lundi 25 septembre 2006

La poésie de l'ancienne cellule

Protozoaire est mon nom, je ne suis qu'une simple cellule. Je suis désolé de ne pas avoir de preuve de mon commencement (peut-être est-ce mieux ainsi) quand loin dans le temps, à partir d'un peu de boue, je suis supposé avoir commencé les choses, dont VOUS ETES le terminus.
Pendant des siècles, je pensais que tout allait bien. Mais je devins insatisfait de mon état de simple cellule. Ma force d'âme, mon courage et mon cran me seraient de grand secours. J'établis mon but final : devenir un quadrupède.
Je dus m'y prendre pas à pas, et cela pendant des siècles. Mais cela n'était rien, car je savais que je deviendrais ce que je désirais. L'ambition monta en moi, dans la semi-viscosité de mon ébullition. Par un effort protozoaire, je devins un têtard.
Pendant je ne sais combien de millions d'années, je me tortillai en tout sens, encombré de ma queue stupide. Puis des nageoires commencèrent à me pousser; ou était-ce des pattes que j'eus ensuite? Vraiment, je ne m'en souviens plus. Avec l'évolution au poste de contrôle, vous ne savez pas ce que vous obtiendrez!
Un autre million d'années passa (ou bien était-ce trois ou quatre?). Puis je bondis de ma petite mare, et jaillis sur le rivage. (Mais s'il vous plaît ne m'embarrassez pas avec des questions comme celle-ci : "Comment avez-vous changé vos branchies en poumons? Vous disiez que vous étiez un POISSON!")
Des années plus tard dans un prè, lors d'un matin préhistorique, je pris un grand élan, et me trouvai dans les airs. J'atterris dans la cime d'un arbre et continuai à évoluer, mais il y avait un problème que je ne semblais pas pouvoir résoudre.
Pouvais-je recoder mon ADN (Acide Désoxyribo-Nucléique) pour obtenir des dents, des poils et une queue? (Je devrais y parvenir pourtant. L'évolution ne doit pas échouer!) Mais je n'avais pas besoin de me hâter, tout ce que j'avais à faire était d'attendre quelques millions d'années ou plus, et tout irait bien.
Mon attente patiente porta beaucoup de fruits, et cela arriva immanquablement. Je devins un singe puant avec des dents, des poils et une queue. Comme tel, je me demandais parfois, alors que les siècles passaient si cette affaire de vivre comme un singe, pouvait être uniquement un accident.
C'était tellement amusant d'être un singe! J'aimais me balancer d'arbre en arbre, j'aimais mâcher des bananes et me gratter à cause des mouches! J'hurlais à tous mes congénères et baragouinais à la face de la lune. J'avais bien piètre idée que mes jours de liberté étaient comptés!
Des millions de longues années passèrent, et même un million encore. Et soudain, je remarquai que ma queue était douloureuse! Elle tomba et mes poils disparurent! Le vieux Darwin avait encore frappé! J'étais un joyeux singe, mais maintenant j'étais un homme!
Croiriez-vous que j'ai commencé juste avec un peu de boue, puis devint poisson, oiseau, singe et finalement VOUS? Cette théorie est, comme sont souvent les théories, plutôt hasardeuse et excentrique. La vérité cependant, est beaucoup moins complexe que vous ne le craignez...
Tiré de Homme ou singe Mr Darwin? Editions Vida
La probabilité pour que la vie soit le résultat d'un accident est comparable à la probabilité pour qu'un dictionnaire complet soit le résultat de l'explosion d'une imprimerie.

mercredi 20 septembre 2006

La victoire du christianisme


Extrait du livre de Luc Ferry "Apprendre à vivre" paru aux Editions Plon

Il y a dans le contenu du christianisme, notamment sur le plan moral, des idées qui, même pour des non-croyants, ont encore aujourd'hui une importance majeure, des idées qui vont, une fois détachées de leurs sources purement religieuses, acquérir une autonomie telle qu'elles vont pouvoir être reprises dans la philosophie moderne, et même par des athées. Par exemple, l'idée que la valeur morale d'un être humain ne dépend pas de ses dons ou de ses talents naturels, mais de l'usage qu'il en fait, de sa liberté et non de sa nature, est une idée que le christianisme va donner à l'humanité et que bien des morales modernes, non chrétiennes voire antichrétiennes, vont malgré tout reprendre à leur compte...
En s'appuyant sur une définition de la personne humaine et sur une pensée inédite de l'amour, le christianisme va laisser des traces incomparables dans l'histoire des idées. Ne pas les comprendre, c'est aussi s'interdire toute compréhension du monde intellectuel et moral dans lequel nous vivons encore aujourd'hui. Pour t'en donner un seul exemple, il est tout à fait clair que, sans cette valorisation typiquement chrétienne de la personne humaine, de l'individu comme tel, jamais la philosophie des droits de l'homme à laquelle nous sommes si attachés aujourd'hui n'aurait vu le jour...
Ce qui va permettre d'approcher le divin, de le connaître et même de le contempler est désormais d'un tout autre ordre. Ce qui compte avant tout, ce n'est plus l'intelligence mais la confiance faite dans la parole d'un homme, l'Homme-Dieu, le Christ, qui prétend être le fils de Dieu, le logos incarné. On va le croire parce qu'il est digne de foi - et les miracles accomplis par Lui auront aussi leur part dans le crédit qu'on Lui accorde. Souviens-toi, une fois encore, que confiance, à l'origine, veut dire aussi bien "foi". Pour contempler Dieu, l'instrument théorique adéquant est la foi, pas la raison, et pour cela, il faut accorder tout son crédit à la parole du Christ qui annonce "la bonne nouvelle" : celle selon laquelle nous sommes sauvés par la foi, justement, et non par nos propres "oeuvres", c'est-à-dire par nos actions trop humaines, seraient-elles admirables. Il ne s'agit plus tant de penser par soi-même que de faire confiance en un Autre...
Paul trace ici l'image, inouïe à l'époque, d'un Dieu qui n'est plus grandiose : il n'est ni colérique, ni terrifaint, ni plein de puissance comme celui des Juifs, mais faible et miséricordieux au point de se laisser crucifier - ce qui, au regard du judaïsme de l'époque, suffirait à prouver qu'il n'a vraiment rien de divin! Mais il n'est pas non plus cosmique et sublime comme celui des Grecs qui en font de manière panthéisite la structure parfaite du Tout de l'univers. Et c'est justement ce sacndale et cette folie qui font sa force : c'est par son humilité, et en la demandant à ceux qui vont croire en lui, qu'il va devenir le porte-parole des faibles, des petits, des sans-grade. Des centaines de millions de gens se reconnaissent, aujourd'hui encore, dans l'étrange force de cette faiblesse même...
Le christianisme va apporter l'idée que l'humanité est foncièrement une et que les hommes sont égaux en dignité - idée inouïe à l'époque et dont notre univers démocratique sera de part en part l'héritier... La liberté de choix, le "libre arbitre" devient fondement de la morale et la notion d'égale dignité de tous les êtres humains fait sa première apparition... Sur le plan moral, le christianisme opère une véritable révolution dans l'histoire de la pensée, une révolution qui se fera encore sentir jusque dans la grande Déclaration des droits de l'homme de 1789 dont l'héritage chrétien, sur ce plan, n'est pas douteux...
Si le logos, le divin, est incarné dans une personne, celle du Christ, la providence change de sens. Elle cesse d'être, comme chez les stoïciens, un destin anonyme et aveugle pour devenir une attention personnelle et bienveillante comparable à celle d'un père pour ses enfants... La personnalisation du logos change toutes les données du problème : si les promesses qui me sont faites par le Christ, ce Verbe incarné que des témoins fiables ont pu voir de leurs yeux, sont véridiques, si la providence divine me prend en charge en tant que personne, si humble soit-elle, alors mon immortalité sera, elle aussi, personnelle. C'est alors la mort elle-même, et non seulement les peurs qu'elle suscite en nous, qui se trouve enfin vaincue. L'immortalité n'est plus celle, anonyme et cosmique, du stoïcisme, mais celle, individuelle et consciente, de la résurrection des âmes accompagnées de leur "corps glorieux". C'est ainsi la dimension de l'"amour en Dieu" qui vient conférer son sens ultime à cette révolution opérée par le christianisme dans les termes de la pensée grecque. C'est cet amour, qui se trouve au coeur de la nouvelle doctrine du salut, qui s'avère, au final, "plus fort que la mort".

jeudi 14 septembre 2006

Mémorial humain

C’est un trait distinctif de tous les grands de ce monde. Chacun qui passe veut laisser, au travers d’un monument qui le représente, la marque de son empreinte dans l’histoire. Gravées dans la pierre, les grandes figures du temps se présentent toujours sous leur jour le meilleur. Conquérants à cheval, hommes debout regardant au loin : tout doit respirer la force, l’intelligence, le courage ou l’audace.

Un monument dans nos pays européens surpasse tous les autres en nombre. C’est la croix de Jésus-Christ. Curieuse idée, si l’on y pense, de commémorer un homme supplicié. Que veut-on rappeler en érigeant un peu partout un tel souvenir ? Si je ne savais rien de lui, voici ce que je penserais en voyant cet homme pendu ainsi : « Voilà pourquoi on met cette croix partout ! On veut rappeler à chacun le sort que méritent les criminels abjects qui ont le même comportement que ce crucifié ! La méchanceté doit être punie et il faut un symbole fort qui serve d'avertissement à tous ! Que la croix traverse les siècles pour nous rappeler ce que la justice réclame !"
Vous le savez, la vérité est toute autre. Si Jésus est pendu à la croix, Sa méchanceté n’est pas en cause, mais la nôtre. La croix n’est pas un signe de condamnation pour Lui, mais pour nous ! Elle nous montre comment, nous les hommes, nous avons accueilli le meilleur et le plus bon d’entre nous. Dieu ne s’y est pas trompé. Ce Jésus que les hommes ont crucifié, Il l’a ressuscité (1), prenant à rebours le jugement qui avait été rendu sur Lui. Du coup, ce sont nous les hommes qui nous trouvons au banc des accusés ! Est-ce pour cette raison que, près de 2 000 ans après, la croix de Jésus-Christ dérange encore tant ?

lundi 11 septembre 2006

11 septembre 2001 : souvenirs























Nous nous souviendrons toujours du 11 septembre 2001. Si tu veux te souvenir avec moi, clique sur le cadre ci-dessus !

Les pires ennemis de Jésus étaient des hommes religieux, revendiquant être des fils naturels d'Abraham. Il leur dira : Si vous étiez enfants d'Abraham, vous feriez les oeuvres d'Abraham... Vous avez pour père le diable, et vous voulez faire les désirs de votre père. C'est une meurtrier dès le commencement (Evangile de Jean, chapitre 8, verset 44). C'est très mal connaître Dieu que de penser qu'on peut le servir en versant le sang innocent !

mercredi 6 septembre 2006

Le point focal de l'univers

Focalisation

Selon le dictionnaire, le principe de la focalisation consiste à faire converger en un point un faisceau lumineux ou un flux de particules. En photographie, certains appareils équipés de visées et de bagues de commande de focus aident l’objectif à se concentrer sur le point précis qu’il veut cibler. Dans la vie courante, nous n’aimons pas les gens qui se focalisent sur une seule et même chose. Ils nous donnent l’impression d’être bornés, de ne pas être réceptifs à ce qui se passe autour d’eux, ouverts aux opinions d’autrui.

Nous devons admettre cependant que, dans bien des domaines, le principe de la focalisation régit le monde. J’en veux pour preuve le domaine de l’information. Chaque jour, les journalistes conditionnent la façon de penser de millions de personnes en focalisant leur attention sur les sujets qu’ils ont présélectionnés. La focalisation implique le traitement abondant de certains faits… et le silence sur d’autres. Or, ce ne sont pas seulement les faits qui influencent notre point de vue, mais plus encore les commentaires qui s’y rattachent. Le monde de la mode et celui des artistes aussi pratiquent la focalisation, dictant à des milliers de jeunes leurs critères de moralité, de conduite et de beauté.

La focalisation : cause de chute

Selon la Bible, c’est le principe de focalisation qui est à l’origine de la chute de l’homme et de sa séparation avec Dieu. Alors que Dieu avait placé nos premiers parents dans un jardin où poussaient « toutes sortes d’arbres d’aspect agréable portant des fruits délicieux[1] », un esprit malin focalisa leur attention sur le seul arbre interdit. Or, l’interdit n’avait pas pour objet de les priver de quoi que ce soit. Il était un test destiné à éprouver leur liberté et, surtout, leur confiance en leur Créateur. Séduits, nos ancêtres, focalisés sur le sujet, ne virent bientôt plus que lui. Ils oublièrent qu’ils ne leur manquaient en fait rien et décidèrent qu’ils leur fallaient absolument ce qu’ils n’avaient pas. La femme, la première, prit de son fruit et en mangea. Puis elle en donna aussi à son mari qui était avec elle, et il en mangea à son tour[2]. Le retour à la réalité fut plus que douloureux…

Ayant perdu la connaissance de Dieu, il est indéniable que l’humanité souffre, depuis ce jour, de focalisation. Centré sur lui-même, l’individu conjugue sa vie comme il le fait en grammaire, commençant par Je (Ego d’abord), puis, par obligation, par le Tu (son prochain), pour finir, s’il a le temps, par considérer le Il (Dieu). Pas étonnant dès lors que l’univers et l’horizon de la plupart de nos contemporains soient si rétrécis, limités au cercle étroit de leur Ego ! L’important n’est-il pas de se satisfaire, par tous les moyens, maintenant, tout de suite… Nous analyserons dans un prochain article la validité des principales focalisations qui absorbent et concentrent la plupart de l’énergie des hommes.

Le point focal de l’univers

Evidemment, Dieu ne peut se satisfaire de voir l’homme enfermé dans les limites de son Ego rétréci. Il ne nous a pas fait pour que nous n’ayons qu’une vision terre à terre de la vie. Il a des projets hautement plus élevés pour l’homme. Aussi convenait-il (Il n’avait pas d’autre choix) que, pour le faire entrer dans cette dimension, Il s’abaisse au point où l’homme (chacun de nous) se trouve.

Il y a longtemps, la Bible rapporte la vision qu’eut de Dieu un dénommé Jacob. Dans son rêve, est-il écrit, il vit une sorte d’escalier reposant sur la terre, et dont le haut atteignait le ciel. Et voici que des anges de Dieu montaient et descendaient cet escalier.[3] Cette vision annonçait d’avance la manière d’agir de Dieu pour résoudre le problème de l’homme. Puisque l’homme ne pouvait plus retrouver le chemin du ciel, il fallait que le ciel Lui-même pose le pied sur la terre. C’est ce qui allait se faire par Jésus-Christ, le point focal de l’univers par lequel, dit la Bible, se manifestera toute l’affection de Dieu envers nous[4].

Focalisation divine

Il serait trop long ici de détailler en quoi Jésus-Christ focalise dans sa personne tout ce que nous pouvons connaître de Dieu. Je renvoie mes lecteurs à la lecture de mon livre « le grand visiteur » qui est consacré au sujet. Relevons seulement les points les plus saillants sur le sujet :

1) Jésus est, selon l’expression de l’évangéliste Jean, la parole faite chair[5]. La parole est l’expression audible de la pensée insaisissable. Par Jésus, le Dieu inaccessible devient compréhensible. « Jésus, dit Ralph Shallis, c’est Dieu traduit en termes intelligibles à l’homme. »[6]

2) Jésus est, selon l’expression de l’apôtre Paul, la preuve vivante, concrète de l’amour de Dieu pour nous[7]. Elle démontre que, si nous traitons Dieu en ennemis, Lui désire être notre Ami. Un Ami qui souffre de voir à quel point nous sommes liés par les choses si basses sur lesquels se focalisent notre attention.

3) Jésus est le point focal sur lequel s’est concentrée, à la croix, toute la colère de Dieu contre nous. Dieu a focalisé sur Lui le poids de toutes nos fautes et Lui a demandé d’en assumer toutes les conséquences pour nous. Depuis, la route du ciel nous est à nouveau ouverte. La croix est le pied de l’échelle à partir de laquelle une relation de liberté et de confiance avec Dieu est maintenant possible pour tous.

L’important, dira le cosmonaute James Irwin, n’est pas que l’homme ait marché sur la lune, mais que par Jésus-Christ, Dieu soit venu marcher sur terre !

Conclusion

- Sur quoi votre vie est-elle focalisée ?
- Cette focalisation vous rend-t-elle libre ou vous tient-elle enfermé dans la prison de votre égo ou de vos passions ?
- Focalisez-vous sur Jésus-Christ ! Lisez l’Evangile ! Apprenez à le connaître ! Vous ferez l’expérience d’une libération incroyable et de l’élargissement infini de votre espace !

A bientôt pour une suite…
[1] Genèse chapitre 2, verset 9
[2] Genèse chapitre 3, verset 6
[3] Genèse chapitre28, verset 12
[4] Evangile selon Matthieu , chapitre 3, verset 17
[5] Evangile selon Jean, chapitre 1, verset 14
[6] Ralph Shallis, le Miracle de l’Esprit, editions Farel, p 34
[7] Epître de Paul aux romains, chapitre 5, verset 8

samedi 2 septembre 2006

Le mystère d'Israël


Minuscule sur la carte du Moyen-Orient, le peuple d’Israël est pourtant plus encombrant que bien des grandes nations. Depuis le 11 septembre 2001, aucun politicien ni aucun économiste n’ignorent que les passions qui se déchaînent autour de « la Terre sainte » peuvent frapper en tous lieux, des Etats-Unis en Extrême-Orient. Les tentatives de remodelage géopolitique de la région ont des effets indirects puissants sur tous les marchés et dans toutes les grandes capitales de la planète. Aussi, une procession de négociateurs s’attellent avec acharnement à la résolution du « casse-tête israélo-arabe ». Quant aux chrétiens de tous bords, on les entend émettre jugements et avis à foison, plus ou moins pro-israéliens ou pro-palestiniens selon les tendances.
Parce que la singularité d’Israël dérange, notre attitude à l’égard de ce peuple est facilement marquée par le parti-pris, et ne se cantonne que rarement dans l’indifférence. Nous sentons que nos relations avec la nation juive ne sont pas de nature politique ou historique seulement. Un lien spirituel évident nous relie tous à elle. Cependant, malgré la Shoah, l’holocauste nazi, il apparaît que les vieux démons de l’anti-sémitisme refusent encore et toujours de mourir.

ISRAEL, CENTRE DU MONDE

Ce n’est pas le hasard si Israël dérange tant ! Souvent malgré lui, la Bible souligne que, de 4 manières, il est au centre du monde :

1) sur le plan géographique d’abord, Israël est un pont entre trois continents : l’Europe, l’Asie et l’Afrique. « J’ai placé Jérusalem au milieu des nations, dit le Dieu de la Bible, le Dieu d’Israël ».[1]. De tous temps, la Palestine a été le passage obligé de tous les envahisseurs se lançant à la conquête du monde, un pont jeté entre l’Orient et l’Occident.

2) sur le plan spirituel ensuite. Le président iranien Mahmoud Ahmadinedjad, qui veut rayer Israël de la carte, l’oublie : c’est d’Israël (et de la Bible) que nous est venue l’idée du Dieu unique. Supprimer Israël, c’est tuer la matrice de laquelle est née toute notre civilisation et les valeurs auxquelles nous tenons tant (même si nous n’en reconnaissons plus la source) ! Preuve en est par le fait que Jérusalem est encore aujourd’hui revendiquée comme le lieu saint des trois religions monothéistes.

3) Sur le plan contemporain encore. La dernière guerre qui opposa Israël au Hezbollah en témoigne. Depuis 1948, et le miracle de la résurrection d’Israël, il ne se passe pas un instant sans que ne soit évoqué le problème que représente l’état hébreu pour ses voisins. Une ancienne prophétie de la Bible évoque en ces termes le boulet que sera Jérusalem au retour du peuple juif dans ses terres : « En ce jour-là, je ferai de Jérusalem une pierre pesante pour tous les peuples ; tous ceux qui voudront la soulever se feront très mal ; et toutes les nations de la terre se rassembleront contre elle. »[2]

4) sur le plan prophétique enfin. Israël, montre la Bible, est l’horloge de Dieu. Chaque fois qu’Israël apparaît sur la scène de l’histoire, le pendule du temps se met en marche vers sa fin. Or, l’événement capital rapporté par la Bible au sujet des derniers jours est le retour glorieux de Jésus-Christ (une annonce faite près de 200 fois !), un retour précédé par celui des juifs dans leur patrie. « Ses pieds, dit la Bible, se placeront en ce jour-là sur le mont des Oliviers, qui est en face de Jérusalem, à l’est ; le mont des Oliviers se fendra par le milieu, vers l’est et vers l’ouest en une très grande vallée[3] .» Placés devant l’évidence, dit encore la prophétie, « dix hommes de toutes les langues des nations saisiront un Juif par le pan de son vêtement et diront : Nous irons avec vous, car nous avons appris que Dieu est avec vous (signification du nom de Jésus). »[4]

Pour le lecteur de la Bible, les évènements auxquels nous assistons ne sont pas surprenants. Leur scénario depuis longtemps est écrit. Grain de sable dans le rouage du monde, Israël nous renvoie tous à la même question, celle de la paix dans le monde. Or, la Bible est formel à ce sujet: sans Jésus-Christ, le Prince de la paix, elle n’est possible ni sur le plan personnel, ni sur le plan mondial !

Annonce : Conférence de Josué Turnil, Juif chrétien, au Centre Biblique 51, rue Georges Pompidou 02100 St Quentin : date samedi 21 Octobre : 20 H 30 Thème : Israël : perspectives d’avenir. Entrée gratuite.

[1] Livre d’Ezéchiel, chapitre 5, verset 5.
[2] Livre de Zacharie, chapitre 12, verset 3
[3] Livre de Zacharie, chapitre 14, verset 4
[4] Livre de zacharie, chapitre 8, verset 22