18 000 marcheurs pour la Vie
Nous étions environ 18 000 ce dimanche 17/01 à battre le pavé entre la place de la République et celle de l'Opéra. 18 000 venant de toutes les régions de France : Bretagne, Midi-Pyrénées, Alsace, Picardie, Champagne-Ardennes... mais aussi, par délégations, de plusieurs pays européens : Pologne, Espagne, Pays-Bas, Allemagne, Italie, Roumanie, Angleterre, Suisse...
18 000 pour dire une fois de plus notre refus de l'inacceptable, pour crier que, en France et partout dans le monde, l'IVG est une calamité. Une calamité pour les vies sans défense qu'elle supprime. Une calamité pour les femmes qu'elle abîme, physiquement, psychiquement, spirituellement... Une calamité pour les couples qu'elle disloque, les conjoints se retrouvant après l'acte comme étrangers l'un à l'autre, ne pouvant plus se regarder dans les yeux. Une calamité pour la nation qui se trouve privée de 7 millions de talent sdepuis 1975. Une calamité pour l'esprit de la nation qui valide, entérine, se fait l'apologète d'une culture de mort. Une calamité pour Dieu qui compte les crimes et, un jour, soyons-en certains, nous redemandera compte du sang innocent versé.
18 000 personnes à battre le pavé : un flot grossissant chaque année. Un flot dont le bruit, la revendication, mais aussi l'enthousiasme dûs à la justification de la cause défendue font contraste avec le silence assourdissant des médias. Parmi les 18 000, notons la présence de soignants, médecins, infirmières de France et d'ailleurs réclamant une clause de conscience leur permettant de refuser la prescription de cette non-solution qu'est l'avortement. Notons la présence pour la 1ère fois de militants socialistes équipés de pancartes portant des slogans d'ordre plus politique qu'éthique. Qu'importe ! "Le but est d'ouvrir le débat à gauche, pour que l'on ne pense pas que ce n'est qu'une préoccupation de gens de la droite ou l'extrême droite" On verra ce que cela donnera.
Le représentant de la délégation suisse nous a exhorté à militer pour que soit enrayé le cycle infernal des cascades de la mort. La Suisse se prépare à voter une loi d'assistance au suicide... Quand on commence à marcher sur la tête, plus rien ne doit étonner. Mais si ceux qui marchent pour la mort sont sur la tête, nous qui marchions pour la Vie étions debout, dans le bon sens, sur nos pieds !
Qu'on se le dise ! Aussi longtemps que le souffle de vie nous anime, il n'est pas question pour nous de nous taire. Le témoignage des femmes qui sont passés par là nous l'interdit. Les cris silencieux des embryons que l'on tue dans le ventre de leurs mères nous l'interdit. Notre conscience le réprouve ! "Délivre ceux qu'on traîne à la mort, ceux qui, en vacillant, vont à la tuerie, épargne-les ! Si tu dis : "Nous ne savions pas !" Celui qui pèse les coeurs ne le comprend-il pas ? Ne rendra-t-il pas à chacun selon son action ?", dit un proverbe biblique.
Nous le savons tous ! Avant d'être ce que nous étions, nous aussi, nous étions des embryons ! Pourquoi ceux d'aujourd'hui aurait-il moins le droit à la vie que ceux d'hier. ?Aidons les femmes en détresse ! Dépensons sans compter pour les soutenir ! Mais refusons la solution diabolique du court terme et de la facilité... qui, à long terme, n'engendre que difficultés. Marchons, marchons ! Qu'un sang impur, le sang du massacre des innocents, ne remplisse plus nos sillons !
Que sert-il à un homme de gagner le monde entier s'il perd son âme : Jésus
4 commentaires:
Bonsoir,
Cela fait un moment que je ne suis pas venue lire vos billets.
Comme vous je suis contre l'avortement, je crois qu'éteindre une vie s'est éteindre l'humanité, et que l'embryon aurait pu apporter sa pierre à ce monde.
Cependant quand la femme qui est enceinte, décide d'avorter parce qu'elle a été violé par un inconnu ou par un parent et bien je peux le comprendre. Que ferais-je si j'avais vécu une telle situation ? Il est difficile d'accabler la femme qui décide d'avorter pour ce motif, difficile de lui dire également qu'elle devrait le mettre au monde (quel droit avons nous de lui faire subir une souffrance supplémentaire ? ...)
Le viol est une infamie. Être la progéniture d'un viol doit être douloureux ? comment l'enfant pourrait-il le vivre sans qu'on lui rappel ?
Bonne soirée,
Siyah
C'est très encourageant de savoir que le nombre de personnes prêtes à marcher publiquement pour cette cause augmente tous les ans! C'est un sujet qui me préoccupe particulièrement depuis quelques temps. Est-ce que tu aurais des suggestions d'actions qu'on peut prendre au niveau local pour aider ces mamans et leurs petits? Ou au moins pour sensibiliser les gens?
Bonsoir Siyah (je préfère à Ebfer noir),
La mobilisation contre l'avortement n'est qu'un volet de l'action des personnes et des associations présentes et militantes. L'autre volet est l'aide aux femmes en détresse avant ou après l'acte.
S'il y avait une volonté politique réelle de soutien au lieu de cette promotion à tout crin de la culture de mort, beaucoup ne se retrouveraient pas seules pour faire face à la détresse.
Bonjour Esther,
Le mieux est de prendre contact avec l'association ACPERVIE ou celle qui s'appelle "Laissez les vivre." Ils ont des antennes régionales et on peut proposer ses services. Tu trouveras les sites sur Internet.
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