Anticipation
Cela fait cette année 35 ans que je suis chrétien. Au cours des trois décennies écoulées, j’ai eu l’occasion d’entendre beaucoup d’orateurs de qualité s’exprimer, Bible en main, sur la vision qu’ils avaient de la fin des temps. J’ai aussi eu l’occasion de lire plusieurs livres d’auteurs sur le sujet. Je voudrais citer parmi ceux qui m’ont paru les plus fondés et les plus imprégnés de la vision biblique du sujet : René Pache et son livre : le retour de Jésus-Christ, John H. Alexander et son commentaire verset par verset de l’Apocalypse et Ralph Shallis. Leurs projections ont largement nourri ma compréhension des choses.
Si, longtemps, leur enseignement comportait une part d’anticipation, nous sommes arrivés aujourd’hui au point où ce qui relevait de la prédiction est sur le point de s’accomplir. J’en prends pour preuve deux livres que j’aimerais vous présenter. Ces ouvrages ne sont pas le fait de prophètes bibliques illuminés, mais de penseurs connectés à la réalité du monde tel qu’il est. Le fait que ces deux livres soient à cette heure sur le marché actualise l’idée que ce qui était l’objet de la réflexion des visionnaires d’hier (les 3 auteurs dont je parle ne sont plus de ce monde), est devenu le sujet de méditation des analystes d’aujourd’hui. Le temps a donc avancé et, inexorablement, il nous précipite vers l’accomplissement de ce qui, il y a longtemps, a été écrit.
1er livre : Demain, qui gouvernera le monde ?
Son auteur, Jacques Attali, n’est plus à présenter. Il suffit pour le décrire de se reporter aux nombreux liens attachés à son nom sur le Web. D’entrée l’ouvrage se construit sur un postulat. La question n’est plus de savoir s’il est bon ou pas que le monde ait à sa tête un gouvernement mondial. L’existence future d’un tel gouvernement est inévitable. La question est de savoir qui sera à même de le diriger : quelle puissance, quelle coalition, de quelles institutions internationales il sera doté ?
Construit sur une analyse historique des tentatives passées de gouvernement du monde, par les dieux, puis par les hommes-dieux, par la religion, par les marchands, etc…, l’auteur nous conduit pas à pas vers les étapes qui ont amené le monde de plus en plus à se doter d’instances internationales dans tous les domaines.
La conviction de l’auteur est que « ni un empire, ni le marché ne pourront maîtriser les immenses problèmes qui attendent le monde. Il faudra pour cela un gouvernement mondial. Ce gouvernement revêtira une forme assez proche des régimes fédéraux d’aujourd’hui : l’Union européenne en constituera sans doute le meilleur laboratoire… Ce gouvernement mondial naîtra à l’issue dun gigantesque chaos économique, monétaire, militaire, écologique, démographique, éthique, politique ; ou, moins probablement, en lieu et place d’un tel chaos. Il prévaudra comme une thérapie de choc ; ou bien il adviendra peu à peu, dans les interstices de l’anarchie, par accumulation de réseaux tissés par les Etats, les entreprises, les syndicats, les partis politiques, les ONG, les individus. Il sera totalitaire ou démocratique selon la façon dont il s’instaurera. »
N’étant qu’au début du livre, il est probable que je revienne dans un autre article sur son contenu global. Ce qui me frappe cependant est la convergence de vue entre ce que Jacques Attali propose comme chemin inéluctable et la prédiction apocalyptique de la venue du règne global de l’Antichrist. La différence repose essentiellement sur la nature de ce règne. Attali se montre très optimiste sur les capacités de ce gouvernement mondial. « Un jour, dit-il, l’humanité comprendra qu’elle a tout à gagner à se rassembler autour d’un gouvernement démocratique du monde, dépassant les intérêts des nations les plus puissantes, protégeant l’identité de chaque civilisation et gérant au mieux les intérêts de l’humanité. » C’est, je crois, faire preuve de peu de connaissance de la nature humaine. La Bible prédit que le dernier gouvernement du monde, avant celui du Christ, sera le plus terrible, le plus sanguinaire, le plus meurtrier, le plus insensible au droit de la personne qui existera.
2ème livre : la fin du dollar
Son auteur est Myret Zaki, journaliste économique d’origine égyptienne rédactrice en chef adjoint du magazine suisse Bilan. La démonstration de son livre est simple. Ce qui va mourir demain, dit-elle, n’est pas l’euro, mais le dollar. Menant une enquête approfondie sur le billet vert et les dérives du système financier américain, l’auteur est convaincue que la situation budgétaire des Etats-Unis est de loin le plus grand danger actuel au monde. « Bien sûr, dit-elle, qu’une faillite de la Grèce serait grave en soi, surtout pour ses habitants. Mais la Grèce ne pèse même pas 2% de la zone euro. Voulez-vous connaître un vrai danger dont personne ne parle ? La faillite de l’Etat de Californie, 7ème puissance économique mondiale et qui affiche un taux d’endettement de 90% de son PIB »
Poursuivant sa réflexion, l’auteur souligne que de nombreux états dans le monde anticipe avec elle la chute des Etats-Unis. La Chine, la Russie, l’Amérique latine et même, depuis le Printemps arabe, les pays producteurs de pétrole ne veulent plus tout payer en dollars. Dans leurs échanges, la Russie et la Chine ont abandonné le billet vert pour recourir au rouble et au remimbi. Les anciens alliés de Washington prennent eux aussi de plus en plus leurs distances avec le billet vert. Tous savent que le dollar est devenu la plus grande bulle spéculative de l’histoire.
Depuis 1913, le dollar n’est plus adossé à aucune valeur tangible, tel l’or. Il a perdu 97% de sa valeur. A chaque bulle spéculative, la Réserve fédérale réagit par le même procédé : imprimer, imprimer encore et toujours du papier. Les Etats-Unis ne produisent pratiquement plus rien et vivent de plus en plus à crédit. Le pays a besoin de 6 dollars pour produire un dollar de richesse. Tout compris, le trou des Etats-Unis avoisine les 200 000 milliards de dollars. La fin du dollar roi, c’est pour quand ? 2014, prédit Myret Zaki. Voltaire l’avait déjà dit : Une monnaie papier, basée sur la seule confiance dans le gouvernement qui l’imprime, finit toujours par retourner à sa valeur intrinsèque, c’est-à-dire zéro.
Conclusion :
Les deux livres ci-dessus sont complémentaires. Le second nous montre le chemin par lequel le rêve présenté dans le premier pourrait se réaliser. Une réorganisation complète du monde est à notre porte. Le rêve pressenti risque bien cependant de se transformer en cauchemar… jusqu’à ce vienne et règne le véritable Prince de la paix, Jésus-Christ.
Source pour Myret Zaki : Site : Le matin.ch
Que sert-il à un homme de gagner le monde entier s'il perd son âme : Jésus
6 commentaires:
Merci pour avoir mis la lumière sur ces deux livres, sous le regard de la bible. Vous m'avez permis de comprendre une chose,
notamment en lisant le passage : "...ou bien il adviendra peu à peu, dans les interstices de l’anarchie, par accumulation de réseaux tissés par les Etats, les entreprises, les syndicats, les partis politiques, les ONG, les individus". C'est pourquoi nous voyons naître ce "printemps arabe" ; il faut en effet que les pays musulmans soient libérés de leur joug religieux pour que ce nouvel empire mondial puisse prendre place.
Je le pense aussi. Tous ces soubresauts ne sont pas le fruit du hasard, mais les contractions douloureuses qui aboutiront à la naissance d'un nouveau monde, quand le temps sera venu !
Bonjour, de quel livre de Ralph Shallis au sujet de l'Apocalypse parlez-vous? Merci.
Bonjour,
En fait, je ne fais pas référence à un livre de Ralph Shallis, mais à une série de conférences qu'il a faite fin des années 70 sur l'apocalypse. Les messages ont été enregistrés et sont disponibles si cela vous intéresse.
Oui, ils m'intéressent, car je suis en train de faire une recherche personnelle sur l'Ap; merci donc de me communiquer les liens (?) pour ces messages!
Il faut écrire à : robert.grenet@orange.fr
et lui dire ce que vous aimeriez recevoir. Si vous n'y arrivez pas, contactez-moi de nouveau
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