samedi 2 septembre 2006

Le mystère d'Israël


Minuscule sur la carte du Moyen-Orient, le peuple d’Israël est pourtant plus encombrant que bien des grandes nations. Depuis le 11 septembre 2001, aucun politicien ni aucun économiste n’ignorent que les passions qui se déchaînent autour de « la Terre sainte » peuvent frapper en tous lieux, des Etats-Unis en Extrême-Orient. Les tentatives de remodelage géopolitique de la région ont des effets indirects puissants sur tous les marchés et dans toutes les grandes capitales de la planète. Aussi, une procession de négociateurs s’attellent avec acharnement à la résolution du « casse-tête israélo-arabe ». Quant aux chrétiens de tous bords, on les entend émettre jugements et avis à foison, plus ou moins pro-israéliens ou pro-palestiniens selon les tendances.
Parce que la singularité d’Israël dérange, notre attitude à l’égard de ce peuple est facilement marquée par le parti-pris, et ne se cantonne que rarement dans l’indifférence. Nous sentons que nos relations avec la nation juive ne sont pas de nature politique ou historique seulement. Un lien spirituel évident nous relie tous à elle. Cependant, malgré la Shoah, l’holocauste nazi, il apparaît que les vieux démons de l’anti-sémitisme refusent encore et toujours de mourir.

ISRAEL, CENTRE DU MONDE

Ce n’est pas le hasard si Israël dérange tant ! Souvent malgré lui, la Bible souligne que, de 4 manières, il est au centre du monde :

1) sur le plan géographique d’abord, Israël est un pont entre trois continents : l’Europe, l’Asie et l’Afrique. « J’ai placé Jérusalem au milieu des nations, dit le Dieu de la Bible, le Dieu d’Israël ».[1]. De tous temps, la Palestine a été le passage obligé de tous les envahisseurs se lançant à la conquête du monde, un pont jeté entre l’Orient et l’Occident.

2) sur le plan spirituel ensuite. Le président iranien Mahmoud Ahmadinedjad, qui veut rayer Israël de la carte, l’oublie : c’est d’Israël (et de la Bible) que nous est venue l’idée du Dieu unique. Supprimer Israël, c’est tuer la matrice de laquelle est née toute notre civilisation et les valeurs auxquelles nous tenons tant (même si nous n’en reconnaissons plus la source) ! Preuve en est par le fait que Jérusalem est encore aujourd’hui revendiquée comme le lieu saint des trois religions monothéistes.

3) Sur le plan contemporain encore. La dernière guerre qui opposa Israël au Hezbollah en témoigne. Depuis 1948, et le miracle de la résurrection d’Israël, il ne se passe pas un instant sans que ne soit évoqué le problème que représente l’état hébreu pour ses voisins. Une ancienne prophétie de la Bible évoque en ces termes le boulet que sera Jérusalem au retour du peuple juif dans ses terres : « En ce jour-là, je ferai de Jérusalem une pierre pesante pour tous les peuples ; tous ceux qui voudront la soulever se feront très mal ; et toutes les nations de la terre se rassembleront contre elle. »[2]

4) sur le plan prophétique enfin. Israël, montre la Bible, est l’horloge de Dieu. Chaque fois qu’Israël apparaît sur la scène de l’histoire, le pendule du temps se met en marche vers sa fin. Or, l’événement capital rapporté par la Bible au sujet des derniers jours est le retour glorieux de Jésus-Christ (une annonce faite près de 200 fois !), un retour précédé par celui des juifs dans leur patrie. « Ses pieds, dit la Bible, se placeront en ce jour-là sur le mont des Oliviers, qui est en face de Jérusalem, à l’est ; le mont des Oliviers se fendra par le milieu, vers l’est et vers l’ouest en une très grande vallée[3] .» Placés devant l’évidence, dit encore la prophétie, « dix hommes de toutes les langues des nations saisiront un Juif par le pan de son vêtement et diront : Nous irons avec vous, car nous avons appris que Dieu est avec vous (signification du nom de Jésus). »[4]

Pour le lecteur de la Bible, les évènements auxquels nous assistons ne sont pas surprenants. Leur scénario depuis longtemps est écrit. Grain de sable dans le rouage du monde, Israël nous renvoie tous à la même question, celle de la paix dans le monde. Or, la Bible est formel à ce sujet: sans Jésus-Christ, le Prince de la paix, elle n’est possible ni sur le plan personnel, ni sur le plan mondial !

Annonce : Conférence de Josué Turnil, Juif chrétien, au Centre Biblique 51, rue Georges Pompidou 02100 St Quentin : date samedi 21 Octobre : 20 H 30 Thème : Israël : perspectives d’avenir. Entrée gratuite.

[1] Livre d’Ezéchiel, chapitre 5, verset 5.
[2] Livre de Zacharie, chapitre 12, verset 3
[3] Livre de Zacharie, chapitre 14, verset 4
[4] Livre de zacharie, chapitre 8, verset 22

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