Un homme pressé
Nous ne savons pas où va cet homme pressé. Mais l’allure de son pas en dit long sur la motivation qui l’anime. C’est un homme décidé qui marche, un homme qui, cela se voit, a un objectif en tête et sait où il va. Ses pieds sont les outils qui lui permettent d’aller vite, de se hâter. Mais, nous le savons, le moteur qui est à l’origine de l’allure à laquelle il chemine est ailleurs, dans son esprit.
Moi, évolué ? Jamais !
Je ne crois pas à l’évolution. Pour une simple raison : vous remarquerez que les tenants de cette théorie appuient leurs arguments sur une seule chose : notre apparente ressemblance physique avec l’animal. Ils mettent cependant volontairement de côté une chose qui met entre nous et l’animal un gouffre de distance aussi énorme qu’entre une fleur et un chien : notre pouvoir de décision. Les récentes agressions dont ont été victimes plusieurs personnes mordues par des molosses l’ont mis en évidence. On ne pourrait tenir l’animal pour responsable. Tout l’arsenal législatif mis en œuvre pour assurer la sécurité des personnes face aux animaux dangereux va dans le même sens : la responsabilisation des maîtres, non celle des chiens…
Typiquement humain
Nous sommes des êtres typiquement humains. Or, notre différence fondamentale d’avec l’animal ne se situe pas d’abord dans nos gênes, mais dans la construction psychique de notre être. Plus que des êtres pensants, nous sommes des êtres décisionnels. Fixer des objectifs, faire des choix, trancher est, plus que tout, ce qui fait de nous des hommes. Ceci à tel point que, dit la Bible, la vie n’est pas quelque chose que l’on subit, mais que l’on choisit.
Et la psychanalyse, alors ?
Sans les voir, j’entends déjà les hurlements des psychanalystes. Comment ! Que dites-vous là ? Vous prétendez que nous nous sommes fabriqués seuls, que nous ne serions pas le fruit de nos antécédents, des choix faits in-utéro par nos parents…. D’autres affirment même des choses qui vont encore plus loin. Ainsi vient-on de démontrer, paraît-il scientifiquement, que l’appétence masculine pour des images pornographiques mettant en scène plusieurs hommes autour d’une femme, vient de nos ancêtres de l’âge des cavernes. La preuve d’une telle hypothèse vient d’être publiée dans les Actes de l’Académie royale à Londres. Mais, si la science prouve que je suis pré-programmé pour l’adultère ou l’inceste, qui pourrait encore m’en blâmer ?
Nous ne savons pas où va cet homme pressé. Mais l’allure de son pas en dit long sur la motivation qui l’anime. C’est un homme décidé qui marche, un homme qui, cela se voit, a un objectif en tête et sait où il va. Ses pieds sont les outils qui lui permettent d’aller vite, de se hâter. Mais, nous le savons, le moteur qui est à l’origine de l’allure à laquelle il chemine est ailleurs, dans son esprit.
Moi, évolué ? Jamais !
Je ne crois pas à l’évolution. Pour une simple raison : vous remarquerez que les tenants de cette théorie appuient leurs arguments sur une seule chose : notre apparente ressemblance physique avec l’animal. Ils mettent cependant volontairement de côté une chose qui met entre nous et l’animal un gouffre de distance aussi énorme qu’entre une fleur et un chien : notre pouvoir de décision. Les récentes agressions dont ont été victimes plusieurs personnes mordues par des molosses l’ont mis en évidence. On ne pourrait tenir l’animal pour responsable. Tout l’arsenal législatif mis en œuvre pour assurer la sécurité des personnes face aux animaux dangereux va dans le même sens : la responsabilisation des maîtres, non celle des chiens…
Typiquement humain
Nous sommes des êtres typiquement humains. Or, notre différence fondamentale d’avec l’animal ne se situe pas d’abord dans nos gênes, mais dans la construction psychique de notre être. Plus que des êtres pensants, nous sommes des êtres décisionnels. Fixer des objectifs, faire des choix, trancher est, plus que tout, ce qui fait de nous des hommes. Ceci à tel point que, dit la Bible, la vie n’est pas quelque chose que l’on subit, mais que l’on choisit.
Et la psychanalyse, alors ?
Sans les voir, j’entends déjà les hurlements des psychanalystes. Comment ! Que dites-vous là ? Vous prétendez que nous nous sommes fabriqués seuls, que nous ne serions pas le fruit de nos antécédents, des choix faits in-utéro par nos parents…. D’autres affirment même des choses qui vont encore plus loin. Ainsi vient-on de démontrer, paraît-il scientifiquement, que l’appétence masculine pour des images pornographiques mettant en scène plusieurs hommes autour d’une femme, vient de nos ancêtres de l’âge des cavernes. La preuve d’une telle hypothèse vient d’être publiée dans les Actes de l’Académie royale à Londres. Mais, si la science prouve que je suis pré-programmé pour l’adultère ou l’inceste, qui pourrait encore m’en blâmer ?
Une vérité plus dérangeante
La vérité est beaucoup plus crue. Elle interpelle chacun le mettant face à ses responsabilités. Si notre vécu a une forte influence sur nous (l’éducation, les blessures subies…), il n’oblitère pas notre liberté au point que nous n’ayons aucune part de responsabilité dans ce que nous vivons. Nous le savons bien au fond de nous. Même si nous nous cherchons des excuses, notre conscience nous dit clairement que c’est nous qui faisons le mal que nous faisons… et qu’il aurait pu en être autrement si nous avions choisi une autre voie.
Le pouvoir de décision
Le pouvoir de décision est ainsi le pouvoir le plus important que nous possédions. Il est, fondamentalement, ce qui nous sépare de façon catégorique du monde animal. Il est le socle sur lequel toute l’architecture de notre vie s’édifie. La prise de décision n’est jamais le fruit du hasard. Elle est le résultat du choix intérieur opté. L’homme pressé de notre image ci-dessus va là où ses motivations le poussent à aller. Court-il prendre un bus ? Se hâte-t-il de rentrer avant l’orage ? Est-il poussé par le désir de se venger ? Nous ne le savons pas. Mais là où il va, c’est le choix qu’il a fait et la décision qu’il a prise d’appliquer ce choix qui le pousse à aller.
Tout dans votre vie, vous le remarquez, commence par une décision. La décision, moteur de la volonté, est à la genèse de tous nos actes. Or, toutes nos décisions ont des conséquences. Elles décident de l’orientation de notre vie. Toutes les décisions, certes, n’ont pas le même poids. Mais prendre à la légère une décision qui devrait être mûrement réfléchie et pesée peut avoir des conséquences catastrophiques.
Un exemple typique nous en est donné dans la Bible à travers un homme nommé Esaü. Esaü était le fils aîné d’Isaac et le petit-fils d’Abraham. En tant que fils aîné, il était l’objet d’un privilège particulier appelé « le droit d’aînesse ». Par ce droit, le premier-né héritait le rang, la situation et les prérogatives de son père. Or, un jour qu’il revenait exténué de la chasse, Esaü échangea son droit d’aînesse avec son frère Jacob contre… un plat de lentilles. Puis, il oublia. Plus tard, se rendant compte de sa folie, il voulut bénéficier de nouveau des avantages de ce droit. En vain ! Même ses pleurs ne purent rien changer à la décision malheureuse prise des années plus tôt. Ce fut Jacob, et non Esaü, qui bénéficia des bienfaits liés au privilège d’être le premier-né.
La peur de décider
Nous sommes clairement dans un monde qui a peur de décider. Décider, on le sait, c’est s’engager, s’exposer, prendre un risque. Or, nous n’aimons pas le risque. Nous préférons le confort d’une situation où l’on reste libre de ne pas choisir, de se retirer dès que les choses ne tournent plus à notre avantage. D’où la préférence de beaucoup, par exemple, pour le concubinage ou le copinage plutôt que le mariage. On préfère ainsi ne rien construire, ou construire au moindre risque plutôt que d’assumer un choix de vie entier, responsable…
Le domaine de la foi
Comme tous les autres domaines, celui de la foi n’échappe pas à l’obligation de la décision. Si elle est le fruit d’une conviction intérieure, la foi chrétienne nécessite un choix : celui qui consiste, soit à mener sa vie comme bon nous semble, soit à reconnaître en Jésus-Christ le Seigneur à qui l’on confie les rênes de son existence. Les propos de Jésus sur l’impossibilité d’une position de neutralité à Son égard ont été clairs : celui qui n’est pas avec Moi est contre Moi et celui qui n’assemble pas avec Moi, disperse(1). De même, toutes les invitations de Jésus à la foi étaient des invitations au choix : Si quelqu’un veut marcher à ma suite, qu’il renonce à lui-même, qu’il se charge de sa croix (qu’il soit prêt à payer cet engagement de sa vie) et qu’il me suive. Car quiconque est préoccupé de sauver sa vie la perdra ; mais celui qui perdra sa vie à cause de moi la retrouvera.(2) Venir à Lui signifie renoncer à toute autre voie, à reconnaître la faillite de toutes les autres approches pour trouver un sens, une valeur et un objectif à la vie. Croire, c’est donc décider.
La plus grande décision qui ait jamais été prise
Si Jésus nous appelle à un choix radical, la raison en est que c’est Lui, le premier, qui a dû faire ce choix pour venir nous sauver. Alors que nous n’étions pas encore nés, la Bible rapporte un dialogue qui, dans l’éternité, eut lieu entre le Dieu le Père et le Fils. Sachant qu’aucune offrande, aucun sacrifice ne pourrait racheter quiconque, le Fils de Dieu prit alors une décision inouïe. Il dit à Son Père : Tu n’as voulu ni sacrifice, ni offrande, mais Tu m’as formé un corps. Alors, j’ai dit : je viens pour faire, ô Dieu, Ta volonté(3). Sans marche arrière possible, le Fils de Dieu, pour sauver l’humanité, décida de vivre en homme, puis de mourir pour l’homme afin, pour l’éternité, de représenter l’homme devant Dieu. « Ecce homo : voici l’homme, dira d’ailleurs Pilate en le présentant à la foule réclamant sa mort ! »
Bien que Fils de Dieu, la décision prise par l’homme Jésus de mourir pour nous n’allait pas de soi. Un combat titanesque se livra dans Son cœur au moment du pas décisif qui allait le conduire sur la croix. « Si c’est possible, cria-t-il que cette coupe s’éloigne de Moi… Toutefois, non pas ce que je veux, mais ce que tu veux ! »(4) Ce n’était pas possible. Il n’y avait pas d’autre chemin. Il fallait que le Juste meurt pour les injustes, qu’il échange Sa justice contre notre injustice, qu’Il soit condamné pour que nous ayons accès à la grâce.
Et vous ?
D’un pas décidé, sans fléchir, Jésus, le Fils de Dieu est allé à la croix pour vous ! Et vous, face à tant d’amour, qu’allez-vous faire ? Hésiter ? Ou, d’un pas décidé, lui confier votre vie ?
D’un pas décidé, sans fléchir, Jésus, le Fils de Dieu est allé à la croix pour vous ! Et vous, face à tant d’amour, qu’allez-vous faire ? Hésiter ? Ou, d’un pas décidé, lui confier votre vie ?
(1) Evangile selon Matthieu 12,30
(2) Evangile selon Matthieu 16,24-25
(3) Epître aux Hébreux 10,5 à 7
(4) Evangile selon Matthieu 26,39
Que sert-il à un homme de gagner le monde entier s'il perd son âme : Jésus
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