samedi 27 novembre 2010

Le cavalier au cheval verdâtre

Le cavalier au cheval verdâtre

Quand il ouvrit le quatrième sceau, j’entendis la voix du quatrième être vivant dire : Viens. Je regardai, et voici un cheval d’une couleur verdâtre. Celui qui le montait se nommait la mort, et le séjour des morts l’accompagnait. Le pouvoir leur fut donné sur le quart de la terre, pour faire périr les hommes par l’épée, par la famine, par la peste et par les bêtes sauvages de la terre.


Le 4ème sceau : le Moissonneur
En queue d’équipage des trois premiers cavaliers, Jean voit surgir un dernier cheval de couleur verdâtre (grec : chloros), monté par le seul cavalier dont le nom nous soit donné : la Mort.

La mort, dit l’apôtre Paul, est toujours le salaire du péché : Rom 6,23. Suite à la libération des trois premiers cavaliers introduisant, en guise de jugement, le mensonge, la guerre et la famine, le résultat ne peut être pour le monde qu’une mortalité à grande échelle. Il n’est donc pas étonnant de voir le 4ème cavalier équipé des pouvoirs de ceux qui l’ont précédé : épée et famine. Le 4ème cavalier est en quelque sorte le Moissonneur, celui qui, monté sur son cheval, ramasse les âmes et les corps de tous ceux que les précédents cavaliers ont tué pour remplir le séjour des morts : Esaïe 5,14-15.

A l’épée et la famine, Jean ajoute à la Mort le pouvoir de la peste et des bêtes sauvages de la terre. Outre la mortalité directe occasionnée par l’épée et la famine, chaque guerre apporte son lot inévitable de maladies et d’épidémies. Pour mémoire, souvenons-nous que la grippe espagnole, il y a un siècle, a fait plus de victimes que la guerre elle-même : 1 milliard de personnes malades et 50 à 100 millions de morts. L’épée, la famine, la peste et les bêtes féroces de la terre sont, selon Ezéchiel, les 4 châtiments terribles de la colère de Dieu par lesquels Il exerce Sa vengeance contre les hommes rebelles : Ezéchiel 14,21, des châtiments qui, dans la loi déjà, sont l’expression de Sa malédiction : Deutéronome 32,23-25 ; Lévitique 26,14 à 26. S’ils s’appliquaient aujourd’hui, ils rayeraient, selon la prophétie de Jean, environ 1,7 milliard d’habitants de la carte du monde.

Pourquoi Seigneur ?

A la vue du caractère impitoyable, dévastateur et terriblement meurtrier des effets du passage de la cavalcade infernale des 4 chevaux, la question pourrait surgir de notre cœur. Pourquoi ? Pourquoi, ô Dieu, tant de tourments, d’atrocités, de pleurs et de deuils ? Car, rappelons-le, c’est bien l’Agneau (Jésus) qui ouvre les sceaux qui libèrent les cavaliers.

Plusieurs réponses sont données à cette question :

- Si Jésus libère les cavaliers, remarquons que ce n’est pas Lui qui est l’auteur des malheurs qui se produisent. Ce sont eux. Ce que Jésus a fait, c’est qu’au lieu de les empêcher ou de les retenir, Il les a laissé accomplir leur œuvre étrange, inouïe. Nous ne le savons que très bien : il y a des moments où, à cause de notre entêtement et notre orgueil, nous n’apprenons le caractère mauvais des voies que nous suivons que lorsque nous en récoltons les fruits. Nous qui sommes si prompts à lever le poing contre Dieu, quand nous sommes-nous arrêtés pour entendre Sa voix, essayer de Le connaître, de comprendre ce qu’Il voudrait nous dire ? Dieu a donc choisi ! Il pourrait, s’Il le voulait, intervenir puissamment et faire taire du jour au lendemain toutes les armes de guerre. Mais Dieu nous aime trop pour s’imposer et nous obliger à une relation avec Lui et une soumission sans notre consentement. La seule issue qui Lui reste est donc de nous livrer à nous-mêmes, à notre folie démentielle, pour que, dans les faits, nous comprenions qu’en voulant gérer nous-mêmes le monde, nous courons à notre propre perte. Comment la paix et l’unité pourraient-elles exister dans un monde où chacun prétend être dieu et avoir la vérité ?

- Le premier but des châtiments n’est pas la destruction, mais la correction et la réorientation de l’humanité. Suite à la destruction d’Hiroshima et de Nagasaki à la fin de la seconde guerre mondiale, de nombreuses personnes horrifiées se sont écriées : « Plus jamais cela ! » Le choc était si violent qu’il provoqua un réveil indigné des consciences ! Malheureusement, nous oublions vite ! L’intérêt particulier, partisan, reprend vite le dessus du général. Il n’est pas nécessaire de chercher longtemps pour s’apercevoir que des projets, bien pires que tout ce que nous avons connu, s’élaborent dans les alcôves secrètes de décideurs de mort. La question se pose donc : jusqu’où l’humanité devra-t-elle aller dans sa folie pour comprendre que la voie qu’elle suit est sans issue ?

- Le dernier point, qui est, à mes yeux, le plus rassurant est le fait que, quoi que ce soit que nous voyions, quels que soient les projets hallucinants que les hommes puissent mettre en œuvre, Dieu est Celui qui contrôle la situation ! L’Apocalypse nous le dit : l’histoire de l’humanité se clôt pat la victoire de Dieu, la victoire de la paix, de l’amour, de l’unité et de l’harmonie. La seule question qui vaille la peine de se poser est la suivante : en serais-je participant ou non ? La réponse tient en une seule phrase : si, aujourd’hui, Jésus est votre refuge, demain, Il ne sera pas votre juge !


Ce week-end, vous pouvez rencontrer l'auteur de ce blog au 21ème Salon du Livre - Parc des exopositions - Colmar - Hall 3 : stand de la Librairie Certitude

Que sert-il à un homme de gagner le monde entier s'il perd son âme : Jésus

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