La source
spirituelle
La
révolution sexuelle et les revendications diverses du mouvement homosexuel
s’inscrivent dans un mouvement organisé pour déconstruire activement la société
actuelle. Dans cette optique, Lawrence Olivier, professeur de science politique
à l'Université du Québec à Montréal, spécialiste de l'œuvre de Michel Foucault,
et défenseur des droits homosexuels confirma ce but bien spécifique :
« Seule la communauté homosexuelle est libératrice, c’est-à-dire,
capable de transformer la société »
Cette
mouvance découle en réalité de la philosophie du Nouvel-Âge (ou New Age en
anglais). Il n’est qu’à comparer leur étendard pour le voir : tous deux
utilisent l’arc-en-ciel qui représente, pour eux, le pont entre l’âme humaine
individuelle et le « grand esprit universel » (Lucifer soi-même). Ce
symbole a été détourné de son origine biblique qui représente l’alliance
offerte par Dieu après le déluge à "tous les êtres vivants" (Genèse,
chapitre 9, versets 12 à 17). On retrouve la même tactique de déformation
du message divin que celui du serpent dans le jardin d’Eden.
Dans le
Nouvel-Âge, le culte élevé à la déesse mère de l’hindouisme s’inscrit à
l’encontre du Dieu « mâle » du judaïsme, du christianisme et de
l’islam. Les mouvements Wicca et « Women’s spirituality » poursuivent
aujourd’hui cette bataille contre le christianisme « patriarcal ».
Plus encore, il est dans l’ordre des choses de combattre la dualité sexuelle
qui est, comme toute distinction, une « hérésie » de l’âge du
Poisson. Le Nouvel Âge, lui, cultive l’hermaphrodisme, c’est-à-dire le principe
de l’existence des deux sexes, ou des caractères qui leur sont liés, dans une
même créature humaine ; le Ying /Yang est le symbole de cette fusion
des contraires dans une même unité.
Le but caché
de la pansexualité
La
pansexualité, tout comme le panthéisme, est une résultante de cette philosophie
du Nouvel-Âge. Le panthéisme, en affirmant que Dieu est tout, transforme
les hommes en Dieu à la manière de Satan qui disait à Adam et Ève « Vous
serez comme des dieux » (Genèse 3 : 5). La pansexualité se
définit comme étant l’attirance pour toutes les personnes sans tenir compte de
son sexe. Le partage de la sexualité avec tous ses voisins. La sexualité ne
serait donc plus réservée à ce qu’il y a d’intime mais bien plus à ce qu’il y a
d’universel. Certains blogs présentent la chose comme morale en déformant le
message divin encore une fois à la manière de Satan dans le jardin
d’Eden : « Il est important de ne pas réprimer notre pansexualité
et de la vivre librement et avec bon sens. La répression et l'interdiction de
l'instinct naturel créent la frustration, qui se traduit souvent en
comportement antisocial et violent. Le bon sens est contenu dans l'expression:
"Ne fais pas à autrui ce que tu ne voudrais pas qu'on te fît!" »
Les
revendications homosexuelles donnent donc de l’eau au moulin du malin pour
faire croire aux hommes qu’ils sont dieu (et ne sont donc plus dépendants d’une
certaine morale) et pour détruire l’ordre naturel créé par Dieu, notamment
l’identité sexuelle. Une sorte de nihilisme social en quelque sorte. Mais cela
va même plus loin.
Le but
spirituel de cette révolution sexuelle est d’asservir l’homme encore plus et
non de le libérer comme le prétendent ceux qui la soutiennent. Aldous Huxley,
membre de l’élite mondiale et en ce sens connaisseur des buts définis pour les
décennies à venir (aux dépens des hommes politiques soumis à cette élite),
écrivit dans son livre Le meilleur des mondes (1948): "Au fur et
à mesure que la liberté politique et économique diminue, la liberté sexuelle a
tendance à s'accroître à titre de compensation. Et le dictateur sera bien avisé
d'encourager cette liberté. S'ajoutant au droit de rêver sous l'influence de la
drogue, du cinéma, de la radio, elle contribuera à concilier avec l'esclavage
ceux dont il est le destin." Aujourd’hui la liberté politique et
économique des citoyens se réduit de jour en jour aux dépens d’une étatisation
constante et d’une mondialisation grandissante. Il est important ici de
réaliser ce but qui n’est pas du tout visible dans les colonnes de nos médias
car eux-mêmes ne le réalisent pas (ou ne veulent le divulguer).
L’asservissement des hommes est donc au cœur du projet.
L’enfant
objet
En
institutionnalisant le mariage entre homosexuels, l’Etat et les bâtisseurs de
la Nouvelle Babylone brisent le lien entre le don de la vie et la
relation amoureuse durable. De plus, le droit à l’enfant remplaçant le droit de
l’enfant, l’étape suivante est logique. L’embryon humain va devenir l’objet des
manipulations les plus sacrilèges. La dissociation entre l’amour et la
fécondation cache une autre rupture : celle entre l’âme humaine et la
matière en laquelle elle s’incarne que veulent imposer sournoisement les
ennemis de la foi en Dieu. Déni orgueilleux du caractère spirituel et donc
sacré, de la personne, réduite à un amas de cellules. La révolution sexuelle a
ainsi pour but de détruire le plan de Dieu sur l’amour humain et la
procréation. En 1986, il y a donc plus de 45 ans, Elisabeth Badinter annonçait
déjà dans L’un et l’autre : « Aujourd’hui, on peut être
enceinte sans faire l’amour, emprunter un ovocyte à X, du sperme à Y, féconder
le tout in vitro, se faire réimplanter l’embryon, ou le faire porter par une
autre. Il n’est peut-être pas loin le temps où une mère artificielle pourrait
se substituer à une mère de chair et de sang, car elle veut voir créer un
nouvel être humain. »
Mais
comme l’écrit l’apôtre Pierre, le diable rôde comme un lion rugissant (1 Pierre
5 : 8), qui n’est jamais rassasié de ses revendications immorales. Ainsi,
à propos du lobby homosexuel Marianne écrivait le 15 Mars 2003 : « Il
lui faut sans cesse des combats, des revendications, des pressions pour se
sentir être parce qu’il ne peut plus éprouver l’excitation vitale que sous la
forme de la persécution : celles dont il se dit menacé justifiant celles
dont il demande la mise en œuvre ». Contrairement à ce que prétendent
les militants gays, l'indifférence que la société manifesterait est leur plus
grande angoisse.
Le
mensonge et l’omerta sont les plus grandes armes de déstabilisation de ce
mouvement. Déformation des statistiques, mise en sourdine des conséquences de
l’adoption par des couples homosexuels sur les enfants, refus de parler des
problèmes psychologiques des homosexuels, entêtement pour ne pas réaliser les
conséquences de la transformation de l’institution du mariage, etc.[1]
Fausse
tolérance
Le problème,
le vrai, c’est cette exigence, cette obsession du droit-de-l’homme héritée des
« Lumières » vacillantes, qui s’attache à un égalitarisme universel
dont on ne voit pas où pourrait se fixer la limite. Untel est chinois, j’ai le
droit d’être chinois ; un tel est riche, j’ai aussi le droit d’être
riche ; etc. Et si je n’y parviens pas, c’est à la société, à l’Etat, de
satisfaire mon exigence. La tolérance est leur cri de ralliement mais la
tolérance à leur manière. Ainsi eux ne l’appliquent pas quand il s’agit de
respecter la foi des chrétiens[2].
En
conclusion, le mouvement homosexuel est un mouvement ayant pour but d’aliéner
les hommes pour mieux les manipuler en changeant leur identité sexuelle, leur
lien avec leur Créateur, et en brisant la famille. La philosophie qui se cache
derrière est une philosophie sombre qui prend ses racines dans le Nouvel-Âge,
plateforme où est louée Lucifer. En ce sens, le but de cette mouvance de
recréer un homme en se prenant pour le Créateur n’est donc pas surprenant. Il
s’agit donc de reconstruire une nouvel ordre social en détruisant le mariage
traditionnel. Margaret Sanger, féministe et pro-avortement disait
d’ailleurs : « le lit du mariage est l’influence la plus délétère de
l’ordre social ».
[1] Pour des détails chiffrés et spécifiques, on
se réfèrera au livre « De la Dictature du Mensonge à la Libération » http://sionway.blogspace.fr/1787101/Livre-De-la-dictature-du-Mensonge-a-la-Liberation/
[2] Voir la caricature blasphématoire de Charlie
Hebdo http://www.facebook.com/photo.php?fbid=479518382071305&set=a.106706332685847.10430.106626879360459&type=1&theater
Source : SIONWAY
Visitez : www.gillesgeorgel.com/