samedi 8 mai 2010

La crise grecque à la lumière de vieux principes...


N°1 : la Grèce , n°2…

Alors que, à l’heure où j’écris ce texte, l’anarchie et le chaos s’installent en Grèce, et que les bourses européennes s'affolent, la question, angoissante et lancinante, se fait de plus en plus insistante dans la pensée de tous ceux qui, un tant soit peu, réfléchissent à ce que réserve l’avenir : se peut-il que ce que nous voyons en Grèce aujourd’hui soit demain ce qui va se produire au Portugal, puis en Espagne, puis en Finlande… puis en France… puis en Allemagne.

N’étant pas économiste, je me garderai ici de formuler les scénarios possibles du développement de la crise qui, vague après vague, s’attaquent aux fondements de notre stabilité. Un petit tour sur Internet suffit pour constater d’ailleurs que les experts eux-mêmes ne sont pas d’accord. Entre ceux qui se veulent rassurant en tablant sur un taux de croissance futur pour la zone euro et ceux qui, déjà, en annoncent la fin, il y a tant de marges et les arguments se veulent si convaincants d’un côté comme de l’autre que bien malin est celui qui peut prétendre savoir.

Mon propos se situera donc ailleurs, suscité par une parole de Jésus lue récemment dans l’évangile de Luc. Qu’est-ce que l’Evangile a donc à voir avec la crise financière actuelle ? En quoi une parole du Christ, vieille de 2 000 ans, peut-elle être d’actualité en ce qui concerne la tourmente que nous traversons ? Osons regarder !

L’effet domino

Alors que Jésus libérait certains hommes de son temps d’esprits mauvais qui les habitaient, ses adversaires, décidés malgré les évidences de nier l’origine divine de son pouvoir, se mirent à l’accuser d’être de connivence avec le prince des ténèbres. La mauvaise foi n’a pas de fin. La malhonnêteté intellectuelle fermant la porte, de facto, à toute discussion constructive, Jésus, s’il l’avait voulu, aurait pu passer son chemin et laisser ses opposants se débattre eux-mêmes dans l’avenir avec leurs contradictions. Il ne l’a pas fait, préférant les amener à réfléchir sur un principe de bon sens et de logique fondé sur l’observation des faits.

«Tout royaume, dit-il, divisé contre lui-même va à sa ruine ; les maisons y tombent les unes sur les autres. Si Satan est divisé contre lui-même, comment son royaume tiendrait-il ? »

Si Jésus montre l’absurdité des accusations dressées contre lui, ce qu’il nous faut retenir, et qui concerne de plein fouet le sujet qui nous préoccupe, est le principe que Jésus énonce. Ce que Jésus nous dit ici est simple à comprendre et facilement vérifiable. Jésus affirme ainsi que seule l’unité et la cohésion internes d’un ensemble ou d’un organisme sont en mesure d’en garantir la pérennité. A partir du moment où cette cohésion interne disparaît, il n’y a pratiquement nul besoin de la force d’éléments extérieurs pour que celui-ci s’effondre. La force autodestructrice de la division interne suffit à ce que « les maisons s’écroulent d’elles-mêmes les unes sur les autres. »

Avant même que l’on en parle comme on le fait aujourd’hui, Jésus énonçait le principe de l’effet domino comme cause première de l’effondrement de tout système. Comme la vie et la croissance, la mort et la destruction sont le produit de lois à la fois physiques et morales. Livré à lui-même sur la pente de la division, un système ne peut de fait que périr par implosion. Il y a ici loi de cause à effet, automatisme qui ne peut être enrayé que si une loi plus forte s’y insère.

Si Jésus a raison…

Pour revenir à la crise qui nous concerne, le principe qu’émet Jésus signifie deux choses :

1. Au vu des dissensions qui agitent la Maison Europe aujourd’hui, le scénario inévitable vers lequel nous nous dirigeons est celui de l’implosion. Prisonnier de l’effet domino inhérent à la division interne de l’organisme Europe, nous devons nous attendre, à plus ou moins long terme, que, selon la parole de Jésus, « les maisons qui composent le royaume s’écroulent les unes sur les autres. »

2. Une seule chose peut bloquer la marche en avant du processus : l’intrusion soudaine d’une loi plus forte ayant le pouvoir de l’enrayer. Cette loi plus forte pourrait être la naissance d’une entité qui englobe l’Europe et lui assure en quelque sorte sa sauvegarde. Quelle sera-t-elle ? Comment apparaîtra-t-elle ? Quels en seront les contours ? L’avenir le dira !

Notons pour finir que la Bible parle de manière précise de l’apparition à la fin des temps d’un système économique globalisé ayant à sa tête une sorte de génie perçu par les habitants de la terre comme le sauveur économique du monde. Ce génie est appelé « la bête » ou « l’antichrist. » Insensibles comme nous le sommes en Occident aux lois spirituelles, ils ne peuvent être considérés que comme des fous ceux qui lient les problèmes que nous connaissons à des questions de cet ordre. Pourtant… il est notable que le déclin de l’Occident sur tous les plans suit la parallèle du rejet de ce qui en a constitué l’essor : l’adoption des valeurs issues du christianisme : liberté d’entreprise, normes éthiques, respect de la vie, de la dignité humaine, etc… Après avoir rejeté et crucifié le Christ, il n’aura fallu pas plus d’une génération pour que la nation juive disparaisse. Nous ferions bien de prendre en compte l’avertissement !


Que sert-il à un homme de gagner le monde entier s'il perd son âme : Jésus

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