dimanche 26 mai 2013

Concert Manu Richerd

Bienvenue à tous au concert unique de Manu Richerd
Samedi 1er juin - 20 H 30
Lieu : Le CEP - ZI St Lazare Saint-Quentin
Entrée gratuite





SITE : MANU RICHERD : http://www.manu-richerd.com/

Visitez : www.gillesgeorgel.com/

samedi 18 mai 2013

Je n'ai pas pu !


Les athées étaient chez moi
Ils m’ont dit : Résigne-toi !
Mais je n’ai pas pu !
Il aurait fallu que je renie Jésus.

Ils prêchaient la tolérance
Au prix de mon seul silence
Mais je n’ai pas pu !
A jamais je m’en serais voulu.

Ils voulaient changer la loi
M’obliger à de nouveaux droits
Mais je n’ai pas pu !
Le bien ne peut être corrompu.

Ils m’ont dit de bien les croire
Ils sont dans le sens de l’histoire
Mais je n’ai pas pu !
Trop sont morts pour l’avoir cru.

Ils revendiquent une liberté
Qui permet l’égalité
Mais je n’ai pas pu !
La vérité doit avoir le dessus.

Quand le temps sera passé
On finira par accepter
Mais je n’ai pas pu !
Le dernier mot revient à Jésus.


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samedi 11 mai 2013

Vision et méditation


Modes de révélation

« Après avoir autrefois, à bien des reprises et de bien des manières, parlé aux pères par les prophètes, Dieu nous a parlé, en ces jours qui sont les derniers par le Fils… : Hébreux 1,1-2.

La Bible témoigne ici des modes différents de communication que Dieu a employés au cours du temps
Visions que reçut Daniel : dessin de Gustave Doré
pour se révéler. Ces modes étaient profondément liés à l’étape dans laquelle la Révélation se trouvait lorsqu’ils ont été mis en œuvre. Tant que le Fils n’était pas venu, Dieu dut user de moyens divers pour se révéler. Il eut recours à des visions, des rêves, des théophanies (des manifestations visibles ou audibles de Dieu), des symboles… Le Fils étant venu, l’Esprit ayant été donné à tous ceux qui croient, ces modes provisoires de communication ne sont plus normatifs.

Visions ou méditations

A la lecture de ce que certains prophètes ont vécu, des croyants ou simples lecteurs de l’Ecriture pourraient être amenés à les envier. Etre l’objet de visions ou de révélations irréfutables doit être quelque chose de fantastique. Evidemment, pensons-nous, si notre relation avec Dieu était marquée par de tels phénomènes, nous ne serions pas les croyants que nous sommes. Rien ne nous ferait plus douter, chanceler, chavirer dans la foi !

Sans nier l’impact d’une vision donnée par Dieu sur la foi d’un croyant, j’aimerais faire ici l’apologie du bienfait incomparable que produit pour la foi la méditation éclairée de l’Ecriture. L’exemple le plus probant de l’effet des deux modes de communication divine nous est donné par le prophète Daniel. Homme de vision, Daniel est aussi un homme de méditation. Or, il me semble, la pratique régulière de la méditation a produit chez le prophète des effets beaucoup plus profonds que les visions dont il fut l’objet.

Le quotidien et l’exceptionnel

Si Daniel fut le sujet de grandes visions, c’était, dans le quotidien de sa vie, la Parole de Dieu qui faisait l’objet de sa méditation. Les visions que reçut Daniel sont impressionnantes. Elles occupent une place centrale dans son livre dont l’objet est de faire avancer la révélation donnée par Dieu jusque là des temps et de l’histoire. Mais il faut noter que ces visions étaient rares. Elles n’étaient pas, loin s’en faut, le quotidien du prophète. Elles se produisirent lors d’événements exceptionnels, lors surtout des changements de royauté dans les empires qui se sont succèdés au long de sa vie.

Dans le quotidien, la relation de Daniel avec Dieu ne fonctionnait pas sur un autre mode que le nôtre. La Parole de Dieu était la nourriture de la foi, de l’espérance du prophète. Le chapitre 9 du livre en témoigne. Elle nous parle d’un moment particulier qui se produisit lors d’un exercice quotidien. Alors qu’il méditait sur le livre du prophète Jérémie, Daniel comprit quelque chose qui le bouleversa et le remua complètement. S’en suit la prière personnelle la plus longue du livre. L’impact de la Parole de Dieu lue et méditée fut tel qu’il affecta le prophète profondément.

Comparaisons

Dieu, selon le dessein particulier qu’Il avait en vue pour Daniel, l’enseigna par de grandes visions. Mais celles-ci ne se substituaient pas à la Parole déjà révélée. Elles la complétaient, dans un temps où tout n’avait pas encore été dit. Ce chapitre en témoigne qui ajoute à la révélation reçue par la Parole, la vision qui l’explicite.

Si la vision s’impose d’elle-même de l’extérieur, le propre de la Parole est d’agir à l’intérieur. Par la vision, Dieu présente au regard du prophète une réalité qu’il ne connaît et ne comprend pas toujours. Le prophète devient alors un spectateur qui raconte. Le travail qu’opère la méditation de la Parole est tout autre. La Parole s’adresse au cœur, à l’esprit, à la conscience du prophète. Elle éveille en lui des pensées, des sentiments qui, par son éclairage, le saisissent et en font un acteur de l’œuvre de Dieu. La Parole est comme une nourriture que l’on ingère, que l’on assimile et qui, ensuite, devient partie intégrante de notre être. La vision fait davantage de celui qui la reçoit un sujet passif. Le prophète voit, décrit et transmet. Ce chapitre, qui nous rapporte la plus longue prière qui ait été formulée par Daniel, est le témoignage du travail intérieur profond qu’opèrent la lecture et la méditation de l’Ecriture. Seule la Parole vivante de Dieu a le pouvoir de produire en nous un tel chavirement. Elle seule pénètre au plus profond de notre être, jusque dans ses articulations, pour produire en nous l’effet escompté : Hébreux 4,12.

Méditons, méditons, méditons encore…

Méditant le livre de Jérémie la première année de Darius, Daniel comprit ce qu’il n’avait pas encore vu. Il saisit, comme jamais peut-être, le fil conducteur qui reliait le temps dans lequel il vivait au passé glorieux, puis déclinant d’Israël. La vision que Dieu lui donnera par Gabriel lui révélera ce qu’il peut, dans la foi, attendre pour l’avenir. Si la lecture de la parole est un exercice auquel on doit s’adonner chaque jour, il y a des moments où celle-ci correspond à un rendez-vous particulier de Dieu. Il y a des dates, dans l’exercice de notre piété, marquées d’une pierre blanche. Elles témoignent de moments au cours desquels la Parole écrite, ancienne est devenue si actuelle, si personnelle que c’était comme si elle n’avait été écrite que pour nous. C’est ici ce qui se produisit pour Daniel.

Tous les hommes qui reçurent de la part de Dieu de grandes visions étaient des hommes de l’Ecriture. L’Ecriture habitait en eux. Elle imprégnait, saturait leur pensée. Dieu pouvait faire d’eux le réceptacle de nouvelles révélations parce qu’ils étaient habités par celles qu’Il avait déjà donné jusqu’ici à Son peuple. Le privilège du croyant qui vit aujourd’hui est qu’il n’a plus besoin d’attendre de Dieu qu’Il active pour lui un tel mode de communication. Il peut certes le faire à titre exceptionnel. Dieu reste souverain sur Ses manières d’agir.  Mais le croyant en Jésus-Christ possède des atouts que ceux qui ont vécu avant Sa venue et celle des apôtres ne possédaient pas. Il a une Révélation achevée : la Bible est close. Il possède l’Esprit de Christ qui vit en Lui. Paul dira à ce sujet qu’il a la pensée de Christ en lui. Il a l’Eglise, le peuple de Dieu doté de tous les dons de connaissance dont il a besoin…

Croyons que dans notre vie quotidienne, nous pouvons, habités par l’Esprit de Christ, entendre la voix de Dieu au travers de la méditation de la Parole inspirée. Il vit en nous et veut s’adresser, dans le silence et le secret, au plus profond de notre être. N’attendons pas de Dieu un mode de communication extraordinaire. Ici, à l’intérieur, Il nous donne rendez-vous. Il veut que chaque jour soit une date marquée par une pierre blanche, celle de Sa Parole rendue vivante, actuelle et personnelle pour nous. Alors, chrétien, médite, médite et médite encore la Parole ! Tu ne peux pas trouver pour ton quotidien mets préparé par Dieu plus succulent pour ton âme !


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