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Pour que tu croies
Pour que tu croies traite de la question de la crédibilité du christianisme. Nourri de témoignages, d'articles apologétiques, de réflexions éthiques, le site se veut un lieu d'échange, d'informations et d'interpellations. Pour que tu croies n'est pas seulement un site de défense de la foi, mais encore de sa liberté d'expression dans le cadre laïc. Bienvenue ! INSCRIVEZ VOTRE ADRESSE MAIL DANS LE RECTANGLE CI-DESSOUS POUR RECEVOIR CHEZ VOUS LE MESSAGE DE LA SEMAINE !
lundi 1 septembre 2014
vendredi 20 juin 2014
L'Eglise selon Jésus
Dans le monde sans en être…
L’Eglise chrétienne vit sa
propre vie au milieu du monde et, par tout son être, par toute son action, rend
à chaque instant témoignage de ce fait que « la
figure de ce monde passe », que le temps est court, et le Seigneur
proche. Cela la remplit de la joie la plus intense. Le monde devient trop petit pour elle. Elle marche encore dans la
chair, mais son regard est dirigé vers les cieux d’où reviendra celui qu’elle
attend.
Ici, en pays étranger, elle est
comme une colonie loin de la patrie, une communauté d’exilés qui profite de l’hospitalité
du pays dans lequel elle vit, qui obéit à la loi de ce pays et en respecte l’autorité.
Elle use avec reconnaissance de ce qui fait partie des besoins du corps et de
la vie, en toutes choses elle se montre honnête, juste, pure, douce, tranquille
et prête à servir. A tous les hommes, elle manifeste l’amour de son Seigneur « et surtout envers les frères dans la
foi ».
Elle est patiente et joyeuse
dans la souffrance, et se fait gloire de l’affliction. Elle vit sa vie propre
sous une autorité et une juridiction étrangères. Elle prie pour toute autorité
et, ce faisant, elle lui rend le plus beau des services. Mais elle n’est là que
comme en passant. A chaque instant peut retentir le signal donnant l’ordre de
poursuivre la marche. Alors, elle plie bagage, et abandonne toue amitié, toute
parenté de ce monde pour suivre uniquement la voix qui a lancé l’appel. Elle abandonne
le pays étranger, et fait route vers sa patrie, le ciel.
Le sel de la terre
Ils sont pauvres, affligés,
affamés et altérés, débonnaires et miséricordieux, pacifiques, persécutés et
outragés dans le monde, et, pourtant, c’est à cause d’eux seuls que le monde
est maintenu encore. Ils préservent le monde du jugement et de la colère de
Dieu. Ils souffrent pour que le monde puisse encore vivre sous le régime de la
patience divine. Ils cherchent les choses qui sont en haut etnon celles qui
sont sur la terre.
Car leur véritable vie n’a pas
encore été manifestée, elle est encore cachée avec le Christ en Dieu. Ils ont
là devant les yeux le reflet de ce qu’ils seront. Ici, seule leur mort
apparaît, leur mort secrète et quotidienne au vieil homme, et leur mort
publique devant le monde. De même, ils sont encore cachés à leurs propres yeux.
La main gauche ne sait ce que fait la main droite. C’est précisément en tant qu’Eglise
visible qu’ils se demeurent totalement inconnus à eux-mêmes. Ils ne regardent
qu’à leur Seigneur. Lui est au ciel, en lui se trouve la vie qu’ils attendent. Mais
lorsque le Christ, leur vie, paraîtra, eux aussi paraitront avec lui dans la
gloire.
Une gloire cachée bientôt
visible
« Ils avancent sur terre
et vivent aux cieux. Ils sont sans force et protègent le monde. ils goûtent la
paix au milieu du tumulte. Ils sont pauvres et ont pourtant ce qui leur plaît.
Ils sont dans la souffrance et demeurent dans la joie. Ils semblent morts aux
sens extérieurs et vivent intérieurement la vie de la foi. Lorsque le Christ,
leur vie, paraîtra, lorsqu’un jour il se présentera dans la gloire, avec lui,
princes de la terre, ils paraîtront aussi, glorieusement, à l’étonnement du
monde. Ils régneront, triompheront. Tels de somptueux luminaires, ils orneront
les cieux. Alors on pourra ressentir la joie révélée.[1] »
C’est l’Eglise de ceux qui ont
été appelés, l’ecclesia, le corps du
Christ sur terre, ceux qui suivent la voie de l’obéissance à Jésus, ses
disciples.
Tiré de « le prix de la
grâce » : Dietrich Bonhoeffer
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mardi 20 mai 2014
Appel à la résistance !
134 ans et pas une ride !
Le texte ci-dessous date de 134
ans. Il est un appel adressé à l’Eglise de Jésus-Christ à se préparer à
affronter une persécution universelle. L’auteur pensait qu’elle allait se
produire à son époque. C’est dire que les mots qu’il emploie sont
particulièrement d’actualité. L’appel nous invite à nous assembler pour que la
riposte que l’Eglise met en œuvre soit à la hauteur de la haine dont elle sera
l’objet. C’est une riposte à la ressemblance de celle de Jésus sur la croix !
Lisez et gardez précieusement ce message ! Il se pourrait qu’il vous serve
bientôt !
Appel divin à la résistance
Les commandements de l’amour du
prochain et de l’absence de vengeance (Matthieu 5,43 à 48)
apparaîtront, dans le combat de Dieu vers lequel nous allons – et dans lequel nous sommes en partie déjà engagés depuis des années – avec une netteté particulière là où combattront d’un côté la haine, d’un autre côté l’amour. Il faut que, de toute urgence, chaque chrétien s’adapte sérieusement à ce fait. Le temps approche où quiconque confesse le Dieu vivant sera non seulement un objet de haine et de fureur – nous en sommes presque déjà arrivés là – mais où, uniquement à cause de cette confession, on l’exclura de la « société des hommes », comme on dit, où on le chassera de place en place, où on s’en prendra physiquement à lui, le maltraitant et, éventuellement, le mettant à mort… Une persécution universelle de tous les chrétiens approche, et, en fait, c’est là le véritable sens de tous les mouvements et de tous les combats de notre époque.
Les adversaires qui visent à l’anéantissement
de l’Eglise et de la foi chrétienne ne peuvent coexister avec nous, parce que,
dans chacune de nos paroles et de nos actions – bien qu’elles ne soient pas
dirigées contre eux – ils voient, à juste titre, une condamnation de leurs
paroles et de leurs actions ; cependant bien qu’ils sentent bien que nous
ne nous informons absolument pas de la condamnation qu’ils prononcent à notre endroit,
parce qu’il leur faut reconnaître eux-mêmes que cette condamnation est
totalement impuissante et nulle, que nous ne nous situons donc nullement sur un
plan de discussion et de querelle réciproques avec eux.
Comment mener ce combat ?
Le temps approche où ce n’est plus comme individus isolés, mais ensemble en
tant qu’Eglise de Dieu, que nous élèverons nos mains pour prier, où c’est par
légions – même s’il s’agit de légions relativement bien petites, comparées aux
millions d’apostats - que nous confesserons et glorifierons à haute voix le
Seigneur, qui a été crucifié et est ressuscité, et son retour. Et quelle prière
est-ce, quelle confession, quel hymne de louange !
C’est justement une prière d’amour
profond, précisément pour ces hommes perdus qui nous entourent en nous
regardant de leurs yeux exorbités de haine qui, peut-être, ont déjà levé la
main pour nous porter le coup mortel ; c’est une prière en faveur de la
paix de ces âmes égarées et bouleversées, troublées et dévastées, une prière pour
qu’ils obtiennent le même amour et la même paix que ceux dont nous jouissons ;
une prière qui pénétrera de force jusqu’à leur âme, se forcera un passage jusqu’à
leur cœur d’une poigne autrement puissante que celle avec laquelle, poussant
leur haine à fond, ils parviennent à se forcer un passage jusqu’à nos cœurs.
L’Eglise qui attend réellement
son Seigneur, qui comprend le temps, avec les signes de la séparation finale qu’il
comporte, doit aussi se lancer dans cette prière de l’amour, de toutes les
forces de son âme, de toutes les forces réunies de sa sainte vie !
Tiré du livre : le prix de
la grâce de Dietrich Bonhoeffer ! Citation de August Friedrich Christian
Vilmar, théologien néo-luthérien allemand en 1880
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vendredi 11 avril 2014
Unité humaine et divine parfaite
Analogie entre Jésus et la Bible
Analogie de nature, ou, si l’on veut, de
naissance. L’Esprit de Dieu engendre, par sa vertu miraculeuse,
dans le sein de
l’humanité, ce Fils que Dieu et l’homme pourront également appeler leur, et qui
doit rassembler l’une et l’autre nature dans sa personne avant de les
réconcilier sur la croix. Par là on peut dire également, en contemplant
Jésus-Christ : « Voilà l’homme » et « voilà Dieu ». C’est
l’homme, dans sa vérité, dans sa petitesse, dans sa faiblesse même ; et
pourtant, c’est Dieu, dans son essence, dans sa grandeur, dans sa puissance
infinie, sans que nul puisse expliquer comment la divinité et l’humanité s’unissent
en Jésus, ni indiquer où l’une finit et l’autre commence.
Un prodige, un miracle semblable a donné l’Ecriture
sainte au monde. le Saint-Esprit l’a engendrée dans le sein de l’humanité par
une sorte d’incarnation spirituelle, si l’on veut me passer l’expression ;
et il est sorti de là un Livre qu’on peut également appeler un livre des hommes
et le Livre de Dieu. C’est un livre des hommes, car on y sent l’esprit de l’homme,
le cœur de l’homme, la conscience de l’homme, et jusqu’à l’infirmité de l’homme ;
que dis-je ? on y sent tout cela non de l’homme seulement, mais de tel ou
tel homme, l’esprit de saint Jean et l’esprit de saint Paul, le cœur de saint
Jean et le cœur de saint Paul, l’infirmité humaine de saint Jean et l’infirmité
humaine de saint Paul ; cela est si vrai que si, par impossible, on venait
à retrouver aujourd’hui un livre apostolique perdu, nous n’aurions pas besoin d’en
lire plus de dix lignes pour décider s’il est de Jean ou de Paul.
Mais en même temps, c’est le Livre de Dieu :
on y sent une vertu divine qui le prouve à l’âme autrement et mieux encore que
par les miracles et les prophéties, qui ne se confond point avec la lumière et
la sainteté personnelle de l’auteur sacré, qui en fait un livre à part, inimité
et inimitable à moins d’un nouvel apostolat, et qui oblige tout homme candide à
rendre au Livre le témoignage que ces émissaires du sanhédrin rendaient à
Jésus-Christ : « Jamais livre n’a parlé comme ce Livre ! »[1]
Unité humaine et divine
Ce serait, selon nous, tenir un langage très
erroné, que de dire : certains passages, dans la Bible, sont de l’homme,
et certains passages, dans la Bible, sont de Dieu. Non, tous les versets, sans
exception, y sont de l’homme ; et tous les versets, sans exception, y sont
de Dieu ; soit qu’il y parle directement en son nom, soit qu’il y emploie
toute la personnalité de l’écrivain sacré.
Et comme saint Bernard a dit des œuvres vivantes
de l’homme régénéré, « que notre volonté n’y fait rien sans la grâce, mais
que la grâce n’y fait rien que dans notre volonté », de même il faut dire
que, dans les Ecritures, Dieu n’a rien fait que par l’homme et l’homme n’a rien
fait que par Dieu.
Il en est en effet, de la théopneustie (l’inspiration
divine) comme de la grâce efficace. Dans les opérations du Saint-Esprit faisant
écrire les saints livres, et dans celles du même Esprit convertissant une âme,
et la faisant marcher dans les voies de la sanctification, l’homme est, à
différents égards, entièrement passif et entièrement actif. Dieu y fait tout ;
l’homme y fait tout, et l’on peut dire, pour l’une comme pour l’autre de ces œuvres,
ce que saint Paul disait de l’une d’elles aux Philippiens : « C’est
Dieu qui opère en vous le vouloir et le faire : Phil
2,13. Aussi verrez-vous que, dans les Ecritures, les mêmes opérations
sont attribuées alternativement à dieu et à l’homme : Dieu convertit et c’est
l’homme qui se convertit ; Dieu circoncit le cœur, Dieu donne un cœur nouveau,
et c’est l’homme qui doit circoncire son cœur et se faire un cœur nouveau ![2]
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lundi 24 mars 2014
Dieu : Russie vs Etats-Unis ?
Source
Ce que vous allez lire a été
écrit en 1985. C’était la fin de la guerre froide. Il n’y avait donc aucune
raison d’envisager un tel scénario. L’auteur de cette prophétie est David
Wilkerson, évangéliste connu décédé en 2011. Le livre dans lequel figure cette
prophétie est peu connu. Il n’est même pas recensé dans la biographie de son
auteur dans Wikipédia. Il s’intitule : « Sonne de la trompette et
avertis mon peuple : Editions Sentinelle » Wilkerson est un prophète
atypique. Son message ne caresse pas dans le sens du poil. Il dit les choses
telles que la sainteté de Dieu les ressent. Je ne porte pas ici de jugement sur
le contenu de la prophétie. Mais les derniers événements m’ont poussé à relire
son livre.
Destruction
des Etats-Unis…
Les Etats-Unis seront détruits
par le feu ! Une destruction soudaine arrive et peu de gens y échapperont.
De manière inattendue et en une seule heure, un holocauste à l’hydrogène
engloutira les Etats-Unis. Cette nation aura cessé d’exister.
Cela se produira parce que les
Etats-Unis ont péché contre la plus grande lumière qui soit. Les autres nations
sont tout aussi pécheresses, mais aucune d’elles n’est inondée par la lumière
de l’évangile autant que la nôtre. Dieu va juger les Etats-Unis pour leur
violence, leurs crimes, leur corruption, leurs fourberies, leurs escroqueries,
leur tiédeur envers Christ, leurs rechutes, leur ivrognerie, leurs films
obscènes, leur pornographie ignoble et leurs pratiques occultes. Le jugement
les frappera également parce qu’ils assassinent des millions de bébés et qu’ils
commettent des atrocités envers les enfants ; le divorce et l’adultère y
foisonnent, l’homosexualité et le sadomasochisme sont étalés sur la place
publique ; on abuse des drogues et, enfin, on y retrouve une forme de
piété sans aucune puissance. Tout sera terminé en une heure. Pour l’intelligence
naturelle, c’est une folie de se présenter devant une nation prospère et
puissante pour proclamer : « Tout est fini ! Le jugement est à
notre porte ! Nos jours sont comptés ! »…
Par
la Russie…
La coupe d’iniquité des
Etats-Unis est pleine. L’ours a pris ses dispositions et il est prêt à agir ;
ce n’est plus qu’une question de temps. Les missiles meurtriers viendront d’au-delà
du Pôle Nord. C’est la peur alliée à une sorte d’impulsion naturelle qui
poussera l’ennemi à porter le premier coup. « Car du septentrion les
dévastateurs fondront sur elle, dit l’Eternel : Jérémie 51,48. Les russes
eux-mêmes seront terrorisés par la destruction et le ravage qu’ils auront
causés sur terre. « C’est l’Eternel des armées qui a pris cette
résolution, pour blesser l’orgueil de tout ce qui brille, pour humilier tous
les grands de la terre : Esaïe 23,9…
Nos énormes stocks d’armes
seront semblables à un tas de bâtons et de pierres, tout à fait inutiles contre
ce que Dieu a projeté contre nous. Ce qui a été dit de la Babylone antique le
sera également pour la Babylone moderne : «Les guerriers de Babylone
cessent de combattre, ils se tiennent dans des forteresses ; leur force
est épuisée, ils sont comme des femmes. On met le feu aux habitations, on brise
les barres : Jérémie 51,30. » Aucune représailles ne sera exercée par
cette nation ou ses alliés : à cause de la soudaineté et du caractère
définitif de cette attaque, nous allons cesser de combattre et nos missiles
demeureront à leurs bases de lancement. Nos forces nous abandonneront à l’heure
du jugement. Nos alliés seront comme des femmes et capituleront immédiatement.
Qui
sera à son tour jugée…
Dieu s’occupera Lui-même de la
Russie qui subira une destruction surnaturelle indescriptible. Les efforts
entrepris pour obtenir la paix échoueront. « La destruction vient ;
et ils chercheront la paix, mais il n’y en aura pas : Ezéchiel 7,25. L’ennemi
criera « Paix », et même pendant le temps où il se préparera pour la
guerre, cette paix semblera possible. Les Etats-Unis subiront les premiers
coups de la vengeance. Plus tard, Dieu détruira la Russie lorsque celle-ci
envahira la Terre Sainte. « je t’entraînerai, je te conduirai, je te ferai
monter des extrémités du septentrion, et je t’amènerai sur les montagnes d’Israël,
toi et toutes tes troupes, et les peuples qui seront avec toi ; aux
oiseaux de proie, à tout ce qui a des ailes, et aux bêtes des champs je te
donnerai pour pâture : Ezéchiel 39,2 à 4.
La Russie envahira Israël parce
que l’aigle américain ne sera plus là pour assurer sa protection. La défense d’Israël
ne sera pas notre bataille, mais celle du Seigneur, de sorte qu’Israël donnera
toute la gloire à Dieu.
Lien : 30 bombardiers russes prêts à décoler ! - menaces russes contre les Etat-Unis !
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samedi 15 mars 2014
Le temps presse !
Il
est l’heure de se réveiller !
Il est de coutume de souhaiter
à chacun en janvier une bonne année et une bonne santé. Je ne le ferai pas. Je
ne souscris pas à l’idée que vivre au mieux dans ce monde est la chose la plus
importante qui soit. Non qu’il faille chercher le malheur, mais que celui-ci
est inévitable. Il vaut mieux donc s’y préparer. Ma conviction est que, pour ma
génération, le meilleur n’est pas devant, mais derrière. Nous pouvons faire
l’autruche : cela ne nous évitera pas ce qui vient. Prenez le temps de
lire !
COURT TERME
Tout est fait aujourd’hui pour
que vous ne réfléchissiez à vous-mêmes qu’à court terme. Qui d’ailleurs est
capable de dire ce qui va se produire demain ou dans une année ? 2014
vient de commencer ! Mais qui sait comment l’an va se terminer ? Tout
peut arriver : un effondrement économique total, une guerre mondiale… sans
parler du risque accru de catastrophes naturelles dû aux changements
climatiques ! Le mieux n’est-il pas de vivre pour l’aujourd’hui, le
maintenant, d’essayer de tirer le meilleur parti du moment présent ? Telle
semble être la philosophie de la majorité ! Que l’on parle de perte du
pouvoir d’achat et aussitôt on s’alarme ! On risque de ne plus avoir accès
à autant de loisirs qu’avant ! Dans une société qui n’a pas d’horizon,
c’est une réalité bien connue : la seule chose qui compte, c’est le
divertissement !
A ce sujet, il est indéniable
que notre génération est sans nul doute la plus gâtée de toute l’histoire. Les
Romains avaient les jeux du cirque. Mais pour y assister, il fallait se
déplacer. Tous ne pouvaient y avoir accès. Les moyens de se connecter aux
divertissements offerts sont aujourd’hui multiples : télévision, jeux
vidéo, cinéma, ordinateurs, Internet Ipod, Ipad, téléphones portables… Qui que
vous soyez, où que vous soyez, de jour comme de nuit, il vous est possible de
jouer, ou de vous divertir d’une façon ou d’une autre.
Le mot divertir a une racine
commune avec un autre mot : le mot diversion. Le mot diversion fait partie
du langage militaire. Il correspond à une stratégie. C’est une manœuvre qui
consiste à attirer l’adversaire vers une zone différente de celle sur laquelle
on compte l’attaquer. Et si tout notre monde était en fait construit sur une
stratégie de diversion ? Si tous les divertissements qui vous étaient
proposés n’étaient utiles que pour vous endormir ? Si tout ce dont on vous
matraque tous les jours par les médias ne servait qu’à vous empêcher de penser
à long terme ou à ce qui est essentiel ? Vient cependant le moment où le
but pour lequel la stratégie de diversion a été mise en place se révèle. Tout
ce qui est artificiel, superficiel disparaît, ne vous laissant que vous seul,
nu, dépouillé, et surtout, non préparé à affronter la réalité !
LE PLUS DUR EST DEVANT
Qu’est- ce qui vous intéresse
pour l’avenir ? Pour les accros du foot, l’événement qui compte a lieu en
juin : le Mondial du Brésil ! Pour d’autres, passionnés de politique,
les prochaines échéances importantes ont lieu en mars, avec les élections
municipales, et en juin, avec les européennes. Que ce soit sur le plan
artistique, sportif ou politique, il y a toujours un événement pour nous
distraire.
J’aimerais par ce bulletin vous
rendre sensible à quelque chose dont personne ne parle. La raison en est
simple : les puissances invisibles qui dominent ce monde font tout pour
vous le cacher. Cette réalité est que le temps de ce monde est désormais
compté. Les forces qui conduiront au jugement de ce monde sont en place. Elles
n’attendent plus que le feu vert de Dieu, Celui qui est le Créateur oublié et
méprisé de ce monde, pour se mettre en branle. Vous n’y croyez pas ? Vous
le devriez ! Depuis longtemps, la ruine du système sur lequel est
construit ce monde est annoncée. Symbolisé par une ville dans la Bible, voici
ce qu’il est dit à son sujet :
« Quel malheur, quel
malheur ! La grande ville, la ville forte ! En une seule heure est
venu ton jugement ! Les marchands de la terre pleurent et mènent deuil sur
elle, car plus personne n’achète leur cargaison… En une seule heure, toutes ses
richesses ont été détruites… En une seule heure, elle est devenue un
désert ![1] »
L’heure de l’effondrement de
notre système approche ! Il ne fera pas que le malheur des riches. Il sera
un
moment de vérité pour chacun. Sur quoi repose votre vie ? Si vous
n’avez d’autres raisons de vivre que celles que vous offre ce monde, vous
périrez avec lui, comme le Titanic emporta dans ses flots ceux qui crurent à
son invincibilité ! Un seul peut vous donner d’échapper à la colère qui
vient. C’est celui qui, il y a près de 2 000 ans, a été jugé à notre
place : Jésus-Christ. Il n’y a de salut en aucun autre, dit la Bible. Car
il n’y a sous le ciel aucun autre nom donné parmi les hommes, par lequel nous
devions être sauvés.[2]Visitez : www.gillesgeorgel.net/
vendredi 7 mars 2014
Enregistrement
Affaire Buisson
L’affaire Buisson fait grand bruit dans la
classe politique. Proche du pouvoir, ce conseiller du Président
Sarkosy
s’est permis d’enregistrer à son insu les conversations libres et privées dont
il était témoin. Le procédé a été qualifié de répugnant. Il constitue une
trahison pour ceux qui avaient toute confiance en son auteur.
Il n’est agréable pour personne d’être ainsi
enregistré à son insu. C’est pourtant la réalité à laquelle chacun est soumis,
sans le savoir. Je ne parle pas ici des écoutes téléphoniques éventuelles mises
en place par tel ou tel gouvernement. Je parle de Quelqu’un qui, à chaque
instant, entend toutes les conversations, tous les propos, même ceux dits dans
la solitude d’une chambre. Ce Quelqu’un est Dieu ! Nous pouvons nier avoir
dit quelque chose, cacher nos pensées profondes à nos proches. Tout sera un
jour mis à jour, restitué tel quel. Le Dieu qui peut tout enregistrer a aussi
le pouvoir d’effacer ce qui nous condamne. Il le peut, parce que Jésus, son
Fils, le seul homme juste, a payé pour nos forfaits. Qu’entendra-t-on lorsque
Dieu passera l’enregistrement intégral de votre vie ?
"Il n'y a rien de voilé qui ne doive être révélé, rien de caché qui ne doive être connu. C'est pourquoi tout ce que vous aurez dit dans les ténèbres sera entendu en plein jour ; ce que vous aurez chuchoté à l'oreille, dans les pièces les plus retirées, sera proclamé sur les toits en terrasse : Luc 12,2-3.3
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vendredi 28 février 2014
La réussite des méchants (4)
Réponses
partielles
Nous avons vu les réponses qu’Asaph,
Habakuk et Jérémie ont reçues de la part de Dieu au dilemme que
représentait
pour leur foi la réussite des méchants. Utiles, ces réponses ne sont pourtant
que partielles. Elles sont comme des traits de lumière qui sont donnés à ces
hommes de foi jusqu’au moment où doit venir Celui qui est la lumière :
Jésus-Christ ! Par Lui, tout l’éclairage dont nous avons besoin sur toutes
les questions existentielles nous est donné. Les plus grands mystères nous sont
dévoilés. Nous comprenons pourquoi nous sommes créés, pour quoi et pour qui
Jésus a dû mourir, quel est le projet qui est poursuivi par Dieu derrière la
rédemption… Nous comprenons aussi le caractère temporaire, arrêté, compté de la
royauté du mal dont la vanité devra s’effacer pour toujours devant le règne
éternel et lumineux de Dieu.
Pierre
d’angle
Alors que l’hostilité des
autorités religieuses était grandissante envers Jésus, celui-ci leur raconta
une parabole qui n’allait pas arranger les choses. C’est la parabole des
mauvais vignerons que voici :
Ecoutez une autre parabole. Il y avait un
homme, maître de maison, qui planta une vigne. Il l’entoura d’une haie, y
creusa un pressoir, et bâtit une tour ; puis il l’afferma à des vignerons,
et quitta le pays. Lorsque le temps de la récolte fut arrivé, il envoya ses
serviteurs vers les vignerons, pour recevoir le produit de sa vigne. Les
vignerons, s’étant saisis de ses serviteurs, battirent l’un, tuèrent l’autre,
et lapidèrent le troisième. Il envoya encore d’autres serviteurs, en plus grand
nombre que les premiers ; et les vignerons les traitèrent de la même
manière. Enfin, il envoya vers eux son fils, en disant : Ils auront du
respect pour mon fils. Mais, quand les vignerons virent le fils, ils dirent
entre eux : Voici l’héritier ; venez, tuons-le, et emparons-nous de
son héritage. Et ils se saisirent de lui, le jetèrent hors de la vigne, et le
tuèrent : Matthieu 21,33 à 39.
L’intention de Jésus est ici
très claire. Il veut montrer à ses auditeurs que ce qui se passera bientôt avec lui, sa condamnation suivie de son
exécution, n’est rien d’autre que la continuité de l’histoire. En tout temps,
le même scénario s’est répété. Aucun des prophètes que Dieu n’a envoyé n’a été
populaire, bien reçu. Il en sera de même pour lui, le Fils.
Jésus ne terminera pas cette
parabole sur cette simple analogie. Il la conclura par le rappel d’une vérité
affirmée par les Ecritures :
Jésus leur dit : N’avez-vous jamais lu
dans les Ecritures : La pierre qu’ont rejetée ceux qui bâtissaient est
devenue la principale de l’angle ; C’est du Seigneur que cela est venu, Et
c’est un prodige à nos yeux ? :
Matthieu 21,42
Jésus souligne ici un paradoxe,
démontré lui aussi tout au long de l’histoire. Alors que le mal, et les
opposants à Dieu semblent triompher, en réalité, à long terme, ce sont ceux qu’ils
ont rejetés qui deviennent la pierre d’angle de l’histoire. La preuve la plus
évidente en sera apportée par la résurrection de Jésus. Les autorités
religieuses penseront s’être débarrassées définitivement de Jésus en le mettant
à mort. Elles en seront pour leur frais. Une génération plus tard, Israël s’écroulait,
tandis que l’Eglise, le peuple-témoin de Jésus se multipliait et envahissait le
monde. La pierre d’angle de l’histoire était la pierre rejetée par les
constructeurs.
Nuit
ou lumière éternelle
C’est toujours le cas aujourd’hui.
Le temple qui demeure, traverse le temps, résiste à toutes les agressions et subsiste
pour l’éternité dans la gloire, est le temple de Dieu. Il est composé de toutes
les pierres vivantes de la vie de Dieu, pierres souvent rejetées, mises de
côté, inintéressantes pour le monde, mais précieuses et aimées de Dieu, dont Jésus,
le Christ est le type par excellence. Les méchants peuvent aujourd’hui être
plein d’arrogance. Celui qui est leur prince sait que ses jours sont comptés. Il
sait qu’il n’en a plus pour très longtemps à parader. Ses jours sont pesés,
comptés, comme les jours du système qu’il a bâti depuis des siècles. Le feu d’artifice
final est prêt d’être tiré. Il laissera ceux qui se seront laissés éblouir par
lui devant le silence d’une nuit éternelle.
Toute autre sera la réalité que
partageront ceux qui auront le privilège d’être au bénéfice de la vie de Dieu.
Cette vie, ils ne l’auront pas produite. Ils l’auront reçue ici-bas
gratuitement, en réponse à leur foi. Ils n’ont pas aimé leur vie terrestre au
point de craindre la mort. Sauvés par le Fils de Dieu, ils sont devenus ses frères,
membres de sa famille. Ils partagent en éternité sa joie, sa vie, sa proximité
avec Dieu, son Père. Ils ne sont plus habités par autre chose que la plénitude,
l’émerveillement, un bonheur et une unité absolus. Tous les souvenirs désagréables
ont disparu. Le mal n’a même plus sur leur être la force d’une cicatrice. Ils sont
immergés en Dieu et leur esprit et leur cœur ne connaissent plus ni
déchirement, ni vide, ni langueur. Ils sont entrés dans une communion
ininterrompue avec l’Absolu, un état dans lequel la vie, la joie, la
connaissance se multiplient de manière incessante dans des dimensions aux
possibilités infinies. Ils sont rendus semblables à Dieu. Ils le voient face à
face tel qu’Il est ! Ils sont en Lui totalement, définitivement !
Que représentent le mal et ses
succès ? Une vapeur qui paraît pour un peu de temps et qui disparaît pour
toujours ! Quelle folie de s’y attacher, de le préférer à la grâce, l’amour
rédempteur gratuit de Dieu manifesté en Jésus-Christ ! Heureux dès à
présent ceux qui ont cru et meurent dans le Seigneur ! Ils entrent pour
toujours dans le repos ! Ils ont part à l’arbre de vie duquel ils ont
goûté le fruit déjà par l’Esprit qui était en eux ! Notre cœur aspire à
les rejoindre et laisser là la pâle et triste imitation que la folie du monde
voudrait offrir en échange ! Que Ton règne vienne bientôt, ô Dieu !
Que Ta volonté soit faite sur la terre comme dans les cieux !Visitez : www.gillesgeorgel.net/
samedi 25 janvier 2014
La réussite des méchants (3)
Secoue-toi !
Alors qu’il se lamentait sur l’épreuve
qui l’atteignait tandis que les méchants éclataient de vigueur et de santé,
Asaph fut invité par Dieu à considérer leur fin. Il lui fut dit que le présent
n’est pas la vérité, mais que celle-ci doit être examinée à la lumière de l’éternité.
C’est le lieu où nous passerons l’éternité qui dit si notre vie ici-bas a été
réussie ou non. Place devant le même dilemme, Habakuk reçut de Dieu l’injonction
de marcher non par la vue, mais par la foi. C’est la confiance en Dieu qui est
le rocher de la paix et de la sécurité du juste. Car si les temps et les
circonstances changent pour les jutes comme pour les méchants, Dieu ne change
pas.
Prophète solitaire en un temps
de jugement imminent, Jérémie eut aussi à déplorer la force des méchants.
Après
Job, le prophète en viendra à regretter le jour de sa naissance : Jérémie 20,14-15. Face à son désarroi, le message de
Dieu sera tout autre que celui qu’il donna à Asaph et Habakuk. Sur un ton
proche du reproche, Dieu secouera Jérémie : « Si tu cours avec des
hommes à pied et qu’ils te fatiguent, comment pourras-tu te mesurer à des
chevaux ? Et si tu n’es en sécurité que dans un pays paisible, que
feras-tu dans les fourrés du Jourdain ? : Jérémie
12,5. L’objectif de Dieu est clair. Ce n’est pas l’heure pour Jérémie de
se morfondre et de s’apitoyer sur lui-même. Le message de Dieu pour lui est un
appel, non à la résignation, mais à la virilité.
Aux armes, citoyens célestes !
Autant nous avons besoin de la
réponse de Dieu à Asaph et Habakuk, autant celle donnée à Jérémie nous est
nécessaire. Dieu ne nous appelle pas à vivre dans le rêve, mais dans le réel. Or,
pour tous les croyants authentiques dans ce monde, le réel est dur, parfois
très dur. Il est si dur que, parfois, le croyant peut être amené à se poser la
question s’il a fait le bon choix, ou si ce qu’il croit est sûr. Il n’y a
jamais de secours et d’aide dans la foi dans la négation de la réalité. Nous
pouvons soupirer, pleurer, souhaiter tout ce que nous voulons. Nous devons nous
faire à l’idée que le monde dans lequel nous vivons est une jungle impitoyable.
Jésus le savait. Il l’a plusieurs fois dit à ses disciples. Il sera fait
prisonnier, livré aux principaux chefs du pays qui le condamneront et le feront
mourir. Parce qu’il avait une juste vision du réel, il eut aussi la force de l’affronter,
dans la communion avec son Père, lorsqu’il se présenta.
Trop de croyants vivent aujourd’hui
dans leur bulle. Ils se retirent du monde et font de leur communauté un milieu
protégé. Le danger qu’ils courent et qu’au jour de l’adversité, ils se
retrouvent sans arme. Il n’est pas dans la volonté de Dieu qu’il en soit ainsi.
Aussi Dieu leur envoie-t-il dans leur tranquillité certaines épreuves pour qu’à
travers elles ils apprennent à se battre et soit armé pour affronter le pire.
Or, soyons-en sûrs ! Par les temps qui courent, le pire n’est pas pour
cette génération derrière nous, mais devant. Il serait bon que les pasteurs,
enseignants et dirigeants spirituels prennent à cœur de proclamer au peuple de
Dieu le message que reçut Jérémie.
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mardi 14 janvier 2014
La réussite des méchants (2)
DILEMME
Nous avons vu dans le dernier
billet que la réponse apportée par Dieu à Asaph, quant à la question épineuse
de la réussite des méchants, était de considérer quelle sera leur fin. Deux autres
hommes de Dieu ont été, à un certain moment de leurs vies, confrontés au même dilemme.
Le premier, Habakuk, vivait en un temps de crise. Juda, le dernier vestige du
royaume d’Israël, est prêt de tomber, à cause de son idolâtrie récurrente. Dieu
révèle au prophète qu’il va susciter les Chaldéens, un peuple impitoyable pour
juger Juda. La révélation pose à Habakuk une question de fond : comment
Dieu peut-il se servir d’un peuple méchant et cruel comme outil pour châtier un
peuple qui l’est moins que lui ? Où se trouvent ici la logique et la
justice ? Dieu ne va pas disserter de longues heures avec Habaquq. Sa réponse
va tenir en cinq mots.
UN PRINCIPE
Dieu tient à éclaircir sa
position au prophète. Le fait qu’il utilise les Chaldéens pour corriger Juda ne
signifie pas qu’il cautionne cette nation. Dieu ne pactise pas avec les
Chaldéens. Il laisse simplement se poursuivre le cours de l’histoire sans la
retenir. La protection de Juda tient à Dieu et, lorsque Dieu se retire, Juda
est sans défense contre les projets conquérants des puissances mauvaises qui l’entourent.
Dans cette situation de
désarroi, Dieu dit au prophète comment le juste peut vivre : le juste
vivra par la
foi : Habakuk 2,4. La foi n’est pas affaire de logique humaine. Elle est confiance en une Personne que l’on sait fiable. Il est compréhensible qu’Habakuk ne voie pas, dans la liberté que Dieu donne aux Chaldéens d’envahir Juda, de logique. Mais la connaissance que le prophète a de Dieu devrait suffire à lui faire comprendre qu’il ne fait pas d’erreur.
foi : Habakuk 2,4. La foi n’est pas affaire de logique humaine. Elle est confiance en une Personne que l’on sait fiable. Il est compréhensible qu’Habakuk ne voie pas, dans la liberté que Dieu donne aux Chaldéens d’envahir Juda, de logique. Mais la connaissance que le prophète a de Dieu devrait suffire à lui faire comprendre qu’il ne fait pas d’erreur.
Dès la genèse, Dieu a établi la
foi comme le principe moteur de la marche et de la relation avec lui. C’est par
la foi qu’Abraham obéit après l’appel qu’il reçut de quitter son pays d’origine
pour se rendre à Canaan, le pays promis. Par la foi, il vit Isaac, son fils
naître de Sara, sa femme trop âgée et stérile. Par la foi, il se montra prêt à
offrir Isaac en sacrifice sur la demande de Dieu. Sans la foi, il est
impossible de plaire à Dieu, mais aussi de vivre avec Dieu. Qui commence à
cheminer avec lui aura souvent à faire face à des faits, des situations qui, à
vue humaine, pourra le désorienter. Nous n’avons pas encore eu à souffrir
physiquement à cause de notre foi. Les gospels que les esclaves noirs
écrivirent au temps où ils étaient sur les galères témoignent à quel point la
foi soutient l’âme de celui qui n’a pour horizon que la mort.
Tout le livre de Job est aussi
la démonstration que seule la foi permet de triompher de l’incompréhensible.
Les amis de Job ont prétendu défendre la justice et l’honneur de Dieu face aux
propos critiques de Job à son encontre. Ils avaient tort. Ce qui nous arrive ne
s’explique pas toujours. La théologie ne répond pas à tout, surtout celle qui
veut tout expliquer. La foi permet de continuer à naviguer, alors que l’obscurité
nous entoure. Elle porte ses regards au-delà de ce qui est visible pour s’attacher
à l’invisible. Que la réponse de Dieu à Habakuk nous aide à nous préparer à ce
qui peux se produire de si déconcertant que toutes nos certitudes en sont
chavirées !
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