Croire en Dieu : un rempart pour une raison saine
Alors que, pour beaucoup, le fait de croire à l’existence de Dieu relève de la foi, la Bible dit qu’il n’en est rien. L’évidence de l’existence de Dieu, d’un Créateur, d’un Maître et d’un Souverain absolu s’impose d’elle-même à la raison. Si bien, dit David, qu’il faut être fou, c’est-à-dire avoir perdu le bon sens et la raison pour dire, affirmer que Dieu n’existe pas : Psaume 14,1.
Envisager la foi en l’existence de Dieu comme le fondement et l’ultime rempart d’une raison saine n’est pas seulement une vue de l’esprit. La conviction de l’existence de Dieu dans la conscience comme Sa négation se traduisent inévitablement dans des actes et des comportements qui en sont le reflet ! A raison folle, comportements fous, odieux, insensés ! A raison saine, comportements intelligents, respectueux, sains !
Le corollaire immédiat de la négation de Dieu est la négation de l’homme, image de Dieu. David le souligne fortement dans ce psaume ! A l’affirmation : « Dieu n’existe pas » succèdent immédiatement dans les faits des actes affirmant que ni l’homme, ni la vie humaine n’ont de valeur en soi. Eliminer la conscience de Dieu dans l’homme ou dans le monde conduit inévitablement à l’élimination du sens du sacré et, notion qui lui est attenante de manière indissociable, à celle du péché. L’élimination de Dieu dans la conscience de l’homme suffit à elle seule pour expliquer toutes les horreurs individuelles et collectives dont l’histoire rapporte les terribles témoignages !
Témoins malgré eux
Bien que beaucoup d’efforts soient faits pour éradiquer Dieu, le Dieu de la Bible et de la création, de la conscience humaine, il est impossible d’y arriver totalement. Preuve en est par l’obligation à laquelle se sentent poussés les ennemis de ce Dieu de persécuter ceux qui en sont les témoins ! Massacres, tortures au pire, mise au ban de la société des bien-pensants au minima, partout dans le monde où Dieu n’est pas le bienvenu, Ses témoins sont victimes d’ostracisme et de discriminations multiples ! A leur manière cependant, les ennemis de Dieu témoignent de Lui. Ils attestent que, privés de Lui, la conscience humaine n’est capable que d’une seule chose : du pire !
Peut-être y a-t-il parmi mes lecteurs des personnes qui se disent : «Le jugement qui est apporté ici ne reflète pas la vérité ! Si l’athéisme favorise la tyrannie, la religion aussi ! Ce serait dédouaner bien légèrement les crimes commis au nom de Dieu dans l’histoire que d’en faire porter aux seuls athées la responsabilité. » A cela je réponds qu’il faut inclure les religieux qui ont agi de la sorte au rang des athées. Car qui conque lit l’Evangile sait que ceux-ci se sont comportés en traîtres de la foi qu’ils prétendaient servir. Depuis Jésus, tuer au nom de Dieu ne peut s’expliquer que par l’effet d’une perversion diabolique de la connaissance de Dieu dans l’esprit de ceux qui agissent de la sorte. Athées et « fous de Dieu » kamikazes sont frères car, tous deux disent à leur manière : Dieu, le Dieu de la Bible, n’existe pas !
La mort d’un athée célèbre
Le docteur Tronchin, qui soignait Voltaire, a raconté sa mort dans une lettre qu’il écrivit à un ami. Elle est une leçon singulièrement solennelle pour tous ceux qui ont pensé, comme Voltaire, que la vie et la mort peuvent se passer de la foi. Voici ce qu’il dit :
« Voltaire finit par tomber dans un état de désespoir et de démence le plus affreux. Je ne me le rappelle pas sans horreur. Dès qu’il vit que tout ce qu’il avait fait pour augmenter ses forces avait produit un effet contraire, la mort fut toujours devant ses yeux. Dès ce moment, la rage s’est emparée de son âme. Si mes principes (Tronchin était croyant) avaient eu besoin que j’en serrasse les nœuds, l’homme que j’ai vu dépérir, agoniser et mourir, en aurait fait un nœud gordien ; et, en comparant la mort de l’homme de bien, qui n’est qu’un beau jour, à celle de Voltaire, j’aurais bien vu la différence qu’il y a entre un beau jour et une tempête, entre la sérénité de l’âme du sage qui cesse de vivre, et le tourment affreux de celui pour qui la mort est « le roi des épouvantements ». Grâce au ciel, je n’avais pas besoin de ce spectacle.
On l’entendit supplier et blasphémer le Dieu qu’il avait haï pendant sa vie. Il s’écriait parfois : « O Christ ! O Jésus-Christ ! » Un jour on le vit tenir à la main un livre de prières, en essayant d’invoquer Dieu. Il était tombé de son lit dans les convulsions de l’agonie et restait étendu sur le parquet, impuissant, désespéré, s’écriant : « Ce Dieu que j’ai renié ne viendra-t-il pas me sauver aussi ? » S’adressant à moi, il s’écriera avec horreur : « Je suis abandonné de Dieu ! Docteur, je vous donne la moitié de ce que je possède si vous pouvez me prolonger la vie de six mois ! » Je lui répondis : « Monsieur, vous n’avez pas six semaines à vivre ! » « Dans ce cas, répondit Voltaire, j’irai en enfer, et vous avec moi ! »
Il mourut, et son agonie fut telle que son infirmière déclara que, pour tous les trésors de l’univers, elle ne consentirait pas à voir mourir un autre athée.
P.S : Rendez-vous tous à Paris le dimanche 23/01 pour la 7ème marche pour la Vie : http://enmarchepourlavie.fr/marche_pour_la_vie_2011_communique_1
Que sert-il à un homme de gagner le monde entier s'il perd son âme : Jésus
2 commentaires:
Il n'y a pas "d'évidence de l'existence d'un dieu". La raison a besoin de preuve et non de croyance. En d'autre termes, l'évidence qui doit s'imposer à la raison ne doit pas venir d'un sentiment de croyance mais de preuves vérifiables.
Pour ce qui est de la mort des athées, suggérer que leur mort est atroce du fait de leur (non) croyance à telle ou telle religion relève du ridicule.
Bonjour Gilles !
Note très intéressante. Cependant, il me semble que Voltaire n'a jamais été athée. M'est-ce pas de lui que vient la fameuse phrase : "L'Univers m'embarrasse, et je ne puis concevoir que cette horloge existe et qu'elle n'ait pas d'horloger" ? Je confonds peut-être, mais je crois me souvenir de quand je me suis intéressé aux philosophes des Lumières, Voltaire était plutôt déiste, dans le sens où il croyait en un dieu lointain, qui n'intervient pas dans la création et ne s'intéresse pas personnellement à la vie des hommes. Par contre, il était surtout profondément anti-chrétien, et dans ce sens-là ce que tu dis à son propos est juste. par contre il ne me semble pas tout à fait correct de le définir comme athée.
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