Thomas Lopez n’en est toujours pas revenu. Sauveteur affecté à une portion de plage en
Floride, il s’est vu licencié pour
avoir sauvé de la noyade un homme qui se trouvait hors de sa juridiction. Son
employeur a estimé qu’il a fait une faute technique. L’acte avait beau être
héroïque, rien n’y a fait. Une personne n’oubliera pas ce qu’a fait Thomas
Lopez : celle qu’il a sauvée d’une mort certaine. Le prix de l’engagement
de Thomas Lopez lui a coûté son emploi. Mais il a gagné en contrepartie la
gratitude éternelle de celui qui, aujourd’hui, vit grâce à lui.
L’histoire
de Thomas Lopez me rappelle celle de Jésus. S’il y a quelqu’un qui, en
principe, ne devait pas venir nous sauver, c’est Lui. Jésus n’est pas de notre
juridiction. Il n’était pas homme à l’origine, mais Fils de Dieu. Du haut des
cieux, il a vu la situation sans issue dans laquelle nous nous trouvions. Il a
franchi l’espace qui nous séparait de lui et pénétré dans notre sphère. Il s’est
fait homme. Devenu tel, il est venu jusqu’à nous, là où nous sommes, empêtrés
dans nos fautes. Or, le salaire que réclame le péché est unique : c’est la
mort. Jésus choisira donc de mourir, volontairement. Légalement, il aurait pu
ne pas le faire. Il n’aurait été coupable de rien. Seul l’amour a fait de lui
notre Sauveur, mon Sauveur ! Le monde a beau le railler ou le mépriser. Ma
gratitude envers lui et son engagement sera éternelle !
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