samedi 22 septembre 2007

Les peurs des français



Nul doute que le cru 2007, en ce qui concerne l’élection présidentielle, a été exceptionnel. Tous les observateurs s’accordent à le dire : rarement notre peuple ne s’est autant passionné que pour cet enjeu politique. Les raisons d’un tel intérêt sont diverses : nouveauté et personnalités des candidats, programmes de rupture, impact médiatique… Au-delà de ces explications, il en existe cependant une autre moins avouable, plus cachée, mais bien réelle : la peur. Car, comme beaucoup d’autres, les français le sentent : notre monde change, bouge, évolue à une vitesse qu’ils ne maîtrisent plus. Aussi, plus rien n’est sûr : ni le présent, ni l’avenir. En votant massivement, les français ont exprimé leur désir d’avoir une prise sur leur futur. Les dès jetés, ils espèrent une fois de plus ne pas être déçus.

Loin de s’atténuer, les causes de peurs des français, comme partout dans le monde, vont en se multipliant. Elles passent par des peurs :

1. d’ordre personnel :

C’est la peur de la maladie, du cancer… mais aussi de nouvelles pandémies dues à toutes sortes de nouveaux virus : sida, grippe aviaire, maladie de la vache folle… C’est aussi la peur du chômage, de la précarité, de la perte soudaine de revenus, la peur de ne plus arriver à joindre les deux bouts, d’assurer la subsistance et l’avenir de ses enfants… C’est encore la peur d’être agressé (surtout pour les plus âgés), la peur d’être délaissé, abandonné, de vieillir, puis de mourir…

2. d’ordre économique :

C’est la peur des délocalisations, de la mondialisation, de l’augmentation des prix, des fluctuations de la Bourse, de la récession… Les spécialistes nous avertissent : les greniers du monde sont vides. Les réserves en céréales et en produits agricoles s’amenuisent. Nous devons nous attendre à une forte flambée des prix des produits de consommation de base : lait, farine, pommes de terre, pâtes alimentaires… L’idée d’une famine planétaire fait partie des possibilités envisageables.

3. d’ordre mondial :

C’est la peur de la guerre, du terrorisme islamique aveugle, de l’embrasement des conflits dans le Moyen-Orient, de la menace russe, chinoise ou iranienne… mais aussi la peur des changements climatiques dus au réchauffement de la planète, la peur de la sécheresse, du manque d’eau, des tremblements de terre et autres catastrophes naturelles, de la pollution, de la menace nucléaire… Avec en prime, cette question angoissante : quel monde allons-nous laisser à la génération qui nous suit ?

Une terreur annoncée !

Pour tout lecteur de la Bible, cette peur qui va croissante dans le monde n’est pas une surprise. Il est en effet, selon Jésus, impossible que le monde dans lequel nous vivons, et tel que nous le connaissons, se poursuive indéfiniment. Tôt ou tard, le système sur lequel il est construit, système bâti sur l’orgueil et l’arrogance humaine, va s’écrouler. Il en est ainsi parce que, plus le temps avance, plus il faut que soit rendu évident que seul Dieu, et non un homme, a le pouvoir de régler les problèmes infinis et multiples qui se posent à l’humanité depuis qu’elle lui a tourné le dos.

Aussi, les crises nombreuses et diverses que nous traversons s’expliquent-elles. Elles sont, selon Jésus, comme pour la femme enceinte, le commencement des douleurs. Elles sonnent à la fois le glas de notre monde et annoncent en même temps la venue d’un monde totalement nouveau, différent, dans lequel le mal n’a plus sa place. « Une fois encore, dit Dieu dans la Bible, j’ébranlerai non seulement la terre, mais aussi le ciel. Ces mots « une fois encore », nous annoncent la transformation et la disparition définitive de tout ce qui peut être « ébranlé », c’est-à-dire de tout ce monde créé et périssable. Seules subsisteront les réalités inébranlables parce qu’elles sont éternelles[1]. »

N’ayez pas peur !

Face aux multiples menaces auxquelles nous sommes confrontés, une question se pose à chacun de nous : sur quoi repose ma vie ? Qu’est ce qui fait ma sécurité ? A quoi, au-delà de tout, suis-je accroché qui puisse me donner des certitudes ? Il y a des siècles, le philosophe français Pascal a dit : Il n’y a de bien en cette vie que dans l’espérance d’une autre ! Cette espérance, seul Jésus-Christ, vainqueur de la mort, peut nous l’apporter ! Il est venu pour régler la question la plus urgente et la plus importante qui soit pour chacun de nous : celle de l’éternité ! Prenez le temps de l’écouter. A celui qui lui confie sa vie, Il dit : N’aie pas peur, Je suis avec toi !
[1] Lettre aux hébreux chapitre 12, verset 27

Que sert-il à un homme de gagner le monde entier s'il perd son âme : Jésus

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