est le même hier, aujourd’hui, mais pas éternellement. S’il est en sucre, on le mange et on n’en parle plus. S’il est en toile ou en bois, on le range dans une armoire jusqu’à l’année suivante. Il est bien commode ce Petit-Jésus qui embellit vos fêtes, vous donne le sentiment de l’avoir pour vous tout seul car c’est votre Jésus à vous, celui que vous avez acheté ou fabriqué, qui vous procure le sentiment d’avoir pensé au vrai Jésus. On en veut du Petit-Jésus parce qu’on en fait ce qu’on veut. On se le manipule ! Mais lui, il ne peut rien : ni grandir, ni parler, ni aimer, ni sauver.
Le vrai Jésus
Le vrai Jésus est tout autre. Il a été petit, mais il a grandi. Bébé quelques mois, enfant quelques années, puis adolescent et homme comme chacun de nous. Dieu a pris soin de confier à la terre, dans le corps délicat et fragile d’un nourrisson, son Fils unique et bien-aimé. Un très grand risque… si près d’Hérode. Une fois homme, il a parlé. Ce qu’il a dit était même rarement au goût du jour.
Curieuse coïncidence, c’est vrai qu’à la fin de sa vie, il s’est laissé acheter pour trente pièces d’argent, s’est laissé " manipuler " sans ouvrir la bouche, semblable à une brebis muette devant ceux qui la tondent. Mais ce qui s’est passé alors n’était pas laissé à la fantaisie des hommes. C’était afin que s ‘accomplisse le plan de Dieu pour le salut de l’humanité. Et sur la croix, après avoir expié nos péchés, il a ouvert la bouche, une fois de plus, et a dit : " Tout est accompli ! "
Par la résurrection, Dieu l’a déclaré avec puissance Sauveur et Seigneur. Mais il a été le rejeté des hommes. Au fil des siècles, ils n’ont reconnu en lui qu’un personnage de tradition. Ils l’ont relégué au rang du décor, de toile de fond de leurs fêtes colorées et pittoresques, mais si éloignées de la réalité qu’elles prétendent rappeler !
Un vrai Noël
Qu’en ce Noël nouveau, nous sachions que Jésus-Christ ne se laisse ni acheter, ni manger, ni dorloter. Il ne sert plus mais il est servi. Il est redevenu le Maître qu’il a toujours été. Il parle avec l’autorité de celui qui règne au-dessus de toutes les créatures. Sa parole et sa présence sont redoutables. Il ouvre et ferme la marche. Il bouscule, il dérange, il exige, il brise, il courbe à ses pieds sans cesser d’aimer. Son joug est doux et son fardeau léger. Il est merveilleux et redoutable tout à la fois l’Enfant de Bethléhem.
A vous qui, en cette période de fin d’année, voulez le fêter, il demande que vous lui ouvriez votre cœur. Il se veut votre invité. Après tout, c’est son anniversaire ! mais il attend que vous reconnaissiez en lui celui qui s’est chargé de vos péchés afin de vous réconcilier avec Dieu. Aujourd’hui même, vous pouvez lui dire : " Jésus, je me donne à toi, sois mon Sauveur, mon Dieu, mon Roi ! " Et vous connaîtrez la joie du pardon et de la paix retrouvés.
Non ! Vraiment Petit-Jésus, connais pas ! Je ne connais que Jésus-Christ le Seigneur venu une première fois dans l’abaissement et qui revient bientôt dans la gloire. Puissions-nous, vous et moi, avec tous ceux qui se confient en Jésus-Christ, vivre dans la perspective de son prochain retour.
En Lui, avec Lui, joyeux Noël
D’après Jacques Dubois
Que sert-il à un homme de gagner le monde entier s'il perd son âme : Jésus